La méthode chirurgicale consiste à remplacer par un greffon synthétique la partie de l'aorte touchée par l'anévrisme thoracique. La réparation, qui est moins effractive, consiste à insérer une endoprothèse thoracique dans l'anévrisme par de petites incisions pratiquées dans l'aine.
Elle s'effectue sous anesthésie générale. Le chirurgien pratique d'abord une incision latérale. L'anévrisme est ensuite remplacé par une prothèse en tissu qui est cousue en place. Les patients passent généralement une nuit dans une unité de soins intensifs, puis restent hospitalisés pendant 5 à 7 jours.
Il existe une autre alternative, l'intervention endovasculaire, moins invasive que la chirurgie ouverte, qui permet de renforcer la paroi de l'aorte pour éviter la rupture, en plaçant une endoprothèse vasculaire à l'intérieur de l'aorte.
Le taux de mortalité post-opératoire est en moyenne de 4 à 5 % pour la chirurgie conventionnelle. Il s'élève par contre de 1 à 2 % pour le traitement endovasculaire. Ce bénéfice du traitement endovasculaire sur le taux de mortalité précoce se réduit si l'on étudie la mortalité à distance de l'intervention.
Les facteurs de risque des anévrismes aortiques thoraciques sont semblables à ceux qui contribuent à l'obstruction des artères : tabagisme ou antécédents de tabagisme ; hypertension ; taux de cholestérol élevé (hypercholestérolémie).
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
Au contraire lorsqu'on découvre un anévrisme qui n'a jamais saigné chez quelqu'un, c'est une chance. Il est sûr d'en guérir», explique le Pr Jacques Foret. La Société de neurologie rappelle que la plupart des gens qui ont un anévrisme ne le sauront jamais.
Lorsque l'anévrisme est trop important, il faut absolument opérer car il peut se rompre à tout moment. La méthode conventionnelle consiste à faire une incision au niveau de l'abdomen, à ouvrir l'anévrisme, à retirer le caillot et à remplacer l'aorte malade par une prothèse chirurgicale.
Cette technique consiste à introduire une prothèse (une endoprothèse) dans l'aorte anévrismale en passant par l'intérieur des artères fémorales. L'abdomen n'a pas besoin d'être ouvert et l'aorte n'a pas besoin d'être clampée. Seules deux ponctions ou petites incisions sont nécessaires au niveau des plis de l'aine.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
Il est grossièrement de 30 à 35 mm au niveau de l'aorte ascendante, de 25 à 30 mm au niveau de l'aorte descendante, de 20 à 25 mm au niveau de l'aorte abdominale.
Le traitement par chirurgie ouverte. Pour atteindre l'anévrisme, le chirurgien pratique une incision sur l'abdomen ou le flanc et il traite l'aorte en remplaçant l'anévrisme par un tube en tissu synthétique. 3 - Mise en place d'une prothèse synthétique qui permet le rétablissement du flux sanguin.
Traitement et Prévention
Selon l'emplacement de l'anévrisme, l'utilisation de médicaments comme des bêtabloquants peut servir à ralentir la progression de l'anévrisme, en particulier ceux de l'aorte. Le traitement principal d'une rupture d'anévrisme est une intervention chirurgicale d'urgence.
Un anévrisme est une dilatation localisée sur la paroi d'une artère. Il se caractérise par une bosse ou un gonflement dans une partie affaiblie de la paroi du vaisseau. Au fil des années, sous l'influence de la pression sanguine, l'anévrisme prend du volume et grossit comme un ballon.
Cet examen est principalement prescrit dans les cas qui suivent : Anévrisme de l'aorte abdominale. Anévrisme de l'aorte thoracique. Dissection aortique.
Il existe 2 possibilités de traitements : Une intervention chirurgicale par voie ouverte: remplacement du segment d'aorte dilatée par une prothèse après ouverture de l'abdomen.
La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.
Le problème, c'est qu'environ un AVC sur quatre survient pendant le sommeil. Les médecins n'ont donc aucun moyen de savoir quand les signes de l'AVC ont débuté. C'est le cas pour des milliers de victimes d'AVC chaque année.
L'AVC silencieux, ou l'absence de symptômes. Sourire asymétrique, faiblesse d'un côté du visage ou du corps, difficultés à s'exprimer… En règle générale, les signes de l'AVC sont relativement faciles à reconnaître. Mais il arrive que cette pathologie ne provoque aucun symptôme : on parle alors d'AVC silencieux.
Il s'agit d'une déchirure de la partie interne de l'aorte (appelée intima) où le sang s'engouffre, qui se répand ensuite dans la média (partie musculaire de l'aorte) en formant un hématome.