Lors d'un effort, léger ou intense, il faut garder la bouche ouverte ou entre-ouverte, pour l'inspiration comme pour l'expiration. Ne respirer que par le nez vous protège des poussières, certes, mais pendant l'effort, l'orifice est trop étroit pour que l'air rentre sans effort supplémentaire.
« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
La dyspnée d'effort est liée à la défaillance de l'un des maillons du transport de l'oxygène dans le corps : système respiratoire, système de transport de l'oxygène (anémie), système cardiovasculaire (cœur et vaisseaux), les muscles et leur système énergétique au niveau cellulaire.
La cadence de pas idéal étant de 180 pas/min, la cadence de respiration idéale est d'une inspiration tous les deux pas et d'une expiration également tous les deux pas. Il s'agit en fait de la fréquence de respiration dite « 2/2 » ou le cycle respiratoire (inspiration + expiration) dure 4 pas.
Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
Pire, de longs footings peuvent même rapidement vous causer des douleurs chroniques, notamment au niveau des articulations, et des déséquilibres musculaires. Ce n'est pas un hasard si chaque année, 79% des coureurs sont mis à l'écart d'une compétition du fait d'une mauvaise blessure.
Une seule solution existe pour progresser : l'entraînement. Pour courir plus vite, il ne faut pas avoir peur de se mettre en difficulté. Vous devez habituer votre corps à une intensité qu'il ne connait pas encore. Si cela peut paraître délicat, accrochez-vous au cours de vos entraînements, les résultats arriveront.
Améliorer son cardio en course à pied : les points à retenir
S'entraîner très régulièrement (au moins 3 fois par semaine) Privilégier des séances difficiles où le cardio est haut pour l'inciter à se renforcer (en gros les séances de difficulté 3 à 5 que tu retrouves chaque semaine sur le Campus)
Faire de l'exercice
Marche, vélo, jardinage... l'activité physique améliore les capacités respiratoires. Le yoga ou l'apnée aident à ralentir et à contrôler le souffle. Pour les activités d'intérieur, bien aérer avant, pendant et après.
Durant un test de la capacité de diffusion pulmonaire, vous inspirez une petite quantité de gaz par un embout buccal fixé à un tube. Vous retenez votre souffle pendant environ 10 secondes, puis vous expulsez le gaz. L'air est collecté dans le tube et examiné.
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Comment évaluer son niveau ? Une solution simple et rapide pour évaluer son niveau en course à pied consiste à déterminer sa VMA. Elle correspond à la Vitesse Maximale Aérobie et elle s'exprime en kilomètre par heure (Km/h). Pour faire simple, il est possible de tenir en moyenne pendant 6 minutes cette vitesse.
On courrait en effet plus vite sur la pointe des pieds, utilisant plus de muscles et le ressort naturel du talon d'Achille (je vous la fais courte). De plus, le choc avec le talon étant beaucoup moins violent, on abîme moins ses articulations.
5 à 10 minutes pour bien s'échauffer
Il faut commencer par mobiliser vos articulations avec des étirements dynamiques (chevilles, hanches, dos) puis engagez et activez vos muscles (fessiers, abdominaux, ischio-jambiers) puis augmentez votre fréquence cardiaque et votre température corporelle", détaille Adrienne.
D'abord, il s'agit d'un excellent moyen d'affiner sa silhouette : "D'un point de vue physique, elle permet de brûler efficacement des calories : on considère qu'une heure de course à pied à 10km/h pour une personne pesant 60kg permet de brûler environ 600 calories.
Bonne posture pour courir
C'est important car une mauvaise posture peut alors créer des tensions. Si vous cambrez le dos, votre poids du corps aura tendance à être plutôt vers l'arrière, ce qui augmentera le risque de frapper le sol avec le talon.
En pratique: il faut courir au moins deux fois par semaine, au minimum 30 minutes entre 60 et 70% de votre FCM si vous êtes sédentaire ou débutant. Entre 50 et 55% de votre FCM si vous avez plus de 4 kilos à perdre. Mais jusqu'à 75% de votre FCM si vous êtes déjà bien entraîné.
Comment tenir une course de 5km ? Pendant la course, gardez votre rythme, sans vous laisser influencer par celui des autres coureurs. Pour tenir sur la durée, essayez de ne pas dépasser 90 % de votre fréquence cardiaque maximale (FCM) pendant le 1er kilomètre.
La course à pied est l'activité physique par excellence. Cette pratique très complète met en activité aussi bien les articulations qu'un grand nombre de muscles comme ceux de la voûte plantaire, les muscles dorsaux, les mollets, les quadriceps, les ischio-jambiers et les fessiers.
Dans l'absolu, la dose optimale de course à pied se situe autour de 50 km par semaine couverts en 4 (si vous comptabilisez moins de 2 ans de pratique) voire 5 séances hebdomadaires (plus de 2 ans de pratique).
Sortez légèrement la poitrine pour diminuer la pression exercée sur le diaphragme et lui permettre de se relâcher davantage. Placez les deux pieds sur le sol. Penchez légèrement la poitrine vers l'avant. Posez les coudes sur les genoux.