2 – L'objection « c'est trop cher ! »
De la même façon que pour l'objection « c'est cher », il faut isoler l'objection et verrouiller l'accord du client. Puis on argumente à nouveau sur les bénéfices du produit ou du service pour le client et son entreprise. L'objectif est d'augmenter la valeur perçue par le client.
Si votre prospect vous répond que votre solution est plus chère que les concurrents, dites-lui : « En effet, notre solution est plus chère. Cependant, j'ai bien compris que ce qui était important pour vous était… » Vous reprenez les principales motivations de votre interlocuteur.
Si vous refusez de lui faire un geste commercial, il va tout simplement s'en aller. Dans ce cas, étudiez plus en profondeur sa situation financière. Si vous trouvez que votre solution est trop inabordable pour lui, vous devez le disqualifier. Soit il a le budget mais souhaite obtenir une remise tant que c'est possible.
Pour refuser poliment le projet d'un client, exprimez-lui votre reconnaissance d'avoir pensé à vous et à votre entreprise. Restez toujours poli et courtois. Faites-lui également savoir que vous ne disposez pas, pour le moment, du temps/de l'expertise/des moyens nécessaires pour pouvoir mener à bien ce projet précis.
Dire non, doit se faire de manière directe en étant ferme ce qui vous permettra d'avoir confiance en vous. Bien évidemment, il ne faut pas dire non à tous de manière frontale. L'argumentation est impérative pour montrer que vous pensez avant tout au client et non à accumuler des contrats.
"Je suis ravi(e) que mon offre vous intéresse, mais pourquoi -25% ?" L'objectif est d'obtenir de votre interlocuteur les éléments factuels qui l'autorisent à faire cette demande. Vous serez ainsi capable de répondre aux objections formulées, voire d'obtenir la copie des devis concurrents.
Nous regrettons de ne pouvoir accéder à votre demande et étudier une nouvelle proposition (éventuellement : notre marge étant déjà très faible, il nous est impossible de la réduire encore). Notre devis n° XXX est donc le seul que nous puissions vous établir ...
Ecoutez calmement la demande de votre client jusqu'au bout, attachez-vous à rester le plus calme possible. Reformulez et faites préciser : l'objectif est de bien comprendre la demande. Utilisez la force du "POURQUOI ?" : questionnez pour comprendre ce qui motive le client à faire cette demande.
Pour obtenir une bonne remise, les phrases les plus simples fonctionnent bien : – « Si je prends plusieurs articles, vous pouvez me faire un prix ». – « Pour que je ne dépasse pas mon budget, vous pouvez me faire un geste sur cet article ».
Le prospect dit : “Je ne suis pas intéressé”. Faut que tu fasses ça : Avec une voix calme : “Je comprends.
Dans ce cas il suffit de sourire et de continuer à argumenter. La réponse à l'objection doit être concise et brève. Plus vous donnez d'arguments, plus vous risquez une nouvelle objection et l'entréeedans un débat polémique, le client se prenant au jeu. Faites des phrases très courtes et utilisez des mots simples.
Ripostez plutôt par une question, vague mais essentielle : «Quels sont vos enjeux cette année ?» Vous l'encouragez ainsi à parler de ses objectifs. Et il pourrait bien, de lui-même, identifier des manques que vos suggestions pourraient combler, alors qu'il pensait n'avoir besoin de rien.
# 1 : Dites-le de vive voix
Vous devez assumer votre non et pour cela, le dire en face à face. Bannissez le mail et répondez lorsque vous êtes seul(e) avec la personne et mettez-vous dans une posture d'égal(e) à égal(e). Pas question que l'un soit assis et l'autre debout.
[Civilité], Nous sommes reconnaissants du geste commercial que vous avez fait suite à notre commande [Numéro] du [date] et souhaitons vous en remercier. Vous avez en effet eu l'amabilité de nous faire bénéficier de [préciser le geste commercial accordé], [suite à notre demande/sans que nous en ayons fait la demande].
Dites toujours non à une idée, jamais à une personne.
C'est la meilleure chose à faire pour qu'il se braque. A éviter donc. Plutôt que de dire "Tu n'as pas pensé à ceci", dites plutôt "je pense qu'il serait pertinent d'approfondir tel point".
Cher (Monsieur, Madame), Nous avons bien pris en compte votre courrier (mail) du (date) concernant votre commande du (date), qui ne vous a pas apporté toute satisfaction. Nous vous présentons tout d'abord nos excuses pour ce désagrément et vous assurons de toute notre compréhension face à votre mécontentement.