La viande est un aliment constitué des tissus musculaires de certains animaux, notamment les mammifères, les oiseaux, les reptiles, mais aussi certains poissons comme les requins. Le terme peut inclure le gras, les nerfs et le sang associés à ces tissus, et dans une acception plus générale les abats et les os.
On va frotter la viande avec un mélange de sel et d'aromates puis la « presser » afin de la vider de son sang (opération à réitérer durant toute la durée du salage) pour ensuite la laisser reposer dans une salle à température ambiante. Il faut compter en moyenne deux jours de salage par kilo de viande.
La viande peut être salée avant la cuisson ou après la cuisson, selon votre goût et le mode de cuisson retenu. Avant de faire votre choix, il vous faut bien comprendre l'action du sel sur la viande. Le sel est hydrophile, ce qui signifie qu'il attire l'eau. Il a aussi la propriété de raffermir les protéines.
Dans un plat à terrine ou une grande boîte, disposez une bonne couche de gros sel dans le fond avant de déposer votre magret dessus. Pour le parfumer un peu, vous pouvez rajouter des feuilles de laurier. Recouvrez ensuite entièrement et de façon homogène de gros sel avant de laisser reposer 15h dans le réfrigérateur.
Dans l'alimentation actuelle, le porc et la charcuterie représentent aussi la plus grande source de sel, qui est devenu l'un des trois ennemis prioritaires pour la santé publique. La salaison a permis au cours des siècles de conserver les viandes, mais il est désormais urgent de diminuer notre consommation en sel.
Manger de la viande ne fait pas seulement du mal aux animaux, mais également à vous-même ! Consommer de la chair animale implique un risque pour la santé humaine, notamment de graves conséquences sur le système digestif et l'augmentation du risque de contracter une maladie mortelle.
1 sel rose est utilisé pour saler toutes les viandes qui nécessitent une cuisson, une saumure, un fumage ou une mise en conserve. Cela comprend la volaille, le poisson, le jambon, le bacon, les viandes froides, le corned-beef, les pâtés et d'autres produits.
Pour la préparation des salaisons, le sel nitrité s'adapte parfaitement aux produits de charcuterie, ainsi qu'aux conserves de viande.
Si on n'a pas de cave, on peut aussi le faire sécher dans le bac du réfrigérateur, simplement on évite de le mettre en contact avec les fruits et légumes. Comme dans ce cas, la viande n'est pas pendue, il faut penser à la retourner de temps en temps pour que chaque côté sèche correctement.
Concernant la viande, si vous la salez avant cuisson, le sel risque d'attirer son jus, lequel atterrira dans votre poêle. Résultat : une viande sèche. On préférera donc saler en fin de cuisson. Si vous voulez faire sortir un peu de jus de la viande - pour le déglacer par exemple - salez à mi-cuisson.
Nombreux sont ceux qui pensent que saler une viande avant de la cuire la fait durcir. C'est vrai et faux à la fois. Le sel raffermit les chairs, certes, mais uniquement s'il a le temps de fondre et de pénétrer. Saupoudré sur votre steak juste avant de le mettre dans la poêle chaude, le sel ne le durcira pas.
Il faut non seulement saler la volaille à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur. Côté quantités: comptez une cuillère à café de sel par 500 grammes de poulet. Là aussi, on a tendance à oublier qu'il n'y a pas que le sel, même quand on ne réalise pas une volaille farcie.
Saupoudrer la viande d'un peu de sel, de poivre et hop, sur la grille ! Cet assaisonnement est idéal pour obtenir un résultat final très pur. Ce qui est également très important, est le moment de l'assaisonnement. Beaucoup recommandent de ne saler qu'après la cuisson, car le sel a tendance à rendre la viande sèche.
Le sucre sert à combattre le goût salé et à fournir de l'énergie aux bactéries qui transforment le salpêtre, composé de nitrates, en nitrites. Ceci a pour conséquence de rosir la viande qui serait sinon d'un gris peu appétissant. La salaison est souvent suivie d'un autre traitement, comme le fumage ou le séchage.
Pour le temps de salage on compte en général 1 jour par cm d'épaisseur + 1 jour. Soit pour un filet de porc de 10 cm d'épaisseur (5 cm de rayon) : 5 jours + 1 soit 6 jours au sel.
Pour le salage à sec, on recouvre simplement l'aliment de sel. Celui-ci va absorber toute son eau, ce qui empêchera les bactéries de se développer. Le saumurage consiste, au contraire, à plonger un aliment dans une eau salée (100g de sel minimum pour un litre d'eau) pendant plusieurs semaines.
Le sel est un antimicrobien sélectif suivant les concentrations. Une solution de 5% de sel interrompt la multiplication de la plupart des bactéries anaérobies (celles qui se développent sans oxygène). A 10%, le plupart des micro-organismes sont neutralisés. Mais à 10%, les aliments sont quasi immangeables !
Les sels secs sont tous les sels marins qui ont subit un procédé d'essorage, un séchage et un criblage pour sélectionner une granulométrie spécifique et leur caractéristique principale est leur degré d'humidité maximum de 0,3 %.
Le pouvoir du sel
En fait, vous pourriez attendrir la viande avec ce sel avant la cuisson. Mettez-y une bonne couche des deux côtés. Et comme pour la purée de fruits, laissez reposer pendant 60 minutes. Avant de cuire, enlevez complètement la couche de sel.
Rien ne vaut le sel!
Tu as peut-être déjà lu ou entendu quelquefois que le sel n'a rien à faire dans une marinade, car il rendrait la viande coriace et sèche. Effectivement, le sel retire de l'eau à tous les aliments avec lesquels il entre en contact. Ce processus est nommé osmose.
Le gros sel de mer
Le gros sel n'est composé que d'environ 85% de chlorure de sodium, soit bien moins que le sel raffiné. Sa salinité plus faible laisse davantage de place au goût des aliments, en plus de le rendre meilleur pour la santé.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.