Associé à la figure de de Gaulle, le combat des Français libres est lui aussi exemplaire car il témoigne de la volonté de tout faire pour rester fidèle à un idéal. L'attachement à cette France érigée en mythe est perçue chez eux comme une foi dans l'imaginaire qui est à l'origine de toute création.
Gary, Pour Sganarelle (1965), Paris, Gallimard, Folio, 2003,…. » Son identité historique, c'est l'enfant juif, russe, immigré, refoulé de partout, dont il ne voulait pas rester prisonnier. « D'une manière générale, j'écris pour me débarrasser de moi-même. Non pour me retrouver.
Las d'être la cible de critiques le considérant réactionnaire, du fait de son passé de diplomate gaulliste, il invente une écriture vive et drôle, à rattacher au courant post-moderniste, sous le nom de plume d'Emile Ajar.
Romain Gary se réjouit de ses deux prix Goncourt et de son pied de nez au monde littéraire. Écrit sous le pseudonyme d'Émile Ajar, La Vie devant soi est une réflexion sur la vieillesse mêlant humour et franc parler.
Romain se consacre à l'écriture, afin d'atteindre la gloire attendue. Il fait aussi ses premières expériences d'homme, provoquant la fierté de sa mère.
a) Romain Gary attribue ici un rôle historique à sa mère : celui d'avoir précédé Charles de Gaulle de deux jours par son propre appel à la résistance et au refus de la défaite.
Un roman psychologique
Promesse de la mère aux fils (un avenir brillant et radieux, des exploits, des succès, l'amour inconditionnel…) à laquelle répond tacitement la promesse du fils à la mère, celle de ne pas la décevoir et de répondre à ses espoirs aussi fous soient-ils.
Le manuscrit révèle bien cette inspiration quasi divine qui l'a guidée : il y écrit à la va-vite des phrases longues et pleines de ratures, comme une course contre la montre : il faut pouvoir tout dire et il faut aller vite pour ne rien perdre.
La vie devant soi, un livre sur l'amour
À l'unanimité, le fil rouge qui conduit le lecteur page après page est l'amour, l'amour entre Momo et Madame Rosa, décrite par Pauline* comme « une femme âgée dans un état de légume dont le corps lâche de partout ».
Il convient de distinguer le temps des faits (l'époque dont on parle, l'enfance par exemple) et le temps de l'écriture (la période au cours de laquelle l'auteur écrit). Le plus souvent, de nombreuses années les séparent. Le souvenir, les mécanismes de la mémoire sont des thèmes fréquents de l'autobiographie.
Émile Ajar
Romain Gary est ainsi le seul écrivain à avoir été récompensé deux fois par le prix Goncourt, ce qui est officiellement impossible en vertu des règles de ce concours.
Le réalisme (1830 - 1890)
Le réalisme s'oppose au romantisme. Les auteurs s'inscrivant dans ce courant veulent faire de la littérature un reflet de la société. Ils limitent donc le plus possible la différence entre l'histoire qu'ils racontent et la réalité.
"Romain Gary utilisait les pseudonymes par goût de la provocation mais aussi parce qu'il avait une idée de la littérature, celle du +roman total+ où l'auteur devient le personnage de son livre", explique à l'AFP Mario Baudino.
Le lien entre une mère et son fils
Pourtant, pour le lecteur ce livre apparait comme une autobiographie à travers divers éléments qui viennent étayer cette thèse. Le thème central du roman reste bien évidemment l'amour maternel entre une mère et son fils. La mère de l'écrivain est le personnage principal du livre.
La Promesse de l'aube résumé par chapitre. Le roman s'ouvre sur le personnage principal, Romain, à l'âge adulte. Il se rappelle ses adieux à sa mère et promet de lui rendre hommage, de faire vaincre l'amour face à la haine.
Hamil est d'origine algérienne (« Monsieur Hamil nous vient d'Alger où il a été il y a trente ans en pèlerinage à la Mecque » (Chapitre 4, p. 41). Ancien marchand de tapis, il est désormais à la retraite et passe la plupart du temps dans le café de M. Driss, en bas de l'immeuble où habite Momo.
Le titre : " La vie devant soi " est un titre qui représente bien l'histoire car Momo malgré sa jeunesse tombe amoureux d'une vielle femme il va donc etre contraint a suivre sa vielle dames il ne profite pas de sa vie de jeune garcon.
Monsieur Yoûssef Kadir est le père de Momo. Proxénète, il a tué la mère de Momo dans une crise de folie et a été interné.
Le personnage du Mahoute est évoqué de façon comique dans le paragraphe 1. Son nom bizarre (voir ligne 134) qui ne veut rien dire, sa maladie, son diabète, ses origines, ses activités illégales, ses allers-retours à Marmottan en cure de désintoxication qui prouve son addiction.
Alors que l'action du roman se situe dans le Paris populaire du quartier de Belleville, Edoardo Ponti fait le choix de la situer dans l'Italie contemporaine, dans une ville portuaire baignée de soleil.
Momo a rencontré madame Nadine pour la première fois dans un cirque, mais il ne lui a pas beaucoup parlé.
Un jour Roman confie que les enfants ont insulté sa mère. Celle-ci lui répond que désormais, quand l'honneur de sa famille est insulté, il ne doit pas rentrer sans s'être battu.
Elle évoque pour nous quelques traits de l'insaisissable Romain Gary (1914-1980), qui fut résistant, aviateur, Compagnon de la Libération, diplomate, scénariste et avant tout écrivain. Qu'aurait dit Romain Gary de son entrée dans « la Pléiade » ? Mireille Sacotte Il aurait été très fier. Il aimait les honneurs.
Chapitre 42
La guerre terminée il n'a de cesse d'aller conter ses victoires à sa mère, mais il ne la trouve pas. Morte depuis 3 ans déjà, elle avait écrit à l'avance 250 lettres qui lui ont été envoyées régulièrement. Fin du résumé de La promesse de l'aube de Romain Gary.