Les douleurs lors des règles sont appelées dysménorrhée. La dysménorrhée primaire apparaît dès les premières règles chez l'adolescente et elle est sans gravité le plus souvent. Elle est secondaire lorsqu'elle survient chez la jeune femme à distance de la puberté.
Cette douleur de règles (dysménorrhée) associée à d'autres symptômes (troubles digestifs et/ou urinaires, douleurs pendant les rapports sexuels…) peut être évocatrice d'endometriose.
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
La douleur en urinant ou en allant à la selle
Les femmes atteintes d'endométriose ressentent parfois ce genre de douleur pendant leurs menstruations. Dans les cas où la vessie et les intestins sont gravement touchés par l'endométriose, la douleur pourrait se faire sentir même entre les menstruations.
Les symptômes de l'endométriose peuvent commencer dès l'adolescence à partir des premières règles. Cependant, c'est une maladie qui se développe progressivement et qui peut être plus difficile à détecter à cet âge. On la diagnostique souvent plus tard dans la vie, vers 30 ans.
Il n'existe pas aujourd'hui de traitements définitifs de l'endométriose, même si l'hormonothérapie et/ou la chirurgie peuvent endiguer l'évolution de cette maladie durant plusieurs années selon les cas. Il existe des cas d'endométriose superficielle qui ne nécessitent aucun traitement particulier.
Fatigue, ventre gonflé, prise de poids, mal de dos…
À certaines périodes du cycle – ou à cause de certains aliments – les lésions dues à l'endométriose peuvent provoquer un gonflement du ventre, et le rendre parfois même très dur.
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.
L'endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêment douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.
Puis-je tomber enceinte même si je suis atteinte d'endométriose? Il peut être plus difficile de tomber enceinte si vous souffrez d'endométriose. Les tissus cicatriciels peuvent obstruer les trompes de Fallope et empêcher les ovules et le sperme de se rencontrer.
L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique, elle persiste jusqu'à la ménopause, parfois au-delà.
Douleurs durant les règles, douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes… Autant de symptômes qui ne sont pas normaux chez les femmes et peuvent traduire les signes d'une pathologie encore mal connue : l'endométriose.
Elles peuvent être aggravées par les rapports sexuels, la défécation ou le fait d'uriner. Elles ne sont pas proportionnelles à la sévérité de l'endométriose : un seul fragment d'endomètre mal placé peut engendrer des douleurs plus intenses que plusieurs fragments.
Dans l'état actuel des traitements existants, il n'est pas toujours possible de guérir totalement de cette maladie chronique dont les effets perdurent jusqu'à la ménopause, parfois au-delà. Des médicaments peuvent soulager la douleur et empêcher le développement des lésions.
Le traitement de l'endométriose repose sur la prescription de médicaments destinés à bloquer la production d'hormones féminines, et sur la chirurgie visant à enlever les lésions. Il varie selon les organes affectés par les fragments d'endomètre présents dans l'abdomen.
L'acupuncture, la pharmacopée chinoise, le massage tui na, la moxibustion et la diététique, peuvent être un bon complément et un soulagement pour les femmes souffrant d'endométriose. L'acupuncture est utilisée dans le but de diminuer les dysménorrhées et les douleurs pelviennes.
Acétate de médroxyprogestérone (Depo-Provera®) On injecte un progestatif dans un muscle de la fesse, tous les 3 mois. L'hormone injectée inhibe l'ovulation et elle réduit ou abolit les menstruations et les douleurs associées à l'endométriose.
Diaphragme et thorax : il faut opérer surtout si l'atteinte se manifeste par des douleurs de l'épaule droite pendant les règles ou provoque un pneumothorax. Péritoine : l'endométriose y est presque toujours présente. L'intervention est assez simple car les lésions sont peu profondes.
En France, l' endométriose touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en âge de procréer, soit une femme sur 10. Cette maladie est source de douleurs chroniques et d'infertilité. Les femmes sont confrontées à un retard diagnostique quasi systématique, qui est en moyenne de sept ans.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
Pour atténuer les douleurs liées à l'endométriose, le médecin prescrit des antalgiques en procédant par paliers selon leur efficacité (paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens ou antalgiques plus puissants si nécessaire).
Les chercheurs expliquent que cette maladie peut causer une fatigue chronique du fait des lésions de l'endomètre qui entraînent une inflammation qui active le système immunitaire. Les protéines à l'œuvre lors de cette activation immunitaire jouent un rôle dans la survenue des symptômes de fatigue.