Une victime consciente est en mesure de répondre aux questions qu'on lui pose. Elle n'a pas tendance à s'assoupir et peut suivre votre regard. Elle est lucide et elle peut dialoguer.
L'homme est un être conscient de ce qui est, de ce qu'il est et de ce qu'il fait. Il a conscience de ce qui est, de son entourage, de la réalité sensible. Avec la conscience de soi, il a connaissance de son être, de son identité, c'est-à-dire de ce qu'il est lui-même.
La conscience de soi est au moins conscience possible de l'illusion sur soi et donc la conscience d'une certaine vérité sur soi. Ce que je suis, je peux partiellement en prendre conscience. Du moins, puis-je prendre conscience que le Moi n'est pas même le maître dans sa propre maison.
La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée. L'inconscient a un rôle important dans la connaissance de soi, et s'en rendre compte nous rend plus lucide.
La conscience permet à l'homme de répondre de ce qu'il est. Ceci l'élève au-dessus de l'animal. Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l'immédiateté et de l'innocence de l'instant. La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l'homme de penser le monde et de se penser lui-même.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
Elles se manifestent sous des formes déguisées, afin de tromper la vigilance de la conscience. Les actes manqués (erreurs, oublis, lapsus), les rêves, ainsi que certains symptômes pathologiques tels que les phobies ou troubles de la parole, sont autant de manifestations de l'inconscient.
Cette conscience de soi l'homme l'acquiert de deux manières : Primo théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis, penchants du coeur humain et d'une manière générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se ...
Dans le cerveau, il s'agit donc de deux réseaux distribués sur les deux hémisphères." Deux réseaux qui diffusent dans ce qu'on appelle le cortex frontopariétal, zone située à l'arrière supérieur du cerveau. Ainsi équipée, la conscience peut alors s'exprimer.
Pour qu'il y ait conscience il faut un certain recul, un temps de réflexion, c'est-à-dire une capacité d'inhibition autant que de "calcul", permettant de peser le pour et le contre. La conscience est liée à la décision mais d'abord à l'inhibition de la réponse qui doit être différée pour ne pas être automatique.
«La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale. Il n'y a pas, comme le croyait Descartes, une âme ou un esprit séparé du corps – un petit homoncule assis dans le cerveau – qui pilote la machine.»
C'est parce que la perception est en rapport avec les apparences (changeantes et multiples) et non avec la vérité (une et immuable) qu'elle doit être dépassée.
La conscience est l'appréhension directe par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales.
La conscience, propre de l'homme, peut aussi le faire sombrer dans la misère au point de le ramener au rang d'un objet victime de la nature, victime de sa propre conscience.
La conscience est « cette capacité de nous rapporter subjectivement nos propres états mentaux » ; Au sens moral, elle désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ».
Dès 18 mois, l'enfant développe en effet une conscience de soi en concert avec celle d'autrui. Ce développement est l'expression d'une coconscience de soi où l'enfant devient conscient de lui-même dans sa dépendance aux autres, de même qu'en fonction et au travers du regard d'autrui.
Le cortex moteur
Le contrôle des mouvements volontaires des différentes parties de notre corps y revient au « cortex moteur », situé dans le lobe frontal.
Descartes défend l'idée que l'être humain a une âme, qu'il qualifie de « chose qui pense ». L'âme nous étant donnée et sa caractéristique étant la pensée, la conscience est un fait humain. Ces pensées seraient toujours présentes en nous, même si nous dormons ou si nous les oublions.
L'émergence de la conscience de soi explicite est un phénomène très progressif. Elle est en lien avec la perception que l'enfant a de son corps depuis sa naissance, et même avant, dès la vie intra-utérine. Dans le ventre maternel en effet,le bébé accumule déjà des expériences sensitives à propos de son propre corps.
Le mot conscience vient de cum scientia, c'est-à-dire avec science donc on peut définir la conscience comme une connaissance qui est d'abord de soi, du monde mais aussi du bien et du mal. La conscience est le propre de l'homme, c'est-à-dire que c'est ce qui le différencie de l'animal.
L'hypnose est le moyen le plus efficace et le plus sûr pour atteindre votre subconscient. Il s'agit en fait d'une technique thérapeutique psychologique éprouvée conçue pour aider les gens à se connecter à leur inconscient.
L'inconscient aussi se reconnaît à ses œuvres : « actions manquées, rêves, symptômes psychiques, idées incidentes et résultats de pensée dont l'élaboration nous est restée cachée ».