Héloïse Dubuc : première femme de Charles, veuve de 45 ans « laide, sèche comme un cotret et bourgeonnée comme un printemps ». Charles se rend compte à sa mort qu'elle n'avait pas de fortune. Maitre Guillaumin : notaire de Yonville.
Peu de clientèle pour Charles. Naissance de la fille du couple, prénommée Berthe. Petite déception pour Emma qui souhaitait un fils. L'enfant est placé en nourrice chez Mme Rollet.
Héloïse Dubuc : C'est la première femme de Charles, dite « la veuve Dubuc », qui a été choisie par sa mère et qui lui ressemble : elle meurt dès le début de l'intrigue. Le père Rouault : Le père d'Emma est un riche paysan borné et abrupt.
Charles est décrit comme « gringalet », à la fois maigre et grand, passif et incapable de briller en société : « La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient dans leur costume ordinaire, sans exciter d'émotion, de rire ou de rêverie ».
Charles Bovary :
149 nous apprend qu'à son premier mariage, « il avait vingt-deux ans », vingt-trois d'après une variante du bas de la page.
Quand Emma Bovary et son amant Léon se retrouvent pour la première fois, tous les deux, à Rouen, « ce furent trois jours pleins, exquis, splendides, une vraie lune de miel.
Emma donne finalement naissance à une fille, Berthe, ce qui la déçoit : elle aurait voulu avoir un fils. Cela n'arrange en rien sa dépression. Elle entretient une relation platonique et romantique avec Léon avant de se rendre compte de l'amour qu'il lui porte.
Ces personnages sont Charles Bovary, Roldolphe Boulanger et Léon Dupuis.
Emma Bovary : Emma Bovary, de son nom de jeune fille Emma Rouault, fille d'un fermier de Toste, petit village Normand, épouse Charles Bovary médecin médiocre. Fille unique et n'ayant plus sa mère, elle est envoyée au couvant ou elle passera son enfance bercée par des lectures romantiques « Paul et Virginie ».
Madame Bovary est un roman réaliste qui a pour personnage principal Emma, une jeune fille dont le père est un fermier aisé de Normandie. Son père accepte qu'elle épouse Charles Bovary, un médecin habitant en ville.
Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l'arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe.
Il ne lui a pas échappé qu'elle aurait bientôt l'âge de l'héroïne de Flaubert lorsque celle-ci se suicide en avalant de l'arsenic, à 27 ans, criblée de dettes, déçue par son mari médecin comme par ses deux amants.
Rodolphe Boulanger de la Huchette, le premier amant de Madame Bovary, est présenté comme un homme dur. N'ayant pas de sentiments tendres ou romantiques pour personne, il veut profiter des femmes, mais non pas s'y embarquer. Pour Emma, il n'éprouve pas d'amour, il est seulement attiré par son extérieur et son charme.
Charles Bovary est un personnage largement discrédité dans l'histoire littéraire, par la faiblesse de son caractère et par sa profession d'officier de santé. Or, si Flaubert n'est pas tendre avec lui, il ne l'est guère avec les autres protagonistes de l'histoire non plus.
Dans le premier chapitre de son unique roman, Madame Homais, Sylvère Monod s'appuie sur la dernière phrase de Madame Bovary, où Homais « vient de recevoir la croix d'honneur », pour décrire les préparatifs de « l'apothéose d'un apothicaire », c'est-à-dire l'anticipation de la cérémonie qui va avoir lieu.
Une nuit d'hiver, Charles, officier de santé est appelé à la ferme des Bertaux. Le père Rouault, le maître des lieux, un paysan assez aisé, vient de se casser la jambe. Charles va alors rencontrer pour la première fois Emma Rouault, fille du patient.
Madame Bovary plonge dans les subtilités de la vie bourgeoise, un sujet que l'on retrouve souvent dans la littérature réaliste. Les déceptions d'Emma proviennent en grande partie de son insatisfaction à l'égard du monde de la bourgeoisie française. Elle aspire à faire partie de l'aristocratie.
Parce-que le livre pose, bien avant les philosophes de l'absurde et l'existentialisme, la question de l'ennui, de la vacuité de l'existence, de la recherche de sens, de l'oppression sociale, de l'enfermement dans son propre esprit …
Saône-et-Loire Assassinat d'Emma, 14 ans, à Clessé : une reconstitution avec son ex-petit ami de 14 ans ce mercredi. Le 9 juin dernier, Emma était tuée à coups de couteau dans le sud de la Bourgogne. L'enquête se poursuit aujourd'hui autour du principal suspect, son ancien petit ami, âgé de 14 ans.
Condamnation des dangers du romantisme
Madame Bovary est essentiellement une condamnation de cette propension de l'esprit à tout enjoliver, à parer la réalité la plus triviale des feux de l'imagination. Flaubert dénonce un certain romantisme par refus de l'invraisemblance et haine des lieux communs.
Charles Bovary, officier de santé, fait la connaissance d'Emma en allant soigner son père, M. Rouault, un riche paysan. Emma voit dans Charles la possibilité de quitter les champs pour la ville.
Elle s'appelle Emma Bovary et son histoire est célèbre. Amoureuse de l'amour, elle a vécu d'illusions, trompé son mari et ruiné son ménage. Dans un geste de désespoir, elle se tue en absorbant une forte dose d'arsenic – c'est du moins ce que prétend Flaubert.
Charles est une réelle nullité, ce qui le différencie tout de même du bourgeois type très médiocre comme Léon, un notaire paresseux, rêveur ou bien Homais, un petit bourgeois vaniteux qui aime se croire intellectuel (celui-ci développe d'ailleurs à sa manière une forme de bovarysme), il serait fier d'être « membre de ...
Vous y découvrirez ainsi le Château de Martinville-Epreville et ses magnifiques jardins rénovés en 2015, mais aussi quelques églises et chapelles, comme celle de Rebets. Venez lever le voile sur les ressemblances entre le village de Ry et celui de Yonville-l'Abbaye, lieu de vie fictif d'Emma Bovary.