L'avance de trésorerie pour obtenir un coup de pouce temporaire. La première solution pour combler un trou de trésorerie consiste à négocier une avance de trésorerie temporaire auprès de votre banque. Cette avance est ensuite restituée lorsque vous avez surmonté vos difficultés.
Si une entreprise a une bonne trésorerie, elle peut optimiser ses finances tout en sécurisant ses fonds. La gestion de trésorerie a pour objectif de trouver l'équilibre entre les ressources à disposition et les fonds dont l'entreprise a besoin pour fonctionner.
Vous recevez d'abord une avance correspondant à environ entre 80 % et 95% du montant de la facture. Vous recevez les sommes restantes, moins les frais d'affacturage, une fois que le client a payé la facture. Ces fonds sont déposés sur votre compte bancaire sous la forme d'un second versement.
La fin d'une trésorerie négative : le besoin de financement à court terme. Le financement à court terme est un bon moyen pour combler les trésoreries négatives. Pour cela, vous avez le choix de vous tourner vers des crédits bancaires à court terme, l'escompte (une fois de plus), l'affacturage.
Un manque de suivi sur la gestion de l'entreprise peut avoir des conséquences importantes : Un peu trop de précipitation dans le choix des clients peut amener une dégradation de la trésorerie à cause d'une augmentation des délais de paiement, des impayés et souvent des défauts de paiement.
La dégradation de trésorerie trouve son origine dans des choix de financement conduisant à une insuffisance de capitaux permanents ; on peut distinguer trois erreurs distinctes : un autofinancement excessif, une durée de remboursement des emprunts à MLT trop courte, et une distribution excessive de dividendes.
Un flux de trésorerie négatif peut se produire lorsque l'entreprise dépense plus d'argent qu'elle n'en reçoit ou lorsqu'elle n'a pas assez d'argent pour payer ses factures à temps. Les problèmes de trésorerie sont fréquents dans le monde des affaires.
Définir un budget prévisionnel et comparer avec le réel au moins tous les trimestres. Suivre régulièrement l'évolution de la trésorerie afin d'être en mesure de prendre des actions immédiates (relance des retards de paiements des clients, demander plus systématiquement des acomptes…)
Un manque de trésorerie peut, dès lors, avoir des répercussions très préjudiciables, voire empêcher purement et simplement une entreprise d'honorer ses commandes. La cessation de paiement peut aboutir rapidement à la mise en œuvre d'une procédure collective comme le redressement ou la liquidation judiciaire.
Les conséquences de cette situation sont nombreuses : valeur négative de l'entreprise, taux d'emprunt plus élevés, risque de faillite, difficultés pour financer son exploitation par exemple. Il faut alors décider ou non de reconstituer les capitaux propres.
La trésorerie passive correspond aux soldes créditeurs de banque et aux concours bancaires. Elle correspond au passif de l'entreprise inscrit sur le fameux bilan comptable. Ce sont donc, grosso modo, les dettes professionnelles à court terme.
Gérer la trésorerie d'une entreprise implique de prévoir les besoins de trésorerie à court terme, de gérer les encaissements et les décaissements, de maximiser les liquidités disponibles et de minimiser les coûts de financement.
L'entreprise en difficulté peut saisir elle-même la Commission des chefs des services financiers (CCSF). Elle réunit les représentants des créanciers publics, c'est-à-dire les directeurs des services fiscaux, de l'Urssaf et les représentants des différents régimes de Sécurité sociale obligatoires de base.
Pour déterminer si oui ou non une entreprise est surendettée, il faut calculer son « ratio » d'endettement. On s'accorde généralement sur le calcul suivant : Total des dettes ÷ total capitaux propres = ratio d'endettement en %.
Pour les entreprises cotées, il faut aller sur le site de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), consulter le BALO (bulletin des annonces légales), écrire aux entreprises ou encore aller sur le site des entreprises où sont diffusées l'ensemble des informations financières (chiffre d'affaires trimestriel, communiqués ...
Le coût financier de l'affacturage est déterminé en utilisant le taux de financement annuel et en l'appliquant à l'encours moyen. Par exemple, si le pourcentage de financement est de 2% et l'encours moyen est de 20 000€, le coût du financement s'élèvera à 20 000€ multiplié par 2%, soit 400 euros.
Le coût de l'affacturage représente en moyenne entre 1% et 3% de la valeur globale des créances TTC cédées par l'entreprise. Il comprend : la commission d'affacturage, la commission de financement, les frais annexes.