La dépendance à l'alcool est souvent un révélateur de difficultés profondes et un changement d'habitudes de vie dont la résolution est rarement instantanée. Reconstruire un nouvel équilibre sans alcool prend souvent quelques années. Entre-temps, des rechutes sont tout à fait possibles.
La rechute, une situation fréquente
«Une consommation sans risque n'existe pas, ajoute l'intervenante. Et la rechute est quelque chose qui survient assez fréquemment. Les gens qui terminent une cure doivent tout changer de leur vie: leur entourage, leurs habitudes. C'est extrêmement difficile.
SANTÉ. Un ancien alcoolique qui s'est sorti de cette maladie, peut-il reboire un verre de temps à autre ? Pierre Veissière, psychologue, démontre qu'il n'y a malheureusement pas d'entre-deux lorsqu'on a déjà été dépendant à l'alcool.
Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence. Après 24 heures, les symptômes de sevrage atteignent un pic et, après trois jours, le pire est passé. Cependant, les idées noires et l'insomnie peuvent persister pendant plusieurs semaines.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit « cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie ». On appelle cela « le déclic« .
La reprise de consommation d'alcool est fréquente lors d'un sevrage. Aux yeux de nombreux spécialistes, elle fait partie intégrante du processus de soins. C'est pourquoi recommencer à boire alors que vous étiez parvenu à arrêter ne signifie absolument pas que vous n'y arriverez jamais complètement.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
Les symptômes de sevrage les plus connus sont : tremblements, transpiration, anxiété et nervosité, angoisse, sentiment de «malaise», insomnie, nausées et vomissements. Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
On évoque aussi la «rechu te sèche» (cuite sèche, ivresse mentale), lorsque la personne qui était dépendante de l'alcool re trouve ses anciennes habi tudes de penser, de vivre et de se com porter, mais sans con sommer de l'alcool.
La personne alcoolique prend de mauvaises décisions sans en être consciente. Elle est persuadée qu'elle se contrôle alors qu'elle n'attire que les ennuis personnels et professionnels. Quand elle est enfin consciente de cette réalité, elle se remet à sa consommation abusive pour surmonter l'échec.
En effet, lorsqu'une personne est en sevrage d'alcool, elle peut ressentir des tremblements, des sueurs, de l'anxiété, de la dépression, des nausées, voire un état de malaise et des douleurs abdominales, durant les deux premiers jours.
On parle de rechute lorsque, après avoir repris normalement le travail dans les conditions habituelles de son contrat, le travailleur retombe, à la suite de la même maladie ou du même accident, en incapacité de travail dans les 14 jours calendrier qui suivent la fin de l'incapacité.
1. Reprise évolutive d'une maladie qui était en voie de guérison. 2. Action de retomber dans un mal, dans une mauvaise habitude.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Chez le malade alcoolique, le déni concerne la perte de contrôle par rapport à la consommation, le déni de souffrance (la sienne, la souffrance familiale et plus généralement le déni du rôle de l'alcool en général dans chaque problème). Il existe une échelle du déni élaborée par Green et Goldsmith (1988).
Cernes gonflés, teint gris, rougeurs… autant de petits désagréments qui, à terme, laissent des marques visibles sur notre visage. Le bon geste en cas d'excès : l'eau est toujours la meilleure amie des excès. Par ailleurs, put opter pour une monodiète ou des jus detox pendant une journée afin de purifier son organisme.