Tenez compte des sentiments de votre interlocuteur et choisissez une approche aimable, et non menaçante. Utilisez des mots constructifs, en particulier si vous donnez des conseils ou demandez à quelqu'un de faire un changement. Validez ce que la personne ressent, évitez de l'accabler, et évitez de porter des jugements.
La première règle est de ne pas réagir à chaud, sous le coup de l'émotion, en s'aidant éventuellement d'un réflexe "Stop". Se laisser du temps permet de prendre du recul pour mieux comprendre ce qui se joue et élaborer la stratégie la plus adaptée pour amener l'autre à changer.
Par exemple : Cela me déçoit et m'agace. Exemples de sentiments : cela m'irrite, m'inquiète, me met en colère, m'énerve, me fait peur, m'attriste, me désespère, me déprime, m'offense, m'horrifie, m'intimide, me rend hystérique, me peine, m'ennuie, me refroidit, m'enrage, me consterne, me frustre, etc.
De manière générale, employez plutôt des phrases qui commencent par “je” plutôt que par “tu” : vous limiterez ainsi les risques ! Ne faites pas de critique si vous êtes encore énervé : vous risquez de dire des choses que vous regretterez, ou vous transmettrez votre agressivité à votre interlocuteur.
Critiquez l'acte de la personne et non la personne. Sachez que la personne peut commettre une erreur, mais elle n'est pas elle-même une erreur. Montrez à la personne que votre reproche ne porte pas préjudice à l'estime que vous lui portez. Dans de nombreux cas, vous avez vous aussi votre responsabilité.
Votre patient doit rester centré sur le sujet de la critique. Même principe et même règles dans sa réponse face à la critique. C'est-à-dire, de ne pas être agressif, d'essayer de ne pas être sur la défensive mais, au contraire, de simplement dire ce qu'il pense et ce qu'il ressent de manière la plus claire possible.
Dans ce cas précis, il vous suffit d'accepter simplement avec un sourire et de ne pas relancer. Ainsi, vous pouvez tout simplement répondre par « Tant mieux, cela semble résolu alors autant passer à chose » avec un sourire.
Vous pouvez simplement dire que vous avez compris et entendu. Si nécessaire, vous excuser et demander comment solutionner le problème. Si vous considérez le reproche injustifié ou déplacé (qu'il s'agisse du reproche lui-même ou de la manière de le communiquer), n'hésitez pas à le dire.
L'hyperémotivité apparaît au fur et à mesure qu'une personne avance dans sa vie, c'est une construction progressive. Elle est généralement détectée très jeune, on trouve alors l'enfant trop introverti ou au contraire extraverti, ou colérique.
Dire: «J'ai honte de ce que j'ai dit» ou «je suis triste de t'avoir blessé» peut dissiper la tension liée à la situation. Il est important également de faire comprendre à l'autre que l'on comprend l'avoir blessé. Rassurez la personne en lui disant que vous avez retenu la leçon et que cela ne se reproduira plus.
Vous pouvez aussi choisir de dire: " je trouve qu'on est si différents, on a peu de choses en commun" et rompre là. Mais si vous dites: "vous me rendez mal à l'aise", la personne va vous demander pourquoi, et le problème, c'est que dans la plupart des cas, on ne le sait pas.
À faire : commencer ses phrases par « Je »
En commençant vos phrases par « Je » (« J'ai l'impression… » ou « Je pense que… » plutôt que « Vous avez dit/Tu as dit… » ou « Vous avez fait/Tu as fait… », par exemple), vous exprimez votre opinion en vous focalisant sur la situation et non sur la personne dont vous parlez.
Donc tu commences par du positif, tu commences par remercier la personne. Pour ça, tu peux dire : « Merci d'avoir pensé à moi » ou encore « merci pour l'invitation », « j'apprécie l'invitation » ou encore « c'est gentil d'avoir pensé à moi ». Ensuite, on s'excuse pour le refus sans mentir, bien sûr.
Restez calme, ne répondez pas et bien sûr ne l'agressez pas. Si votre interlocuteur voit que vous restez stoïque et impassible à ses critiques, il sera décontenancé et ses critiques vont s'évaporer rapidement et il restera silencieux.
Les personnes qui n'acceptent pas les critiques négatives fondées manquent souvent d'objectivité et s'imaginent généralement que l'on s'attaque directement à elles. Pourquoi pensent-elles cela ? Parce qu'elles sont touchées dans leur orgueil et n'arrivent pas à admettre qu'elles ne sont pas parfaites.
N'intensifiez pas le dialogue par la confrontation. Laissez-là plutôt avoir son opinion. Respectez son opinion, ou du moins donnez l'impression de la respecter (même si c'est un peu faux). Répondez calmement, rationnellement et surtout gentiment et poliment.
La meilleure façon de leur répondre serait de garder le silence. A ce moment il se quoi faire et ignore l'état d'esprits dans lequel vous vous trouvez. Or en cherchant à répondre d'ailleurs une réponse qui serait sans doute pas douce vous vous faites du mal et augmenter la haine.
Bien à l'écoute de la parole dite par l'autre, en phase avec lui et avec ses dires, vous pourrez donc, d'autant mieux, y répondre avec à-propos. Autre clé : plus vous serez cultivé, plus vous serez au courant des actualités, plus vous parviendrez à répliquer avec justesse.
Paranoïaques et inhibés sont les plus touchés
« Il y a trois grandes familles de personnes très susceptibles à la critique, explique la psychologue clinicienne Marie Haddou. D'un côté, les paranoïaques qui sont très vigilants. Ils remarquent des choses que nous ne voyons pas et ont un sentiment de persécution.