La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
En France, le médecin, seule personne autorisée à constater officiellement le décès, vérifie plusieurs critères avant de prononcer la mort: l'absence totale de conscience et d'activité motrice spontanée, l'abolition de tous les réflexes du tronc cérébral (l'absence de réactivité de la pupille, relâchement musculaire…), ...
Pour savoir si une personne est toujours en vie, il suffit de demander un extrait d'acte de naissance à la mairie de son lieu de naissance. Si la personne est décédée, la mention figurera normalement en marge de son acte de naissance.
La datation de la mort peut être évaluée grâce à l'analyse rigoureuse des signes positifs de mort : température du cadavre, lividités, rigidités, traces de putré- faction.
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.
- « Après la mort, nous devenons successivement les habitants de la Lune, de Mercure, de Vénus, du Soleil, de Mars, de Jupiter et de Saturne, puis du firmament stellaire, pour ensuite nous contracter et nous réincarner » ; L'oubli s'installe, avec la réincarnation.
C'est un signe de maturité psychologique : on quitte l'enfance, on accède à l'âge adulte lorsqu'on réalise que la mort fait partie de la vie. L'angoisse de mort existentielle est donc normale tant qu'elle ne perturbe pas la vie quotidienne.
Dernier souffle de vie, dernière respiration avant la mort. Traduction anglais : last breath.
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.
Elle réduit le volume urinaire ce qui permet de limiter des mobilisations parfois inconfortables, les vomissements, l'encombrement bronchique, l'ascite, voire les œdèmes péritumoraux, entraînant ainsi une diminution de la douleur.
Physiologie de la fin de vie
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
"Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
Le nom médical de la peur de la mort est la thanatophobie. Le mot est formé à partir du grec ancien "thanatos" qui signifie "mort" et "phobia" qui signifie "peur". La nécrophobie est la phobie des cadavres et par extension de tout objet funéraire (tombe, cercueil...).
Par courrier, avis de décès, cartes de décès, faire-part et réseaux sociaux. L'avis de décès dans la presse locale, régionale ou nationale est un moyen habituel pour faire connaitre le décès d'un proche. Cela permet notamment de communiquer sur l'heure et le lieu de la cérémonie.
Méditer et apprivoiser nos peurs
En somme, il faut méditer et garder constamment à l'esprit tout ce qui nous fait peur – la mort, mais aussi la maladie, le deuil ou la déchéance – pour l'apprivoiser et ne plus en être effrayé.
Le choc ou la sidération L'annonce du décès crée un choc qui déclenche diverses réactions. La raison et les émotions sont comme paralysées. On peut tout de suite faire couler des larmes, tomber dans une crise de panique ou ressentir un vertige pouvant conduire à l'évanouissement.
Respiration bruyante chez les patients durant les derniers jours de vie qui serait due à l'accumulation de sécrétions dans les voies aériennes. On les entend en général dans les 24 à 48 heures avant le décès.
La mort naturelle consiste en l'aboutissement du processus du vieillissement, en l'usure organique interne, c'est-à-dire lorsque la vie ne parvient plus à produire l'énergie nécessaire pour continuer à être.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
À l'inverse, si le cerveau est détruit en premier – à cause d'un accident vasculaire, par exemple – la respiration s'arrête, faute de signal nerveux. Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne.
Pour conserver les cadavres, ils couvraient les organes dans un produit chimique de séchage appelé « natron », puis les enveloppaient dans des draps de lin. Aujourd'hui, l'embaumement se fait par injection de produits chimiques directement dans le sang pour préserver l'aspect du cadavre.