A la fin de la guerre du Péloponnèse (431-404), les partisans du régime oligarchique profitent du soutien des troupes spartiates pour renverser le régime démocratique et instaurer durant quelques mois ce qui s'avère rapidement être une pure tyrannie, connue sous le nom de régime des Trente.
La guerre s'achève sur leur victoire totale : Athènes capitule en 404 ; la cité perd ses remparts, les Longs Murs, qui reliaient Le Pirée à la cité, et doit se joindre à la Ligue du Péloponnèse, sous la férule de Sparte. Le général Lysandre impose à l'Ecclésia un nouveau changement de régime.
Un premier coup renverse la démocratie au profit d'une éphémère tyrannie en -411, avec le coup d'État des Quatre-Cents. À la suite de la défaite finale d'Athènes contre Sparte à Aegos Potamoi, Sparte occupe Athènes et instaure en -404 un régime tyrannique avec les « Trente tyrans ».
On appelle souvent le V° siècle "siècle de Périclès", à cause de l'influence déterminante que cet homme politique eut sur le destin de sa cité à cette époque. C'est l'âge d'or de la démocratie athénienne et l'apogée de sa puissance dans le monde grec.
Le grec Solon (640 à 558 av. J. -C.) serait à considérer comme le « père de la démocratie » : c'est au cours de son voyage en Égypte qu'il a connu pour la première fois cette notion d'égalité entre les êtres humains.
Athènes connaît une apogée au cours du Vème siècle avant notre ère qu'elle tente de consolider autour d'une ligue qui est, on le sait maintenant, factice. Cette ligue est le début de la démonstration de l'effritement d'Athènes. En effet, Athènes ne parvient pas à s'imposer sur ses alliées qui ne paient pas leur du.
La figure de Clisthène est paradoxale : il a établi les fondements de la première démocratie au monde, or c'est un personnage qui n'a laissé que très peu de traces dans les sources hellènes, contrairement à Solon par exemple.
Le terme démocratie, du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, combinaison de δῆμος / dêmos, « peuple » (de δαίομαι / daíomai, « distribuer, répartir »), et kratein, « commander », désigne à l'origine un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions publiques et à la vie politique de la cité.
a)Les citoyens gouvernent
Les citoyens se réunissent sur une colline d'Athènes : la Pnyx pour voter les lois et prendre des décisions politiques, c'est l' Ecclésia . L'Ecclésia vote les lois, décide de la guerre et vote l'ostracisme, c'est à dire l'exil pour dix ans, d'un ambitieux qui menace la cité.
Solon et Clisthène, pères de la démocratie à Athènes
et engage des réformes fondamentales. Il supprime l'esclavage pour dettes et revoit le système des classes. Désormais, le sang seul ne compte plus et le système est basé sur les richesses de chacun. Il met également en place un tribunal populaire ouvert à tous.
Dans l'Antiquité, l'Ecclésia est, à Athènes, l'Assemblée des citoyens. Elle vote les lois, le budget, la paix ou la guerre, l'ostracisme. Elle tire au sort les bouleutes (présidents du conseil), les héliastes (membres des tribunaux), les 10 archontes (magistrats qui dirigent la république) et élit les dix stratèges.
On n'a jamais su pourquoi trois cents Spartiates sous les ordres du roi Léonidas se sont battus jusqu'au dernier face aux milliers de Perses de Xerxès. C'était en 480 avant Jésus-Christ.
Léonidas 1er, roi de Sparte, chef des 300 aux Thermopyles | Odysseum.
En 148, les Achéens attaquent Sparte, qui est vaincue. Rome doit intervenir, exigeant que Sparte et Corinthe soient séparés de l'Achaïe. Furieux, les Achéens reprennent les armes, mais ils sont écrasés par Rome en 146.
En 508-507, les réformes de Clisthène mettent en place les cadres de la démocratie grâce à la création d'un espace civique égalitaire. L'Attique est réorganisée en trois régions : la ville, la côte et l'intérieur. Ces trois régions sont à leur tour divisées en dix secteurs appelés trittyes.
Le partage de la citoyenneté
Pour les Athéniens, la démocratie ne se limite pas à l'élection de représentants mais implique un exercice effectif du pouvoir par tous les citoyens. C'est ce "partage" à parts égales du pouvoir du demos que garantit le principe d'isonomie.
Solon fit une autre réforme d'importance : il étendit le droit de défense et d'accusation à n'importe quel citoyen. Solon a aussi écrit un nouveau code de lois, qui concernent ce que les catégories modernes nomment droit privé, droit criminel et procédure légale.
Périclès fut l'initiateur d'un courant démocratique appelé « démocratie radicale. » Cette expression signifie, entre autres, que les citoyens athéniens étaient rémunérés par l'État pour prendre part aux affaires publiques. Auparavant, seuls les plus riches avaient les moyens de consacrer leur temps à la politique.
Les caractéristiques de l'Empire maritime athénien. Bien que le terme d'empire n'existe pas pour les Grecs du Ve siècle avant J. -C., il est possible de parler d'un empire maritime athénien autour de la Mer Égée.
Étymologie. (Siècle à préciser) Du latin Graecia (« pays des Grecs »).
ascétique, austère, rigide, rigoriste, rigoureux, sévère, stoïque, strict. – Littéraire : frugal. 2. De Lacédémone (Sparte).
Spartiate qualifie une personne qui fait preuve d'énergie, d'endurance, et qui rappelle ainsi la fermeté et l'austérité pour lesquelles les citoyens de Sparte étaient réputés.
Population. Les citoyens spartiates ne représentent qu'une faible partie de la population globale de la cité. Selon Isocrate, ce sont 2 000 Doriens qui envahissent la Laconie, simple supposition sans valeur réelle. Aristote rapporte que, selon certains, les Spartiates sont au nombre de 10 000 sous les premiers rois.