Socrate explique ensuite l'origine de ces calomnies : un jour, un Athénien du nom de Chéréphon, ami de Socrate, alla voir l'Oracle de Delphes pour lui demander s'il existait quelqu'un de plus sage que Socrate, à quoi l'oracle répondit qu'il n'y en avait aucun.
On ignore quelle a été la formation de Socrate. Anaxagore et Archélaos de Milet lui ont été donnés comme maîtres par une tradition tardive, mais ce n'est peut-être qu'une reprise du passage « autobiographique » du Phédon : Socrate y déclare avoir étudié les livres d'Anaxagore.
Libertin, il est le disciple, l'ami et l'amant occasionnel de Socrate ; c'est dans la bouche d'Alcibiade que Platon place son portrait de Socrate dans Le Banquet ; dans son Gorgias, Platon fait également dire à Socrate qu'il aime Alcibiade. Ils ont été compagnons d'armes, et Socrate lui sauve la vie en 432 av.
Le philosophe athénien Socrate est accusé par Mélétos de corrompre la jeunesse, de nier les dieux de la cité et d'introduire des divinités nouvelles à Athènes.
Généralement, leurs prénoms étaient suivis par les prénoms de ses pères dans le génitif. Ainsi, Aristote s'appelait Ἀριστοτέλης Νικομάχου (Aristote, fils de Nicomache), Platon s'appelait Πλάτων Ἀρίστωνος (Platon, fils d'Ariston) et Socrate s'appelait Σωκράτης Σωφρονίσκου (Socrate, fils de Sophronisque).
Platon appartient à une des plus illustres familles d'Athènes. Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses épaules ou de son front. Il étudie les lettres, les mathématiques, la musique et la gymnastique.
Platon est le disciple de Socrate durant neuf ans, de 407 à la mort du maître, en 399 av. J.-C. Malade, plein de regrets déchirants et d'indignation après le procès et la condamnation de Socrate, il ne peut assister à la mort du philosophe.
Socrate fut poursuivi pour trois motifs : le mépris des dieux de la cité, l'introduction de divinités nouvelles, la corruption de la jeunesse. Or, à reprendre chacune des accusations, on aboutit à une impasse. Du moins si l'on veut les considérer comme des catégories juridiques susceptibles de condamnation.
“Connais-toi toi-même.” Devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes que Thalès et Socrate reprennent à leur compte. “Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien.”
J. -C., il est le disciple de Socrate, considéré comme le père de la philosophie morale. Il est l'un des philosophes ayant diffusé la pensée de Socrate, ce dernier n'ayant laissé aucun écrit. Platon fut influencé par des penseurs plus anciens comme Pythagore, Parménide, Héraclite ou encore Zénon.
Socrate, Xénophon lui-même en témoigne [20] I 1, 10., passait son temps dehors, sur l'agora et dans d'autres lieux de rencontre tels que les gymnases ; bien loin de ne recevoir chez lui que des amis choisis, il parlait dans ces lieux publics au bénéfice de quiconque voulait l'entendre.
Socrate [...] d'autre part, cohabita avec deux femmes prises comme épouses, Xanthippe, dont il eut un fils, Lamproklès, et, en second lieu, Myrto, la fille d'Aristide le Juste, dont naquirent Sophroniskos et Ménédémos - ou Ménéxénos -, à ce que croient certains.
Mais, pour la majorité de nos sources, la cause est entendue : c'est bel et bien Socrate qui fut disciple d'Aspasie, sous la houlette de laquelle il étudia la rhétorique (voire la philosophie) et apprit tout ce qui concerne l'amour13. 16Socrate et Aspasie, donc : faut-il s'étonner de cette rencontre ?
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.
Les gens qu'on interroge, pourvu qu'on les interroge bien, trouvent d'eux-mêmes les bonnes réponses. La chute n'est pas un échec. L'échec, c'est de rester là où on est tombé. Si un âne te donne un coup de pied, ne lui rends pas.
"Il ne faut pas attendre d'être parfait pour commencer quelque chose de bien." “Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.” “N'aie pas peur d'avancer lentement. Aie peur de rester immobile.”
La phrase de Socrate « Connais-toi toi-même » constitue l'un des piliers de la philosophie car elle invite à comprendre comment nous fonctionnons en faisant de notre pensée, de notre être et de notre réflexion un sujet d'interrogation. La démarche de compréhension de soi mène à la compréhension du monde.
Alors que les sophistes en font une technique argumentative monnayable auprès des futurs gouvernants, Socrate la conçoit comme la recherche en commun d'une vérité accessible à tous parce qu'elle n'appartient à personne.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'écrit n'aide pas, selon lui, la mémoire à retenir ce qu'elle a vu auparavant. Loin d'être un remède à l'oubli, il le produit en fait, parce que le discours écrit engendre une insouciance à l'égard de ce qui est dit.
Platon a dit...
“Les hommes ne veulent pas ce qu'ils font, mais ce en vue de quoi ils font ce qu'ils font.” “L'homme est la mesure de toute chose.” “Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.”
Platon meurt à Athènes en 347 ou 346 av. J. -C., au cours d'un repas de noces. Son corps est inhumé à l'Académie, où il écrivait et enseignait toujours au moment de sa mort.