RÈGLES DE PRUDENCE SUR ROUTES GLISSANTES
Conduisez lentement, sans à-coups (accélération, coup de frein) et sans coup de volant. Évitez tout dépassement trop rapide et trop brusque. Bref, conduisez en souplesse ! Anticipez tous les dangers en regardant bien la route et ses dangers possibles.
Si vous roulez sur une plaque de verglas et que vous dérapez, contre-braquez. Si vos roues arrière dérapent vers la droite, tournez le volant vers la droite. Si vos roues arrière dérapent vers la gauche, tournez le volant vers la gauche. Ne lâchez jamais le volant et ne freinez pas car cela pourrait bloquer vos roues.
Si vous avez l'impression de perdre le contrôle de votre véhicule, gardez votre sang-froid et braquez le volant dans le sens de la glissade. Les pneus neige ou les chaînes ne suffisent pas pour rouler en toute sécurité sur une route verglacée. Les pneus à crampons sont les seuls à être efficaces en cas de verglas.
En cas de neige, de verglas ou de pluie, adaptez votre vitesse à l'état de la route et, en tout état de cause, ne dépassez pas les limitations de vitesse qui sont abaissées lorsque la chaussée est mouillée : 110 km/h sur autoroute (au lieu de 130 km/h), 100 km/h sur les rocades (au lieu de 110 km/h), 80 km/h sur les ...
Apprendre à freiner sur le verglas
Là encore, si vous devez freiner, appuyez tout doucement sur la pédale de frein. Si vous freinez brusquement, vos roues vont tout simplement glisser ! Si vous devez ralentir votre allure, mieux vaut utiliser le frein moteur en rétrogradant vos vitesses.
Comment conduire sur route enneigée et verglacée
Accélérez doucement en utilisant les premières vitesses et passez à une vitesse plus élevée de manière aussi rapide que possible. Gardez une vitesse modérée, soyez attentif aux dangers éventuels et prenez le temps nécessaire pour freiner et changer de direction.
Évitez à tout prix les coups de frein brusques, déclencheurs de perte d'adhérence donc de patinage. Privilégiez avant tout le frein moteur et si vous devez ralentir, freinez très doucement pour éviter de bloquer les roues. Et surtout, ne freinez pas en tournant les roues, vous risquez de filer tout droit.
Pour trouver le point de patinage, il suffit de débrayer puis de relever lentement votre pied de la pédale d'embrayage. Arrêtez-vous lorsque vous sentez que votre voiture commence à trembler. C'est à ce moment-là que vous avez atteint le point de patinage : ne montez pas plus haut, ne descendez pas plus bas.
1- Verglas, neige : chaussures et des semelles adaptées
Privilégiez les semelles en caoutchouc ou en crêpe, car elles ont une meilleure adhérence en cas de neige ou de sol mouillé. Surtout, évitez les chaussures à talon moins stables avec lesquelles vous risqueriez de glisser.
En hiver, lorsque le sol est à une température négative et qu'il y a de l'eau sous forme liquide qui le touche (via des précipitations ou une fonte partielle des neiges), alors l'eau se transforme en glace. C'est cette mince couche de glace qui est appelée verglas – d'hiver, car il en existe un d'été.
Sur le verglas, avec de bons pneus, vous aurez une meilleure traction et donc, une meilleure adhérence. L'idéal est d'installer à temps des pneus d'hiver (« pneus froids »). Rappel important : il ne faut jamais conduire sur route glissante avec le régulateur de vitesse enclenché !
Les neiges humide et mouillée sont les plus dangereuses. La neige sèche, fréquente en montagne, se forme par temps très froid, avec des températures inférieures à -5°C. Légère et poudreuse, elle contient peu d'eau liquide. La neige humide ou collante est la plus fréquente en plaine.
Afin d'éviter ou de limiter la formation de givre pendant la nuit, l'idéal est de mettre en place une couverture ou une bâche de protection pour pare-brise. Il en existe de toutes sortes, en magasin ou en ligne. Certaines se fixent avec des crochets, d'autres sont prises dans les fermetures de portières avant.
Sur une route enneigée ou verglacée, l'adhérence étant fortement diminuée et les distances de freinage quadruplées, prévoyez d'augmenter l'espace de sécurité qui vous séparent des autres automobilistes, limitez votre vitesse et conduisez toujours en souplesse et sans accoup.
Les véhicules calent lorsque les usagers n'appuient pas suffisamment longtemps sur l'embrayage au moment de l'accélération pour impulser la vitesse adéquate au moteur. Pour éviter de caler, il suffit d'atteindre le point de patinage et de ne pas se précipiter.
Rassurez-vous afin d'être à l'aise en conduisant
Commencer par des trajets simples, ne pas se fixer des objectifs difficiles à atteindre. Peut-être aussi privilégier les chemins que vous connaissez bien. C'est le meilleur moyen d'être à l'aise en conduisant. Être rassuré est très important.
1) Avec le pied gauche, on appuie à fond sur l'embrayage donc on débraye à fond, sans lâcher le frein. 2) On passe la 1ère vitesse. 3) S'il y a le frein à main, on l'enlève maintenant. 4) Le pied droit pivote sur l'accélérateur, on accélère à 1500tr/min environ.
En outre, le fait de conduire en sous-régime est très mauvais pour le moteur de votre voiture. Cela entraîne une usure prématurée du moteur, qui peut causer des pannes très graves et avoir de lourdes conséquences sur l'état mécanique de votre voiture. Ne prenez pas de risque, adoptez une conduite souple !
"Pas de coups de volant, pas de gros coups d'accélérateur, pas de gros coups de frein. On conduit avec un œuf sous l'accélérateur et sous la pédale de frein". Si jamais votre voiture perdait son adhérence sur la route, ne paniquez surtout pas.
Accélérez doucement, roulez à bas régime et passez la vitesse supérieure dès que possible. S'arrêter en seconde contribue également à réduire le patinage. Tout doit être fait doucement et lentement : freiner, braquer, accélérer et même passer les vitesses.
Lorsque l'eau se transforme en glace, elle passe de l'état liquide à l'état solide. Les molécules d'eau s'organisent de manière très particulière à l'état solide. Si l'on rajoute du sel, celui-ci s'interpose entre les molécules d'eau et les empêche de se ranger convenablement : l'eau reste alors à l'état liquide.
Comme les gouttes de pluie peuvent rester liquides jusqu'à −39 °C si elles ne rencontrent pas de noyaux de congélation, cette pluie gèlera au contact de tout objet sous le point de congélation et formera du verglas (ce processus prenant du temps le verglas n'est pas uniforme).