Rien de plus libre, en apparence, que la relation entre Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Au point qu'elle fascina plusieurs générations. La lecture des écrits posthumes oblige aujourd'hui à reconsidérer cette belle construction. Ils auraient pu tomber dans un banal mariage bourgeois.
Élisabeth Lacoin, dite Zaza, est surtout connue pour son amitié avec Simone de Beauvoir, qui rapporte la mort tragique de son inséparable dans les Mémoires d'une jeune fille rangée en 1958 et dans Les Inséparables en 2020.
On ne naît pas castor, on le devient… Et Simone de Beauvoir l'est devenue par la grâce de Sartre, qui aimait l'appeler ainsi.
Le «Castor» de Sartre
Ce surnom fut imaginé par René Maheu, camarade de faculté de l'étudiante, s'inspirant du nom Beauvoir, beaver en anglais, qui signifie «castor». «Les castors vont en bande et ils ont l'esprit conducteur», lui explique-t-il.
Ce fut à la fois une manifestation et une panthéonisation : trente à quarante mille personnes assistèrent à l'enterrement de Jean-Paul Sartre. Il entrait dans l'immortalité républicaine. Jean-Paul Sartre est mort le 15 avril 1980, vers 9 h du soir, à l'hôpital Brous-sais, des suites d'un œdème pulmonaire.
Ce poétique surnom qu'il s'était trouvé, comme on était Stello, Fantasio, Celio ou Fortunio à la même époque, ne couvre qu'une partie de la vie et du caractère d'Hugo, et l'on peut dire de son personnage, celui du rêveur de trente à quarante ans d'environ 1835, élargi depuis jusqu'à éclater.
Elle était surnommée Castor
Si Jean-Paul Sartre et son ami René Maheu la surnommaient ainsi, c'est avant tout en référence à son nom de famille, Beauvoir, assez proche dans l'orthographe et la prononciation de « beaver » qui signifie castor en anglais.
Un des personnages, le Mendiant, y compare les Érinyes, les déesses de la vengeance, représentées dans la pièce sous la forme de petites filles dont la croissance très rapide apparaît comme surnaturelle : « On dirait des mouches ! » Dans la pièce de Sartre, ces mouches, qui symbolisent la culpabilité des habitants, ont ...
Simone de Beauvoir y évoque la condition féminine, les situations de domination de la femme, le tabou de l'avortement, considéré comme un crime à l'époque. Elle y défend l'idée que le rapport entre hommes et femmes est une construction sociale.
Pour elle, la maternité n'est pas un destin, une norme ou une conséquence impérative de la nature des femmes. C'est ce qu'elle disait dès 1949, dans Le Deuxième Sexe : les femmes ne doivent pas être asservies à leur disposition physiologique.
"Ceux qu'on aime, on ne les juge pas." "La vérité n'est pas dans un seul rêve mais dans beaucoup de rêves." "Tu ne veux pas changer le monde, tu veux le faire sauter." "En nous efforçant d'atteindre l'inaccessible, nous rendons impossible ce qui serait réalisable."
Mais savez-vous comment on appelle un bébé castor ? Les bébés castors sont appelés chatons, ou « kits » en abrégé. Nés au printemps, les petits sont appelés « yearlings » lorsqu'ils atteignent l'âge d'un an.
Rien de plus libre, en apparence, que la relation entre Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Au point qu'elle fascina plusieurs générations. La lecture des écrits posthumes oblige aujourd'hui à reconsidérer cette belle construction. Ils auraient pu tomber dans un banal mariage bourgeois.
Simone de Beauvoir décrit son éducation dans une famille bourgeoise désargentée et déclassée, puis son virage par rapport à la vie toute tracée que sa famille lui propose, grâce à la littérature et la philosophie ainsi qu'à des relais humains (Zaza, son cousin Jacques, Herbaud).
Victor-Marie Hugo dit Victor Hugo, considéré comme l'un des plus importants poètes et écrivains de tous les temps, est né à Besançon en 1802.
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Léopold Armand Hugo, le graveur.
Avec Gisèle Halimi, elle fonde le mouvement féministe "Choisir la cause des femmes", déterminant pour la dépénalisation de l'avortement. Elle défile avec les militantes du MLF (Mouvement de libération des femmes), sans prendre parti dans les affrontements stratégiques.
Ces femmes de l'Histoire ont sans doute été précurseurs, mais pas seulement. Aujourd'hui, Simone de Beauvoir. Une anticonformiste, une libératrice, une féministe. Elle restera une des principales instigatrices du mouvement féministe, mais elle avait aussi ses partis pris politiques.
Philosophe et femme de lettres, Simone de Beauvoir a appartenu, avec Jean-Paul Sartre, au courant de l'existentialisme. Anticonformiste, elle a prôné dans ses écrits l'émancipation des femmes, devenant ainsi une des pionnières du féminisme français au XXe siècle.
Les raisons personnelles sont les suivantes : mon refus n'est pas un acte improvisé. J'ai toujours décliné les distinctions officielles. Lorsque après la guerre, en 1945, on m'a proposé la légion d'honneur, j'ai refusé bien que j'aie eu des amis au gouvernement.
La conscience humaine, selon Sartre, est pouvoir de néantisation et liberté : elle s'oppose en tout point à l'en-soi, l'être plein, massif et opaque des choses. Ainsi, condamné à une liberté absolue, l'homme doit-il inventer son chemin.
Pour moi, Camus n'est pas à mettre dans l'existentialisme. L'existentialisme, c'est, schématiquement, l'idée que l'on n'existe que par ses actes. L'absurde, c'est le sentiment, l'intime conviction que la vie n'a pas de sens. L'existentialisme, lui, cherche bien un sens à la vie...