L'antiphrase consiste à dire le contraire de ce que l'on pense.
une antiphrase : Manière de s'exprimer, figure de style, qui consiste à dire le contraire de ce qu'on pense, par ironie ou euphémisme : C'est par antiphrase que l'on a surnommé « Philopator » (qui aime son père) celui des Ptolémées qui fit périr son père.
Alors que l'euphémisme atténue le sens pour cacher les idées déplaisantes, la litote utilise des expressions plus faibles pour évoquer plus qu'elle ne le dit. Cette figure de style exprime des idées qui présentent un sens implicite plus fort qu'un sens explicite.
Procédé d'expression qui consiste à dire moins pour faire entendre plus. Exemple : Il n'est pas mauvais, ce gâteau ! Autrement dit, il est excellent.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant. (Exemple : il s'est éteint, il est parti pour un monde meilleur, etc., à la place de « il est mort ».)
L'oxymore (aussi appelé oxymoron) fonctionne comme l'antithèse : elle rapproche des termes opposés. Toutefois, l'effet de l'oxymore est accentué puisque les termes opposés sont côte à côte dans l'énoncé.
Figure de style réunissant deux termes antinomiques (opposés, de sens contraire). Exemple : Un "silence assourdissant" est un oxymore.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
Qui est trop long dans ses discours ou ses écrits. Synon. bavard, verbeux.
Ce qui paraît contradictoire. Synonyme : absurdité, anomalie, bizarrerie, étrangeté, extravagance, singularité.
Pour faire simple, un aphorisme est une phrase courte, une sentence brève, énonçant une vérité fondamentale, voire banale. Sa principale particularité, comme l'énonce Wikipedia, est d'être "un énoncé autosuffisant. Il peut être lu, compris, interprété sans faire appel à un autre texte".
Action de railler avec méchanceté. 2. Paroles de raillerie : Accabler quelqu'un de ses sarcasmes.
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
C'est un mode d'expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier. Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l'expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie. Le contraire du pléonasme est l'oxymore.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
L'anaphore rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d'énergie au discours ou renforce une affirmation, un plaidoyer, suggère une incantation, une urgence. Syntaxiquement, elle permet de créer un effet de symétrie.
L'oxymore met en relation, dans une même expression, voire plus rarement à l'échelle de la phrase, deux mots opposés, souvent des antonymes.
Du grec oxymoron (oxus, aigu et môros, sot, fou), l'oxymore consiste à allier deux termes aux sens contradictoires pour renforcer un propos.
Expression d'une idée par une métaphore (image, tableau, etc.) animée et continuée par un développement.
Les exemples courants sont « Ce n'est pas un lâche, un poltron » pour dire « c'est un homme de cœur, un homme courageux » ; « il n'est pas peu insolent » pour « il est d'une grande insolence ». L'exemple souvent donné est le « Va, je ne te hais point » de Chimène à Rodrigue.