Extraction du gaz de schiste : le fluoropropane, une méthode alternative à la fracturation hydraulique prometteuse.
Une manière de contourner la loi française, qui a interdit en 2011 la fracturation hydraulique, permettant d'extraire le gaz du sous-sol.
Ensuite, cette technique d'extraction nécessite une immense quantité d'eau. En moyenne, il faut 15 millions de litres sont nécessaires pour atteindre un seul réservoir de gaz de schiste. C'est pour ces raisons environnementales que la technique de fracturation hydraulique est interdite en France.
Emprisonné dans des couches souterraines horizontales, le gaz de schiste ne peut être extrait grâce à un puits vertical comme c'est le cas pour le gaz conventionnel. En traversant dans le sens de la longueur la roche, le forage horizontal dit « dirigé » permet d'extraire d'importantes quantités de gaz de schiste.
L'Irlande, l'Autriche, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et l'Espagne sont ouverts à l'exploration. Deux moratoires en Europe centrale. Plus à l'est, la Pologne est le pays européen le plus pro-gaz de schiste, dopé par des premières estimations mirobolantes de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (AIE)..
Le gisement de gaz de Lacq (parfois dit « Lacq profond » pour le distinguer du petit gisement de pétrole de « Lacq supérieur » qui le surplombe) est le plus grand gisement de gaz naturel de France, appartenant géologiquement au Bassin aquitain.
Quels risques entraîne l'exploitation du gaz de schiste ? Le premier risque dû à l'exploitation du gaz de schiste est l'émission de gaz à effet de serre, qui provoquent le réchauffement climatique. Le second risque est celui de la pollution des nappes phréatiques et de l'air.
Extraction du gaz de schiste : le fluoropropane, une méthode alternative à la fracturation hydraulique prometteuse.
L'injection du liquide casse la roche sous-jacente et crée des fissures (ou crevasses) dans celle-ci. Ces fissures permettent aux gaz naturels qu'elle renferme de s'écouler dans le puits et de remonter finalement vers la surface.
L'exploitation par fracturation hydraulique des gisements de gaz de schiste libère en effet des hydrocarbures dont du méthane et de l'éthane, dans un rapport plus ou moins constant (entre 9 à 12 fois plus de méthane que d'éthane). C'est cette propriété qu'ils ont utilisée pour valider leur hypothèse.
Chaudières fioul et gaz : ce qu'il faut retenir pour 2022
La RE 2020 interdit en revanche l'installation des chaudières au gaz dans les logements individuels neufs, et uniquement ceux-là, depuis janvier 2022.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel, la France a adopté une politique en deux volets : Des fournisseurs fiables et diversifiés : en 2015, quatre fournisseurs principaux ont alimenté le marché français en gaz : la Norvège (42%), la Russie (11%), les Pays-Bas (11%) et l'Algérie (9%)(2).
Alors que les zones d'exploitation de gaz naturel sont concentrées sur quelques pays, dont la Russie, les gisements de gaz de schiste sont présents en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. La Russie, qui détient 20 % des réserves de gaz naturel, est le premier exportateur mondial.
C'est en 1825 que commence la toute première exploitation de gaz de schiste. A cette époque, Gary Lash, directeur du Shale research institute (institut de recherche du schiste), creuse un puit vertical sur une dizaine de mètres, dans l'État de New York, au États Unis, et récupère simplement le gaz qui en remonte.
Où trouve-t-on du gaz de schiste ? A l'origine, le gaz de schiste, une énergie très controversée, est contenu dans des roches marneuses ou argileuses, enfouies généralement entre 1 500 et 3 000 mètres de profondeur.
Un pétrole léger contenu dans les roches poreuses
On parvient à extraire ce pétrole léger par une technique de fracturation hydraulique comparable à celle utilisée pour l'exploitation du gaz de schiste. Des puits horizontaux sont forés pour parvenir aux gisements.
Dans les profondeurs de la Terre, pétrole. et gaz naturel naissent d'une transformation de la matière organique de plantes ou d'animaux morts. Leur genèse s'étale sur des millions d'années et nécessite des conditions de pression et de température particulières.
La fracturation hydraulique sert à l'origine à augmenter la productivité de gisements conventionnels d'hydrocarbures en reproduisant des phénomènes naturels (pression provenant de roche magmatique, de boue, etc.).
Ce gaz est récupérable intégralement après l'extraction et nécessite plus l'ajout de produits chimiques. Par contre, il a l'inconvénient de coûter cher. La Fracturation électrique est également une alternative.
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.
1. Roche sédimentaire (ardoise par exemple) ou métamorphique (micaschiste par exemple), susceptible de se débiter en feuillets. 2. Dénomination générique de toute substance stérile mêlée au charbon.
La fabrication du biogaz passe simplement par le processus de méthanisation. Le processus comprend le stockage des déchets dans un espace exempt d'oxygène. Par conséquent, les déchets sont fermentés et le biogaz est libéré. Habituellement, ce gaz est principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.
Il en existe deux types : les rouges résultant d'une cuisson à l'intérieur de terrils entrés spontanément en combustion, ce qui leur a donné une meilleure résistance mécanique, les noirs, à l'état naturel, plus friables et plus gras.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.