L'art pariétal regroupe l'ensemble des œuvres réalisées par l'homme sur les parois des grottes ou des abris rocheux, elles peuvent être gravées, sculptées ou peintes.
Sur les murs, au fond des cavernes, pèle-mêle, l'artiste préhistorique a représenté la faune de son époque, sans se dessiner lui-même : dans l'art pariétal, au paléolithique, seul 6 % du corpus total représente l'Homo Sapiens.
Dessin réalisé à l'aide de pigments déposés sur de la roche, et en particulier sur les parois de grottes, par des artistes de la préhistoire.
Se dit du décor (peinture, sculpture, etc.) d'un mur, d'une paroi. (En préhistoire, synonyme : rupestre.) Les peintures et gravures, exécutées sur des parois rocheuses, qui constituent l'art rupestre, ou pariétal, n'ont provoqué la curiosité des savants qu'au xixe s.
Définition "peinture pariétale"
n.f. Gravure, dessin primitif réalisé sur la paroi d'une caverne ; peinture exécutée par des hommes préhistoriques sur les parois rocheuses de grottes.
L'art rupestre est souvent confondu avec l'art pariétal en fait il s'agit de productions sur les rochers en extérieur. Alors qu'au contraire l'art pariétal se réalisait sur les parois des grottes .
Dans le cadre de l'étude de l'art préhistorique, l'expression « art pariétal » (du latin parietalis, « relatif aux murs » au sens de paroi), désigne l'ensemble des œuvres d'art au sens large (sans appréciation esthétique) réalisées par l'Homme sur des parois de grottes et abris sous roche.
L'art pariétal regroupe l'ensemble des œuvres réalisées par l'homme sur les parois des grottes ou des abris rocheux, elles peuvent être gravées, sculptées ou peintes.
Les figurations pariétales sont les peintures et gravures effectuées sur une paroi de grotte.
Marc Azèma résume le savoir-faire de l'art des cavernes : « Pour représenter un motif, figuratif ou abstrait, les artistes paléolithiques ont employé la gravure, la peinture ou la sculpture – et dans bien des cas combiné les trois – et profité des possibilités offertes par la texture et la forme des parois et des sols.
Ils piégeaient ou chassaient les animaux pour se nourrir, se vêtir et fabriquer des outils. Ils les observaient en train de boire, de s'accoupler ou de courir. Ils ont peint, gravé et dessiné sur les parois de grottes ces moments de leur vie qu'ils gardaient en mémoire.
Ils peignaient ou sculptaient surtout des animaux, mais aussi des hommes et des signes géométriques. Leur peinture était de la poudre de minerai mélangée à de l'eau. Ils se servaient de morceaux de charbon de bois, de pinceaux en poils d'animaux, de tampons d'herbe.
pochoirs : pour obtenir des mains positives ou négatives, les peintres préhistoriques se servaient de leur main en employant la technique du pochoir. Le ruissellement dans les grottes d'une eau riche en calcaire a favorisé la conservation des peintures. Cette eau a fixé les pigments sous un voile fin et transparent.
L'art pariétal est probablement dicté par un besoin impérieux de communiquer. Il transmet des messages symboliques qui restent néanmoins difficilement interprétables par les préhistoriens.
Archéologue et ethnologue, André Leroi-Gourhan a mis en lumière un art pariétale très ordonné, une composition qui organise entre elles figures animales, humaines et symboles. La femme est par exemple systématiquement associée au bison, et l'homme au cheval.
Selon eux, il y a trois hypothèses : la peinture permettait de traiter les peaux qui leur servaient d'habit pour se protéger du froid. Elle pouvait également servir à se peindre le corps ou à faire des dessins. Car des peintures ont été découvertes sur les parois de la grotte de Blombos.
Les techniques de l'art pariétal identifiées dans la grotte peuvent être réparties en deux groupes : les divers procédés de gravures (à l'aide d'un outil, des doigts…) et d'apport de pigment (charbon, hématite, argile de paroi…).
Des artistes-sorciers décoraient les parois des grottes pour communiquer avec les esprits de la nature. Les peintures n'étaient donc pas des décorations mais plutôt des signes magiques. Les hommes préhistoriques ont surtout peint des animaux : des aurochs, des chevaux, des cervidés, des lions, des ours, des mammouths…
Jean Clottes et l'art préhistorique.
L'expression « art rupestre » (du latin rupes, « roche ») désigne l'ensemble des œuvres d'art au sens large (sans appréciation esthétique) réalisées par l'Homme sur des rochers, le plus souvent en plein air.
Soit ils gravaient la roche avec une pierre, du bois dur ou un morceau d'os, soit ils dessinaient et peignaient avec du noir (comme du charbon de bois) et avec de l'ocre (argile). L'ocre était soit utilisée sous forme de crayon, soit mâchonnée et soufflée sur la paroi de la grotte avec la bouche.
Les plus anciennes peintures rupestres seraient l'œuvre de Néandertaliens.
L'art du Paléolithique supérieur se présente sous forme de peintures pariétales et rupestres, mais aussi de sculptures et de gravures en argile, en pierre, en ivoire ou en os.
Le biface, inventé par Homo erectus en Afrique il y a plus d'un million d'années, est encore fabriqué par certains Néandertaliens (Moustérien de tradition Acheuléenne) en Europe il y a 50 000 ans.
Basé sur les découvertes de grottes ornées en Europe, il était admis que l'art pariétal apparaissait vers – 36 000 ans en Europe à l'Aurignacien puis se développait jusqu'à son apogée au Magdalénien aux environs de – 13 000 ans.