Le terme mythomane ou “mytho” fait partie de notre langage courant au point qu'on l'utilise aujourd'hui pour qualifier toute personne qui ment de manière répétée.
La mythomanie est une tendance pathologique au mensonge, décrite pour la première fois par le psychiatre allemand Anton Delbrück en 1891. Relevant d'un trouble du comportement, elle peut être difficile à appréhender pour l'entourage de ceux qui en souffrent.
Ce terme, crée en 1905 par le psychiatre Ferdinand Dupré, vient du grec mythos qui signifie légende, et du latin mania, qui veut dire folie. Le mythomane ne se rend pas compte qu'il ment, incapable de faire la différence entre son imagination et la réalité.
Les mythomanes sont généralement des personnes stressées et nerveuses. Ils ont tendance à avoir des tics comme cligner des yeux et/ou se toucher le visage. La mythomanie est un trouble névrotique lié à des facteurs de stress et à des troubles somatoformes.
Heureusement, la psychologue mentionne que la mythomanie reste assez rare et que, généralement, un mythomane n'est pas dangereux.
Peut-on soigner la mythomanie ? La mythomanie est une pathologie compliquée à guérir mais heureusement elle reste peu commune. D'abord il est très rare qu'un mythomane décide par lui-même de se soigner, car cela reviendrait à accepter de voir son monde imaginaire s'effondrer.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Le mythomane n'a pas besoin d'un contexte particulier pour mentir et inventer une situation. À l'inverse, le "simple menteur" va utiliser le mensonge, dans un but précis, comme se protéger d'une situation inconfortable ou pour parvenir à ses fins.
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
La sophistication accrue du mensonge est intimement liée au développement de la capacité à se mettre à la place de l'autre. Nommée « théorie de l'esprit », cette aptitude permet de comprendre les croyances et les intentions des ses interlocuteurs.
La fameuse réponse à cette question. Roulements de tambours : NON ! Si vous avez en face de vous un manipulateur, un vrai de vrai, il ne changera pas. Il ne « possède pas » le module de la remise en question et donc du changement.
Les personnes souffrant du trouble de la personnalité borderline peuvent mentir sans arrêt, mais seulement parce qu'elles ne savent pas qui elles sont et n'arrivent pas à différencier le vrai du faux.
S'ils sentent que quelqu'un se referme sur leurs mensonges et soulève des questions, les menteurs ont tendance à se mettre en colère et à se mettre sur la défensive.
Pour les personnes qui mentent ou qui trichent, il est plus difficile d'interpréter les émotions des autres. Les conséquences de ces comportements concernent aussi l'individu lui-même : une personne qui ment aura plus de mal à définir ses propres relations et à se considérer proche d'autres personnes.
Au quotidien, la majorité de nos mensonges sont « des actes réflexes, instinctifs, auxquels on a recours pour se protéger d'une atteinte physique, morale, matérielle ou psychique (honte, perte d'estime de soi…). Il s'agit de protéger la relation établie avec autrui.
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
Alors, quels que soient sa forme et son auteur(e), comment et pourquoi le mensonge devient-il un poison dans la relation amoureuse ? Il peut ébranler la stabilité d'un couple « et mettre à mal la confiance au point d'envisager la séparation ou la vengeance, explique Lisa Letessier, psychologue clinicienne (1).
Si vous vous demander comment faire avouer la vérité à sa femme, sachez qu'il faut avant tout privilégier une discussion ouverte et sincère. Plutôt que vous énerver, essayez de lui montrer que vous voulez seulement discuter. Quoi qu'il arrive, quoi qu'elle vous ait caché, vous écouterez ce qu'elle a à vous dire.
La bonne réaction: partir en courant
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
Mythomane = se dit d'une personne qui raconte, en les présentant comme réels, des faits imaginaires auxquels elle finit par croire. La personne mythomane s'attribue le plus souvent un rôle flatteur dans les récits qu'elle invente, ce qui peut expliquer la confusion fréquente entre les deux mots.
Rappelez-lui l'importance de dire la vérité, même lorsque c'est difficile. Il doit comprendre qu'être honnête est beaucoup plus important que la raison de son mensonge : mentir est donc pire que d'avoir brisé quelque chose ou que d'avoir fait quelque chose qu'il n'avait pas le droit de faire.