Une autre étude démontre que le fait de craquer ses articulations sur une période prolongée peut provoquer un gonflement des articulations et une réduction de la force de préhension. Augmentation du volume articulaire, craquement tendineux, frottements osseux, main arthrosique, blocage articulaire, entorses…
Quand une articulation craque, ce qui entre en jeu est le fluide synovial, un liquide lubrifiant situé dans nos articulations. Plus précisément: quand on étire ses articulations, on libère de l'air, et ce fluide synovial se remplit de bulles.
Certaines personnes font facilement craquer leurs articulations, parfois involontairement. Une disposition qui n'est ni vertueuse ni délétère. Et qui n'expose donc en aucun cas au risque de développer de l'arthrose.
Lors de séances de kiné ou chez un ostéopathe, des massages peuvent vous faire "craquer" le dos afin de relâcher les muscles tendus et de diminuer les douleurs.
En faisant craquer son cou, on peut déchirer les artères qui vont vers l'os du cou. Or, la déchirure de ces artères vertébrales peut entraîner un accident vasculaire cérébral. D'ailleurs, la survenue d'une douleur soudaine au niveau du cou peut être un symptôme d'accident vasculaire cérébral.
Pour pallier à ce que l'on appelle « tic », il est nécessaire de trouver un autre geste à effectuer et qui viendra compenser le craquement de doigts. Le geste le plus courant consiste à utiliser un élastique et à faire jouer ses doigts avec.
Un choc provoque la fracture
Ce type de fracture est généralement dû à un choc direct sur le nez, de face ou de côté. Ces chocs peuvent survenir lors d'accidents de la route, d'agressions physiques, de rixes, pendant un combat sportif ou lors de match de jeux de ballons, et plus rarement à cause d'une morsure d'animal.
"Le bruit du claquement est causé par la création d'une sorte de cavité se remplissant de gaz au sein du liquide synovial. Lorsque la pression du liquide synovial diminue, lors d'un étirement par exemple, un vide partiel se crée.
L'ostéopathe utilise des techniques articulaires et viscérales, mais aussi faciales et crâniennes en fonction des besoins du patient. C'est l'ostéopathe qui choisira ce qui lui semble le plus adapté et le plus bénéfique pour chaque patient.
Les craquements surviennent souvent quand il y a un manque de stabilisation au niveau de l'articulation. On va alors travailler les muscles qui soutiennent l'articulation. Et très souvent, les craquements vont disparaître , explique Julie Graham, kinésiologue et propriétaire de Kinik.
Le fait de tirer sur ses doigts entrainerait une dépression dans le liquide synovial qui lubrifie les articulations. Cette dépression entraine la formation de bulles. En tirant encore, la bulle s'effondre sur elle même, c'est ce qui génère le bruit avant que le liquide ne remplisse le vide.
En fonction de nos mouvements, les tendons musculaires peuvent frotter sur certaines zones osseuses et produire un claquement. Cela se produit lorsque la tension des muscles est excessive.
Pliez au niveau du genou la jambe de la hanche que vous voulez faire craquer. La jambe doit reculer à un angle de 90 degrés avec le pied de la jambe pliée, positionné sous votre derrière. Pliez l'autre jambe de manière à ce que le pied soit orienté vers le genou de la première jambe, en formant un triangle.
Tenez-vous droit sur le siège, bras relâchés sur les côtés. Tournez lentement votre buste vers la gauche et passez votre bras gauche devant votre corps. Tenez le côté droit de la chaise avec la main gauche et tirez doucement pour augmenter la rotation de votre tronc. Relâchez-vous lorsque vous sentez votre dos craquer.
On entrelace ses mains et tend les bras au-dessus de la tête pour s'étirer vers l'arrière puis incliner le tronc vers la gauche et la droite. «S'allonger quelques minutes peut également permettre de libérer la colonne vertébrale du poids du corps.
Après avoir consulté un physiothérapeute, il pourrait vous recommander de faire des exercices de renforcement des muscles du cou. Il proposera sans doute de vous coucher sur le dos et de faire comme si votre tête était un ballon que vous vouliez faire rouler en rentrant le menton, mais sans pousser la tête vers le sol.
En soi, ce n'est pas mauvais de "buller", mais la répétition de ces mouvements brusques apparentés aux manipulations peut devenir une sorte de tic et sollicite à la longue les articulations. De plus, craquer n'évite pas de rouiller !
Le fameux craquement qui accompagne certaines de ces manipulations, ne correspond pas au frottement de deux os. Ce petit bruit est tout simplement provoqué par l'éclatement d'une bulle d'air séparant deux surfaces articulaires.
Le kinésithérapeute
Le kiné est en effet le plus « rééducateur » des trois et a tendance à travailler spécifiquement sur la région concernée par la souffrance. Fait-il craquer les os ? En principe, non.
Ces raideurs et blocages du coude peuvent survenir également spontanément dans les suites de maladies rhumatismales, telle que l' ostéochondromatose, qui se manifeste par des dépôts de corps étrangers (les ostéochondromes) à l'intérieur de l'articulation du coude contribuant aux blocages et craquements.
Quand ces bulles éclatent, on entend un claquement, on appelle cela la cavitation. C'est un phénomène normal, qui s'estompent après plusieurs flexions par exemple. Pour éviter les accidents ou les douleurs, il faut faire de l'exercice.
"Ce bruit est lié à la présence de déchets cartilagineux dans l'articulation, après un traumatisme ou dans le cas d'une personne qui a de l'arthrose du genou", précise Sylvie Wagner. Encore une fois, tant que ce crissement n'est pas associé à une quelconque douleur, il ne faut pas s'inquiéter.
Une fracture du nez a généralement des conséquences esthétiques et fonctionnelles. Les signes de fracture les plus souvent observés sont la douleur, la présence d'œdèmes (gonflement) ainsi que des saignements.
Le nez. Le nez pousse tout au long de la vie et verrait sa forme se modifier tout simplement en raison de la loi de la gravité. La peau plus fine et moins élastique tend à s'affaisser. Idem pour les oreilles qui grandiraient de 0,22 millimètre par an, soit 1 centimètre en 50 ans.
Il se produit un phénomène tout simple, le nez "grossit" parce que le trop de lymphe s'y accumule, stagne, exerce une pression sur les tissus et finit par les élargir et les "gonfler". D'où les "nezs des vieillards", difformes, épais, aux traits flous ("odemeux").