« Toé, mon p'tit crisse! » (Toi, mon petit garnement !) « J'm'en crisse! » (Je m'en fous !) « J'm'en contre-crisse! » (Je m'en contre-fous !) « Au plus crisse! » ou « Au p.c.! » ou « Au plus sacrant! » (Au plus vite !)
L'originalité linguistique du sacre au Québec
En troisième lieu, il faut signaler la multiplication des euphémismes. En effet, à partir d'une quinzaine de mots religieux (dont les principaux sont : Christ, Vierge, hostie, calice, tabernacle, ciboire, calvaire, sacrement, baptême), plus de 2000 mots ont été recensés.
Exclamation d'étonnement, de surprise ou aussi de mécontentement.
Tabarnak : C'est un juron québécois, en référence au tabernacle d'église. Dans l'église catholique, le tabernacle est le meuble qui abrite le ciboire contenant les hosties. Ce mot à été déformé en français canadiens, pour devenir un sacre ( un juron ) familier : tabarnak.
Utilisé seul dans une exclamation, ou placé en début de phrase, il fonctionne comme une interjection et exprime la colère, l'indignation ou la surprise. À l'intérieur de la phrase, il est utilisé comme adverbe pour renforcer le propos, par exemple dans la phrase C'est beau en tabarnak !
Cette expression québécoise pourrait porter à confusion : «Avoir son voyage» semble être quelque chose d'agréable, synonyme de vacances et de plaisir. Pourtant «J'ai mon voyage» n'est pas quelque chose d'agréable puisqu'on l'utilise lorsqu'on en a assez de quelque chose, qu'on est agacé ou dégoûté.
hostie. 1. Pain eucharistique après la consécration. (Le mot latin [hostia] désigne la victime sacrifiée, en particulier le Christ dans le sacrifice eucharistique.)
(Québec) (Vulgaire) Juron manifestant la colère, l'indignation, la surprise ou l'étonnement s'il est situé en début de phrase. Précédé du pronom « en », il peut également signifier un grand volume. J. M. De Boss le disait aussi. « Tabarnak !
La langue possède nombre de mots coquets pour décrire ce petit coup de bec qu'est donc le «bisou». «Bécots», «papouilles», «poutous»... À chacun sa façon d'embrasser.
Fête : Au québec, la fête est un anniversaire. Bonne fête veut donc dire bon anniversaire.
«Le sacre est une réponse émotive, croit le chercheur. Du coup, physiquement, le coeur bat plus vite. Le corps réagit, dit-il, comme dans le cas d'une agression, pour lutter contre une situation difficile. Cette réaction a un aspect analgésique.
Cibole : C'est un sacre, un juron québécois. Cibole est une atténuation du sacre québécois Ciboire, lui même étant un sacre blasphématoire en référence au vase sacré chrétien.
L'expression québécoise "À cause tu fais simple de même?" est souvent utilisée dans un contexte de dérision. Elle désigne un comportement un peu étrange ou impulsif. En gros, cette expression est utilisée pour dire à quelqu'un qu'il vient de faire une bêtise ou qu'il vient de se ridiculiser.
chum n. Au Canada, ami, copain, copine. chum n.m. Au Canada, petit ami, amoureux ou conjoint.
Foufoune = fesse. Pourquoi pas, mais outre-Atlantique les « foufounes » ce sont les fesses. Et si vous entendez parler d'« une paire de boules », ce sont les seins.
Français canadien : je t'adore (pour dire je t'aime). Français canadien : je t'aime (pour dire je t'aime bien).
Avec sa main droite, on prend l'hostie sur place et de grâce allez à votre place tranquillement ». Suit l'exercice proprement dit où chaque enfant reçoit une hostie et doit mettre en application ce qui vient d'être dit.
Comment sont-ils devenus ronds ? Cela reste un mystère pour sœur Sabine, du monastère Sainte-Claire de Cormontreuil (Marne), qui rappelle toutefois que durant une partie du Moyen Age, les hosties ont été confectionnées par les oubloyeurs, des fabricants d'oublies, un biscuit rond très répandu à l'époque.
Pyxide du XV e siècle.
Bisoune : Désigne un sexe masculin, un pénis. Généralement, c'est une expression un peu infantile.
Au Québec, un char désigne tout simplement une automobile. Il s'agit du nom le plus commun et le plus utilisé pour parler d'une voiture. On dit aussi "chauffer un char" : dans le sens de conduire une voiture.