Les fruits donnés par les touffes femelles sont de fausses baies (pseudo-baies globuleuses ou pyriformes) de 6 à 10 mm de diamètre, d'un blanc vitreux – ou jaunâtres pour le Gui du sapin – charnues et visqueuses (caractéristique soulignée par Virgile et Pline) d'où le terme de viscum.
Le gui est facilement reconnaissable. Il forme des boules plus ou moins volumineuses sur les arbres d'ornement (érables, peupliers…) et les fruitiers (pommiers, noyers surtout, plus rarement sur les Prunus (prunier, cerisier) et très peu sur le châtaignier.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Les druides avaient fait du gui le symbole de l'éternité du monde et de l'immortalité de l'âme, et lui attribuaient des vertus curatives. Aujourd'hui, le 31 décembre à minuit, la coutume veut que s'embrasser sous une boule de gui serait gage de prospérité et de longue vie.
Ralentisseur du processus cancéreux ; antiscléreux, immunostimulant, hypotenseur, purgatif, antispasmodique, diurétique. Il est utilisé durant la ménopause et pour soigner les personnes souffrant d'artériosclérose.
Le Gui est dispersé à plus ou moins longue distance par des oiseaux généralistes, Grive draine et Fauvette à tête noire essentiellement ; La fréquence des consommateurs. Quelques espèces d'oiseaux consomment et digèrent les graines de gui, ce qui va limiter sa propagation au sein d'une station.
Au Moyen Âge, l'usage voulait que l'on s'offre du gui en prononçant ce souhait « Au gui l'an neuf ». Dans le nord de l'Europe, il est d'usage de s'embrasser, à minuit, sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Si le Breton moderne nomme le gui “uhel varr”: “haute branche”, les autres langues celtiques, comme l'Irlandais ou le gaélique d'Écosse ont gardé dans le vocabulaire populaire la tournure “qui guérit tout”. Plante médicinale, le gui a des vertus antispasmodiques et diurétiques.
Un symbole d'immortalité
Le gui était pour les Gaulois le symbole de l'immortalité. Une fois par an, au solstice d'hiver, le gui était vénéré chez les druides vêtus de blanc qui le coupaient avec une serpe d'or pour accomplir une fête solennelle sur un chêne, le plus sacré des arbres.
C'est donc plus tard, au XVIIIe siècle, que les Anglais ont importé chez nous cette coutume de s'embrasser sous une boule de gui le 31 décembre à minuit, afin de se placer sous de bons auspices et que l'année soit propice.
Ou trouver du gui ? Le gui prospère surtout sur les pommiers, peupliers, trembles, aubépines, saules, robiniers, tilleuls… rarement sur poiriers, noisetiers, frênes, cerisiers…plus rarement sur noyers, chênes, ormes…
Le gui est une plante qui parasite de nombreuses espèces d'arbres des régions tempérées, en particulier les pommiers et les peupliers. Lorsqu'il est très abondant, il affaiblit considérablement l'arbre-hôte et diminue la production de production de fruits.
Il est habituel aujourd'hui d'accrocher dans les maisons cette plante décorative à l'occasion du nouvel an, en souhaitant qu'elle porte bonheur à tous ceux qui s'embrassent dessous. Cette tradition remonterait aux Gaulois.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
Le gui, un végétal parasite propagé par les oiseaux
Résistant aux sucs digestifs, les graines rejetées par l'oiseau adhèrent aux branches de l'arbre. En effet, la tige du gui y adhère grâce à un suçoir qui pénètre dans l'écorce. Le gui se propage ensuite au reste des branches avec la multiplication de ses bourgeons.
La mandragore (Mandragora officinarum) fait partie des plantes réputées "magiques" avec une telle ampleur qu'aucune autre plante n'a pu rivaliser : grâce à toutes sortes de maléfices, elle laissait croire qu'elle pouvait guérir de nombreuses maladies et qu'elle conférait des pouvoirs spécifiques.
Le NOISETIER(Corylusavellana L.)
est l'arbuste par excellence de lutte contre les agissements des sorciers et sorcières. Le prêtre bénit les rameaux : le buis, le houx, le thuya et les plantes apotropaïques qui protègent la maison de la foudre et de l'incendie.
Le gui, porte-bonheur
Mais, à l'instar du muguet du 1er mai, c'est aussi un porte-bonheur… à condition de respecter un certain rituel! Il faut le récolter avant Noël, s'embrasser dessous et, dit-on, le brûler la nuit du 6 janvier!
Pour le houx, c'est donc un bouquet de quelques branches, en évitant d'arracher salement les tiges de l'arbre. « C'est de la sensibilisation. Mais tout prélèvement intensif et trop volumineux peut faire l'objet d'une amende », prévient-on à l'ONF. La vente de houx sauvage est par ailleurs proscrite sur les marchés.
A noter que dans plusieurs départements, le houx commun (Ilex Aquifolium) et le petit-houx (Ruscus Aculeatus) sont des espèces végétales protégées. L'interdiction de cueillette peut donc faire l'objet d'arrêtés préfectoraux spécifiques. La vente de houx sauvage est proscrite sur les marchés.
Si l'on se réfère à la Bible, c'est pour échapper aux soldats d'Hérode que Marie et Joseph se sont cachés, avec l'enfant Jésus, dans un buisson de houx. C'est l'une des raisons pour lesquelles le houx ornerait nos maisons depuis fort longtemps. Il s'agit également d'un symbole de protection à Noël.
Le 31 décembre, lorsque sonnent les 12 coups de minuit, la tradition veut que les amoureux s'embrassent sous une branche de gui.
Le Gui (aussi appelé Gui blanc ou Gui des feuillus, même si on le trouve parfois et localement sur des résineux), Viscum album, est une espèce de plantes parasites (hémiparasite), qui ne possède pas de racines mais se fixe sur un arbre hôte dont elle absorbe la sève à travers un ou des suçoirs.