Pour renforcer votre tissu conjonctif, vous devez tout d'abord avoir une alimentation saine et équilibrée avec, au menu chaque jour, beaucoup de fruits et de légumes frais (les choux conviennent particulièrement). En revanche, il vous faut réduire votre consommation de sucre, de sel et de matière grasse.
Traitement. De nombreuses maladies auto-immunes du tissu conjonctif sont traitées par des corticoïdes, d'autres médicaments inhibant le système immunitaire (médicaments immunosuppresseurs) ou les deux.
le cartilage est un tissu conjonctif riche en collagène II . Du fait de sa solidité, il sert de squelette chez les vertébrés primitifs (poissons chondrichtyens) ; l'os a une matrice extracellulaire contenant notamment du collagène I qui garantit sa cohésion et des cristaux d'hydroxyapatite qui garantissent sa solidité.
La méthode la plus connue est l'automassage avec une balle ou un rouleau pour fascias. L'entraînement des fascias a aussi d'autres avantages: les exercices de mobilité et d'étirement de tout le corps sont essentiels pour que les fascias restent lubrifiés.
Vous pouvez ainsi lutter contre les fascias agglutinés par le biais de l'alimentation. Les légumes à feuilles vert foncé, les légumineuses, les noix et les eaux minérales riches en minéraux, par exemple, contribuent à l'apport de base en micronutriments.
Le Foam Rolling, automassage avec un rouleau de massage ou une balle de massage, est la forme la plus connue de l'entraînement des fascias.
Croisez les bras devant vous puis roulez doucement de haut en bas en utilisant les jambes pour gérer la pression exercée sur le corps. Insistez sur les endroits les plus douloureux. Ceci permet de détendre les muscles entre les omoplates et de soulager les douleurs à cet endroit.
L'automassage des fascias, en prévention ou en récupération
Comme le massage, le geste d'automassage, grâce à la pression exercée par l'accessoire, aide à détendre les tissus fasciaux stressés et fatigués. Il stimule la circulation sanguine et réhydrate la membrane fibreuse pour lui redonner son élasticité.
Boire de l'eau ne suffit pas, ici il faut utiliser l'image de l'éponge que l'on doit essorer pour qu'elle puisse absorber de nouveau du liquide. Donc on va venir presser, étirer ces fascias pour obtenir « l'effet rebond » : C'est le moment où nos tissus conjonctifs se réhydratent.
Les fascia comprennent plus de récepteurs de la douleur que les muscles. Ils travaillent en étroite collaboration avec le système nerveux autonome et envoient constamment des signaux au cerveau. Les scientifiques affirment aujourd'hui qu'il s'agit du plus grand organe sensoriel du corps humain.
Maladies des tissus conjonctifs
Les maladies auto-immunes comme un lupus, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ou une sclérose systémique : elles affectent le tissu conjonctif de différents organes dont les parties fonctionnelles ne sont plus correctement ni nourries ni débarrassées de leurs toxines.
Des virus, les rayons ultraviolets et certains médicaments pourraient déclencher une attaque du système immunitaire contre ses propres tissus. Les hormones femelles peuvent aussi influencer l'apparition du lupus érythémateux.
Un épithélium peut être innervé mais il n'est pas vascularisé. C'est le tissu conjonctif qui le soutient qui est richement vascularisé et qui par conséquence le nourrit par diffusion des nutriments et du O2 à travers la membrane basale.
Différents types de tissu conjonctif
Le tissu conjonctif banal, le plus abondant, se trouve essentiellement dans les organes (il forme notamment le derme de la peau) et entre eux. Le tissu fibreux collagène, très dense et riche en fibres de collagène, se caractérise par sa solidité.
Ici, le tissu conjonctif dense a un rôle de soutien, il permet la solidité et la plasticité de la peau. On trouvera aussi, en-‐dessous du derme, un autre tissu conjonctif riche en cellules graisseuses, c'est l'hypoderme. Ce tissu adipeux aura ici un rôle de soutien, d'amortisseur et de réserve énergétique.
La fasciathérapie est une thérapie manuelle qui agit exclusivement sur les fascias, ces fines membranes qui enveloppent muscles et organes. Elle est pratiquée par les kinésithérapeutes.
Les fascias sont présents dans presque tout le corps: dans la peau (où beaucoup de fascias fixent le tissu conjonctif et le relient à la cellulite), mais aussi dans les cartilages, les os, les articulations, les tendons, les muscles et les organes, y compris le cerveau et la moelle épinière.
Vous pouvez obtenir les coordonnées des fasciathérapeutes adhérents à FasciaFrance en cliquant sur l'annuaire ci-dessous. Si toutefois vous ne trouvez pas de praticiens dans votre région ou si vous souhaitez des précisions, n'hésitez pas à nous contacter en utilisant notre formulaire de contact.
Qui pratique la fasciathérapie ? En France, les praticiens qui exercent la fasciathérapie selon la méthode de Danis Bois sont des professionnels de la santé (kinésithérapeutes, médecins, infirmières, praticiens de thérapie complémentaire) qui ont reçu une formation minimum de 300 heures.
Lors de traumatismes, malposition, stress…les fascias se rétractent entrainant des douleurs. Le fasciathérapeute redonne de la souplesse de part son toucher fin. Il s'adresse ainsi à tous type de patient, des nourrissons aux personnes âgées, en passant par les sportifs.
En pratique, il faut coller notre oreille droite à notre épaule droite, tout doucement. Puis, on ramène notre menton vers la poitrine. Ce mouvement étire et assouplit les trapèzes. Il est recommandé de l'effectuer dans un sens, puis dans l'autre, en prenant notre temps pour ne pas nous faire plus de mal que de bien.
Cette méthode de massage doux et profond permettrait de diminuer des douleurs chroniques, comme l'arthrose, les lombalgies, les cervicalgies, la fibromyalgie, les rhumatismes, mais également des douleurs aiguës, telles que les lumbagos, les sciatiques, les cruralgies, les torticolis ou les tendinites.
Les fascias sont des membranes fibro-élastiques qui enveloppent l'ensemble de la structure anatomique humaine et animale, soit l'ensemble du corps. Son origine étymologique provient du latin et signifie bande ou bandelette. Cette membrane a depuis les débuts de la médecine été mise de côté.
La compression ischémique est couramment utilisée pour le traitement du syndrome myofascial. Il est bon de savoir qu'elle provoque une douleur en début de massage. Le kinésithérapeute masse de façon répétitive, jusqu'à disparition de la douleur à la palpation.