Pour Pascal, la vérité est accessible par deux moyens : le coeur et l'esprit. Ce que Pascal appelle le coeur, c'est la faculté qui nous fait connaître les choses par une intuition immédiate et qui, étroitement reliée au corps, comporte tout ce que nous entendons par instinct, sensibilité, sentiment.
Qu'est ce que l'homme selon Pascal ? A cette question, Pascal apporte, tout d'abord, une réponse psychologique : il place l'homme en face de lui-même et fait un constat de vide et de vacuité. C'est la célèbre thèse du roseau pensant. – C'est l'inconsistance qui domine dans l'humaine nature.
Chez Pascal, le mot raison a au moins deux sens : il désigne la faculté de raisonner, telle que la définit Descartes. Il signifie aussi « cause première », « origine », notamment dans l'expression « raison des effets ». C'est à la faculté que nous nous intéresserons.
De façon très classique, Pascal n'attend pas le bonheur d'une quelconque faveur de la naissance ou des circonstances, aucun bien matériel, aucun honneur, aucun divertissement ne nous apportera durablement le bonheur. Le bonheur n'est donc pas « hors de nous ».
Pascal nous propose une définition paradoxale de l'homme : ce dernier est un « roseau pensant ». Cette définition est une invitation à penser, mais aussi une affirmation de nos limites. Notre noblesse est de comprendre notre condition humaine, elle qui n'est que fragilité à l'échelle de l'univers.
La raison ne fait que déduire et conclure à partir des premiers principes qui, eux, nous sont directement communiqués par le coeur. Le coeur est donc premier, antérieur, supérieur à l'esprit. C'est donc par le coeur et non par la raison que nous devons appréhender les vérités religieuses.
Qu'est-ce que l'homme? Pascal nous le montre marchant entre deux abîmes: l'infiniment grand et l'infiniment petit. L'homme apparaît ainsi comme «un milieu entre rien et tout», perdu dans l'univers infini que nous dévoile la science. Cet univers est désenchanté.
L'erreur de l'homme d'aujourd'hui, est de vivre "comme si Dieu n'existait pas". La première exception est l'erreur la plus cruciale.
On n'aime jamais personne, conclut Pascal, d'abord parce que ne sont sensibles que les qualités du moi, et non le moi lui-même, et qu'on ne peut pas aimer quelque chose d'insensible, de non imaginable, ensuite parce que chaque moi s'aime plus que tout, se fait centre de tout, il voit bien, lui, qu'il n'est pas ...
La raison est la faculté de l'esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Elle a donc un usage dans la connaissance, dans le premier cas, elle nous permet d'accéder à la vérité. Elle est utile en morale, afin d'être raisonnable, dans le second cas.
Emprunter la voix des sentiments et écouter seulement ses émotions semble le chemin le plus direct vers le bonheur sur le moment. Lorsque celui-ci est impossible, écouter son cœur permet au moins d'être en cohérence avec soi-même et d'assumer ses émotions.
#citation : Si ton #coeur dit oui et ta #raison dit non écoute ton coeur. Mais si ton coeur dit oui et ton #intuition dit non écoute ton intuition.
L'univers a incontestablement une supériorité sur l'homme puisqu'il peut l'écraser. L'homme est en ce sens misérable, fragile. Mais c'est dans la conscience de sa propre faiblesse que réside la supériorité, in fine, de l'homme sur la Nature. La conscience transforme la misère en misère grandiose.
Que reste-t-il du « Moi » lorsque j'en ai ôté toutes les qualités accidentelles dont je puis être porteur ? Telle est la question que PASCAL pose dans ses Pensées, à la recherche de ce qui en chacun de nous dépasse les particularités individuelles et constitue la substance même de notre être.
Dieu est celui qui se détermine lui-même par lui-même, celui dont l'être n'est que relation de soi à soi. On ne saurait signifier d'une manière plus positive l'Ipséité absolue. Alors que l'immortalité nie la mort, l'éternité demeure libre de toute condition. Dieu n'est pas immortel.
A.
La force est la puissance physique de contrainte; la justice est ce qui doit être fait, conformément au bien. La justice sans force est impuissante; la force sans justice est tyrannique. Il faudrait donc faire que la justice soit forte, en mettant la contrainte au service du bien public.
Par ailleurs, la loi s'avère aussi juste dans la mesure où elle est légitime, c'est-à-dire fondée en droit, élaborée et votée conformément aux valeurs et aux principes reconnus d'un Etat. En ce cas, légalité, légitimité et justice coïncident. Seulement, parfois, la loi heurte notre sens de la justice.
En effet, il est dit « C'est que le présent d'ordinaire nous blesse ». Pour Pascal le temps présent nous est difficile « parce qu'il nous afflige », c'est-à-dire qu'il est désagréable, non-conforme à la vision que l'on se faisait de ce présent.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
La citation complète est « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant ». C'est une citation de Pascal, philosophe du XVIIe siècle. A travers cette citation, il cherche à caractériser la condition humaine.
On n'aime donc jamais personne, mais seulement des qualités. Conséquence de l'argumentation n'est pas qu'il faut aimer le moi réel, et non ses qualités apparentes, mais au contraire qu'on ne peut aimer que les qualités d'une personne, et non la personne elle-même.
Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
La réponse traditionnelle tient que l'homme est un être doué d'un esprit et qu'il y a, inhérent à sa nature, un besoin de savoir. La science disait Aristote est fille de la curiosité, de l'étonnement, de l'émerveillement constitutifs de l'esprit.