Ne saturez pas le sol en eau, humidifiez-le simplement en profondeur. Puis, utilisez un râteau de jardin robuste et commencez à ratisser la terre jusqu'à ce que la surface soit lisse. Effectuez un mouvement de va-et-vient, en brisant les mottes de terre au fur et à mesure que vous ratissez.
Pour améliorer la structure du sol et assouplir la terre, la rendre plus perméable, il faut apporter de la matière organique, notamment du fumier de cheval, de vache ou de mouton par exemple et du compost, enfouis à faible profondeur. Le fumier composté a un pouvoir asséchant, il se répand tous les 3 ans (4 kg/m²).
La bêche est un grand classique pour retourner la terre de votre jardin. Un peu comme une pelle, mais en forme de rectangle, elle vous permet de retirer rapidement des bottes de terre. Il ne vous restera plus qu'à “casser” ses dernières et éparpiller la terre sans la tasser.
En sol caillouteux, il est important de pratiquer des arrosages moins fréquents mais copieux, qui iront en profondeur et encourageront les végétaux à enfoncer leurs racines plus loin dans le sol : pour cela, remplissez à ras bord la cuvette d'arrosage et laissez l'eau s'infiltrer peu à peu dans le sol.
La fourche-bêche est bien sûr l'un des outils les plus utilisés pour travailler le sol. Pratique, elle rentre facilement dans le sol et permet de le retourner sans l'abimer. Le louchet est utilisé pour un travail en profondeur afin de retourner la terre sur une grande surface.
En sol pauvre, caillouteux, les meilleurs choix sont les poiriers greffés sur cognassier de Provence, les poiriers, pruniers et pommiers greffés sur franc, les pruniers greffés sur Myrobolan. En sol acide vous opterez pour des cerisiers, poiriers, pommiers greffés sur franc, des pruniers greffés sur Myrobolan.
La fourche à bêcher est un outil robuste composé de dents permettant de retourner et ameublir la terre lourde dite dure (argileuse).
Bêche : la bêche fait partie de l'outillage de jardin basique. Elle intervient dans le bêchage simple et le bêchage double. Bêcher consiste à retourner la terre et à briser les mottes de terre compactes. Elle se décline également en fourche à bêcher, à préférer dans le cas des sols argileux.
Retourner la terre déstructure le sol
Le fait de retourner le sol modifie la structure en couches du sol qui ont toutes leurs faunes et leur flores propres : à chaque niveau de profondeur, la vie des micro-organismes est alors perturbée.
La charrue est l'atout principal d'un motoculteur, car elle permet de retourner la terre en profondeur, ce que ne font pas les fraises d'une motobineuse. Le labour se pratique généralement en automne tandis que l'aération de la terre avec une motobineuse plutôt au printemps.
Incorporer du compost, tel est le meilleur moyen d'alléger et d'enrichir un sol lourd. Dès le printemps, faire des apports en surface pour semer directement dedans ou mélanger à de la terre, si vous cultivez des légumes peu gourmands.
Pour alléger un sol argileux, la vraie solution est d'y mélanger une bonne quantité de matière organique: 5, 10, 15 cm ou plus de bois raméal fragmenté, de feuilles mortes déchiquetées, de paillis forestier, de compost, de fumier, etc.
Une terre lourde, dite aussi terre argileuse, est une terre qui retient l'humidité (grâce à la forte proportion d'argile qu'elle contient, qui absorbe et fixe l'eau), avec pour conséquences : Une terre lourde est une terre très collante lorsqu'elle est humide.
Vous pouvez acheter facilement un motoculteur dans la grande surface du coin qui vous permettra de retourner la terre sans grand effort physique (vous ne devez plus creuser avec une bêche, c'est le motoculteur qui fait tout le boulot).
Pour la profondeur, tout dépend de ce que vous souhaitez y cultiver. Si ce sont des laitues et des radis par exemple, creusez au moins 20 cm de profondeur. Mais pour les plantes vivaces et les légumes-racines, il vous faudra aller plus profond, de 30 à 45 cm.
La pioche est très efficace pour creuser profondément la terre. Vous la reconnaissez à sa double tête : sa longue dent pointue est associée à une panne à l'autre extrémité. On utilise la pioche pour racler le sol, casser ou enlever une pierre enfoncée dans le sol et ameublir le terrain.
Pour ceux qui n'ont pas le souhait ou la possibilité d'intervenir sur la qualité de leur sol, sachez qu'il existe des végétaux qui apprécient les terres pauvres : pin sylvestre, chêne, amélanchier, cornouiller, genévrier, genêt, viorne, chèvrefeuille, althéa, giroflées d'été, giroflée ravenelle, cinéraire maritime, ...
Le poirier apprécie un sol argileux frais, fertile, profond et bien drainé. Evitez les sols sableux : le poirier est moins tolérant que le pommier à la sècheresse. Sa culture s'avère également difficile en sol trop acide ou trop calcaire.
Le sable de rivière, en revanche, est parfait pour alléger ou drainer un substrat. Il est vendu en sac de moins de 20 kg dans les jardineries ou chez les marchands de matériaux et disponible pour une somme modique en vrac ou en big bag d'environ 1 m3, soit un poids de 1,500 kg.
Cela peut se faire en y ajoutant : - un mélange de sable de rivière, de compost bien mûr et de fumier (cheval) à l'automne, avant le bêchage de la terre. - un semis d'engrais verts, ceci apporte de l'azote au sol. De plus, le système racinaire aère le sol ce qui aura tendance à rendre la terre un peu plus légère.