Successivement choisi pour représenter l'assemblée des habitants non corporés de la ville d'Arras (23- 25 mars ) puis celle des électeurs du Tiers état de la ville (26- 29 mars ), il est élu, le 26 avril 1789 , par l'assemblée électorale d'Artois, parmi les huit députés du Tiers état.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Il fait de sérieuses études, d'abord chez les oratoriens d'Arras, puis comme boursier à Louis-le-Grand (1769). Rentré dans sa ville natale, il devient avocat au Conseil d'Artois (1781) et juge au tribunal épiscopal.
Ses principes de fonctionnement sont présentés par Robespierre à l'Assemblée en décembre 1793. Le gouvernement révolutionnaire est la seule forme de gouvernement capable de mettre fin à la guerre et de faire triompher la Révolution.
Robespierre est avocat dans le nord de la France lorsqu'il est élu député du tiers-état d'Arras. Il devient président de l'important club des jacobins où il est surnommé rapidement « l'incorruptible ». C'est un des principaux artisans de la Terreur car il veut empêcher par tous les moyens un échec de la Révolution.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Biographie courte de Maximilien de Robespierre - Né le 6 mai 1758 à Arras (Pas-de-Calais) et mort le 28 juillet 1794 à Paris, à 36 ans. Cet avocat, élu député du Tiers-Etat aux Etats généraux de 1789, membre du club des Jacobins et chef des Montagnards, fut l'une des plus grandes figures de la Révolution française.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Le 10 juin 1794, l'avocat et homme d'affaires Georges Couthon rédige la loi du 22 prairial sous l'impulsion de Robespierre. Cette loi fait encore monter d'un cran le régime de la Terreur en France, avec la réorganisation du tribunal révolutionnaire.
Robespierre devient alors une grande figure démocrate, fervent révolutionnaire défendant notamment l'abolition de l'esclavage, le droit de vote pour un plus grand nombre de personnes, la fin de la monarchie et surtout l'égalité des droits. On lui prête rapidement le surnom d' « Incorruptible ».
Le 31 mars 1790, Maximilien de Robespierre est élu président du Club des Jacobins. C'est ainsi que le futur « dictateur » sort de l'anonymat des 1139 députés de l'Assemblée Constituante.
Maximilien Robespierre et le règne de la Terreur. En juillet 1793, après l'expulsion des Girondistes de la Convention nationale, les chefs du Club des Jacobins, Maximilien Robespierre et Saint-Just, sont élus au Comité.
Robespierre atteint le sommet de sa puissance en juin 1794, en étant élu président de la Convention nationale grâce au soutien de la Commune de Paris.
La chute de Robespierre est consécutive à une série d'événements qui se sont déroulés du 8 thermidor an II ( 26 juillet 1794 ) vers midi, au 10 thermidor ( 28 juillet ).
Par ailleurs, pour définir la ligne à suivre (mieux précisée dans les discours de décembre 1793 et de février 1794) [7][7]« Sur les principes du gouvernement révolutionnaire » (5 nivôse…, il suffit de comprendre et de se répéter que « les ennemis de la République sont tous les hommes corrompus ».
1"La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu"1. Par ces mots, Robespierre justifiait le moyen révolutionnaire de la terreur tout en le circonscrivant fermement dans son principe.
Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : « La République est morte ; les brigands triomphent. » Au terme d'une nuit de violences, Robespierre est finalement renversé. Le régime de la Terreur s'achève enfin, après que soixante-quinze membres de la Commune ont été guillotinés.
On estime qu'environ 500 000 personnes étaient membres du club des Jacobins entre 1790 et 1799. Robespierre s'est imposé comme leader de la Révolution pendant la crise politique de 1792. L'Assemblée législative était la nouvelle assemblée ou le nouveau parlement des révolutionnaires français.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Les guerres de Vendée débutent en 1793
Mais c'est en 1793 que tout bascule, à cause de la conscription. Le pouvoir souhaite enrôler 300.000 hommes et les Vendéens refusent de se plier à cet ordre. Le 10 mars, une émeute meurtrière éclate à Machecoul quand les représentants de l'État viennent enrôler les paysans.
Dans une intervention qui suit celle de Danton, Robespierre reprend le terme de terreur : « Que le glaive de la loi, planant avec une rapidité terrible sur la tête des conspirateurs, frappe de terreur leurs complices !
Robespierre fit très vite connaître ses idées, qui passaient pour démocratiques; honnête, scrupuleux, travailleur acharné, il fut élu en 1789 député du Tiers État à l'assemblée des États généraux. Il s'établit alors à Paris et commença la carrière politique qui devait le mener au pouvoir et à la mort.
Le 21 septembre 1792, l'Assemblée législative est remplacée par un nouvel organe, la Convention nationale. Robespierre, élu député de Paris, y siège 11. Il est l'une des principales figures de la Montagne, avec Danton et Marat. Il combat violemment les Girondins hostiles au procès puis à l'exécution de Louis XVI 12.