Nous pensons qu'une conduite du changement réussie repose sur deux éléments: Le développement l'intelligence collective ; et. Le développement de l'intelligence émotionnelle (softskills, savoir-être, empathie, écoute, Communication Non Violente-CNV).
Plutôt qu'un changement imposé par la direction, l'idée est donc d'opter pour un changement négocié, impliquant les collaborateurs. Constituer un groupe de personnes influentes pour mener le changement est un moyen efficace de générer l'adhésion des collaborateurs.
« La conduite du changement répond à différentes étapes à définir en amont : la phase de cadrage ; l'analyse des impacts ; la définition de la stratégie ; puis enfin la mise en place.
La conduite du changement doit disposer de moyens suffisants pour exister, mais le but est d'obtenir des résultats. La conduite du changement permet d'accompagner les collaborateurs et de leur faire accepter le changement, lorsqu'un ou plusieurs projet(s) créent une rupture dans leurs pratiques habituelles.
La résistance au changement concerne des comportements divers comme « le déni, l'indifférence, le rejet, la rumeur, l'obéissance aveugle, le refus, l'argumentation, la contestation, l'opposition, la répression, la grève, le sabotage… » (Bareil, 2010, in Soparnot, 2010).
Montrer le cap
La peur de l'inconnu est l'une des principales résistances au changement. Montrer le cap, indiquer comment on va l'atteindre et les bénéfices que l'on peut en retirer apparaît donc comme la base de tout engagement. Mieux vaut prendre le temps d'expliquer avant de démarrer.
La réticence face au changement survient simplement parce que le changement représente souvent l'inconnu, un manque de sécurité et la perturbation de tout type de routine. D'un point de vue psychologique, il manque une compréhension de ce qui motive réellement les gens à changer.
La peur du changement représente en réalité la peur de l'inconnu. Ce mécanisme de défense psychologique naturel permet de conserver ce qui est acquis, et protège de ce qui est imprévisible ou dangereux.
Il faut s'y consacrer en continu. Elle doit devenir une habitude, voire un automatisme. Cela veut dire aussi que la direction s'y consacre elle-même en continu, par exemple en dédiant du temps au fil de l'eau, en analysant et en soutenant les initiatives prises dans les équipes de management.
Opérer un changement requiert souvent de se lancer vers l'inconnu. Et dans certains cas, il y a beaucoup à faire pour y parvenir. On peut avoir le sentiment d'être complètement débordé malgré notre grande motivation et notre volonté.
« Un changement stratégique est un changement dont les manifestations sont la modification de l'un ou de l'autre des principaux mécanismes de gestion (structures, systèmes et culture ou valeurs), qui fait en sorte de rompre l'équilibre qui prévalait auparavant pour le remplacer par un équilibre nouveau. »
L'accompagnement du changement désigne l'ensemble des actions qui complètent les mesures destinées à apporter des bouleversements au sein de l'entreprise. Pour faire accepter une décision et emporter l'adhésion des salariés, il est nécessaire de mener plusieurs actions parallèles particulièrement importantes.
Le changement est omniprésent – qu'il soit motivé par la technologie ou par des facteurs économiques ou autres; le fait incontestable est que vous demandez aux gens de changer. Le changement est présent dans toute organisation, quelle que soit sa taille.
Il va falloir les rassurer, leur donner les moyens de faire, donner du sens à ce changement qu'ils appréhendent. Le point de vigilance : identifier et communiquer sur une ligne jaune à ne pas franchir, au-delà, il faut acter l'incompatibilité de ces personnes avec la nouvelle organisation.
On appelle facteur de changement tout élément naturel ou d'origine humaine qui induit directement ou indirectement un changement dans un écosystème. Un facteur direct de changement comme la transformation des habitats influence les processus liés aux écosystèmes de manière non équivoque.
Lever les résistances individuelles en mettant en avant le collectif et la valeur ajoutée du projet. Proposer les plans de formation adéquats lorsque le changement implique un besoin de montée en compétence. Rassurer et donner du sens à l'amélioration continue visée par le changement organisationnel.
Selon Lewin, le processus de changement connaît trois phases (Unfreezing, Moving, Refreezing) : Dégel, transition et consolidation. Dans la phase de dégel, le changement n'est pas acquis mais la prise de conscience est réelle. C'est une phase d'éveil.
Un objectif de changement, comme son nom l'indique, décrit ce que l'on veut voir changer. Pour être efficace et pertinent, il doit donc décrire le résultat attendu en termes d'évolution, de changement pour les participants et vu de l'organisation.
1. Action, fait de changer, de modifier quelque chose, passage d'un état à un autre : Changement de propriétaire, de ministère. 2. Fait d'être modifié, changé ; modification, transformation : Des changements sont intervenus dans son attitude.