Emploi : La conjonction « ni» s'emploie généralement avec la particule de négation « ne », placée avant ou après « ni ».
Quels sont les trois types de négation ? Il existe trois types de négation : la négation totale, la négation partielle et la négation restrictive/exceptive.
On parle de négation totale lorsqu'elle porte sur l'ensemble de la proposition. Je n'entends rien. → La négation est totale car elle porte sur l'ensemble de la phrase. On parle de négation partielle lorsque la négation ne porte que sur un élément de la proposition (le sujet ou un complément).
2) La négation exprimée par la syntaxe :
- Les adverbes de négation « ne » et « pas » (ou, par ex., « point », « jamais », « guère », « nullement », …) sont des outils pour construire une phrase de forme négative : « J'aime ce film » (forme affirmative) →« Je n'aime pas/point/guère ce film » (forme négative).
La négation est partielle lorsqu'elle exprime par exemple une limite ou une restriction. Dans ce cas, elle est exprimée à travers les mots « ne ... plus », « ne … jamais », « ne … guère », « rien … ne », « nul …
Un mot explétif est un mot qui n'est pas nécessaire au sens de la phrase et dont l'usage, et non la grammaire, dicte l'emploi. Dans l'usage courant, le ne explétif est facultatif. On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter.
Négation partielle
La négation est partielle lorsqu'elle porte sur une partie de la phrase. La négation partielle peut être exprimée par « ne… rien ». Ce sont des rivales qui ne se pardonnent rien.
La négation totale porte sur la phrase entière et s'exprime au moyen de ne... pas ou ne... point : Il ne lit pas. (cet énoncé s'oppose à la phrase positive Il lit). La négation partielle porte sur une partie seu- lement de la phrase : Il ne lit pas de poésie.
Nom commun. (Grammaire) Terme qui complète et structure la négation. Le « on est rien » me gène pour le sens, parce qu'en vérité, rien, c'est quelque chose ; dans ne... rien, ne est la négation et rien est le forclusif.
Les mots de la négation sont des mots invariables. Ce sont presque toujours des adverbes (ne... pas, ne... plus, ne... guère, ne... jamais, ne... rien, etc.).
JAMAIS (apparaît aussi comme le contraire de souvent, toujours, déjà...).
Ne… rien. « Ne… rien » implique l'absence de quelque chose, le néant.
Ne employé seul, sans pas. Ne est toujours employé seul dans les cas suivants. Dans certaines locutions figées : n'avoir cure de, n'avoir garde de, il n'importe, qu'à cela ne tienne, ne dire mot, etc. Quand deux négations sont séparées par ni, ou quand ni est répété : il ne le peut ni ne le veut.
ne … plus (négation de toujours et encore) – Tu as toujours ton vieux manteau ? – Non, je ne l'ai plus.
Elle s'exprime à l'aide de l'adverbe "ne" + un pronom négatif "personne, rien" ou un déterminant négatif "aucun". Elles sont faciles à repérer dans la phrase, mais l'élément sur lequel porte la négation s'analyse régulièrement selon le contexte de la phrase. Enfin, la négation restrictive se forme en "ne… que".
La phrase négative est une phrase transformée qui exprime une négation, c'est-à-dire qu'elle sert à nier, à refuser ou à interdire quelque chose. Elle s'oppose à la forme positive de la phrase de base.
"Ou" (sans accent) est conjonction de coordination. Il ne faut pas le confondre avec "où" (avec accent) qui est adverbe ou pronom. On écrit toujours "ou" (sans accent) quand il peut être remplacé par "ou bien".
Pour faire la négation de deux éléments ou plus , on utilise « ne…ni… ni ». À la place de « Je n'aime pas le pain et le fromage » on dira : » Je n'aime ni le pain ni le fromage. » 📌 Notez que les articles partitifs et indifinis disparaissent souvent lors de cette négation.
au cas où, dans l'hypothèse où, quand, etc., suivies du conditionnel ; à condition que, à moins que, à supposer que, pour peu que, pourvu que, que… (ou) que, soit que…
La négation restrictive, malgré son nom et sa tournure, n'est pas réellement une négation, puisqu'elle vise le seul cas positif. On la forme avec ne… que, ou rien… sinon, rien… sauf (ex. : Il n'aime que les pâtes).
Le discordantiel
Ne, quand il n'est pas employé avec des mots tels que pas, jamais, rien, se rencontre soit avec que (ne... que) soit seul dans une subordonnée. Et ne dans la subordonnée « y exprime toujours une discordance entre cette subordonnée et le fait central de la phrase ». D'où son nom de discordantiel.
Ni est une conjonction de coordination à valeur négative qui correspond à et, une conjonction de coordination à valeur affirmative. En d'autres mots, ni est la forme négative de et, et ne se trouve jamais dans une phrase affirmative : Je lui ai offert un livre policier et un disque classique.