A noter que ces deux moteurs fonctionnent sur un même principe, celui de la turbine : que ce soit un turboréacteur ou un turbopropulseur, le cœur du moteur est le turbomoteur de base. Pour faire simple, de l'air est aspiré par l'avant du moteur puis refoulé à grande vitesse et à haute température derrière le moteur.
Les turboréacteurs sont utilisés sur tous les avions civils moyen et gros porteurs, car ils sont les seuls à pouvoir atteindre des vitesses transsoniques (entre mach 0,8 et mach 1) de manière économique.
En fonction de l'avion et de sa fonction, le moteur peut varier. En effet, on distingue deux grandes familles : les moteurs à pistons rotatifs et les moteurs à réactions. Rolls Royce, Pratt & Whitney, General Electric, Safran Aircraft Engines…
Le principe est simple :
De l'air est aspiré par une soufflante, puis comprimé en permanence ; il passe ensuite dans une chambre de combustion où il réagit avec du kérosène et s'enflamme. La réaction provoquée va dilater les gaz ; ceux-ci sont alors projetés vers l'arrière par une tuyère, ce qui fait avancer l'avion.
Le kérosène est le carburant pour avions le plus utilisé. Il sert aux jets civils et militaires, aux avions à turbopropulsion et aux hélicoptères entraînés par des moteurs à turbines. Il entre en ébullition autour de 150 °C –250 °C et, comme le diesel, appartient à la catégorie des distillats de densité moyenne.
Le cours actuel est de 48,70 $ le baril soit une baisse de 45% par rapport à celui de l'été dernier. Cela devrait se traduire par un prix d'achat du kérosène aux alentours de 0,48 € du litre.
Le prix d'un plein de kérosène varie grandement en fonction des appareils et des vols, mais un litre de kérosène coûte en moyenne 0,5 euro en France sur les cinq dernières années selon les chiffres fournis par Index Mundi.
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
Portance. La poussée du moteur fait avancer l'avion, mais ce n'est pas ce qui le fait décoller du sol; le gros du travail est effectué par la forme et l'angle des ailes de l'avion. Les ailes sont fixées à l'avion à un angle de 5 à 10 degrés. Elles sont plates à la base et arrondies sur le dessus.
Les motoristes General Electric, Rolls-Royce, Pratt & Whitney et Snecma équipent les appareils des plus grands constructeurs.
C'est également le réacteur le plus puissant au monde : même si on mesure assez peu la puissance des turbosoufflantes (on parle généralement de la poussée maximale), le GE90-115B développe une puissance de 83,198 MW (111 526 ch ). La version GE90-115B détient le record du monde de poussée avec 569 kN.
La procédure de freinage consiste alors, une fois que l'avion est au sol, à déployer les inverseurs, puis à augmenter le régime du moteur après le toucher des roues pour recréer de la poussée (le moteur étant pratiquement au ralenti lors de la phase d'atterrissage).
Que ça soit pour rouler au sol ou voler, un avion utilise la même source de poussée : ses moteurs. Certes, le régime des moteurs au sol est très faible mais c'est bien lui qui permet d'avancer, et non une quelconque motorisation située dans les roues, d'où la problématique de la marche arrière.
À titre d'exemple : le prix de liste du moteur CFM-56 est actuellement de 10 millions alors que celui de la nouvelle version, le LEAP-1B, est de 13,5 millions de dollars.
Les recourbures au bout d'ailes, communément appelé « Winglets », permettent de réduire la trainée induite et par conséquent réduire la consommation de carburant. Comment ? L'écoulement de l'air au-dessus et en-dessous de l'aile crée des tourbillons en bout d'aile créant ainsi des frottements supplémentaires .
En effet, si de la neige tombe sur le dessus de l'aile, elle peut peser plusieurs tonnes, ce qui réduit mathématiquement les performances de l'avion. De même, si de la glace s'accumule elle peut modifier la forme de l'aile, ce qui altère l'écoulement de l'air et peut réduire la portance de l'avion.
Galan. Une fois posé sur l'eau, "l'avion flotte normalement le temps que les passagers soient secourus" mais "il n'est pas fait pour être totalement étanche, l'eau finit par entrer, il peut aussi y avoir des ouvertures dans le fuselage à l'impact", observe par ailleurs M.
Grâce aux systèmes électriques d'un avion, la perte d'un moteur n'induit pas la perte de contrôle, et un pilote qui garde son sang-froid peut réussir à faire planer l'appareil en toute sécurité jusqu'au sol.
Un planeur est un aérodyne dépourvu de moteur, généralement de fort allongement, optimisé pour le vol plané et le vol à voile (utilisation des courants aériens ascendants en guise de propulsion).
Le kérosène est un produit pétrolier issu du raffinage du pétrole brut. Il fait partie des coupes moyennes, comme le gazole, qui sont extraites du pétrole brut lorsque celui-ci est soumis à une distillation atmosphérique. Sa qualité est améliorée par différents traitements visant notamment à en extraire le soufre.
Avec une structure allégée et un vol de croisière à 1800 mètres d'altitude, l'A350-1000 economise 25% en carburant et rejette donc un quart de CO2 en moins.
Première spécificité, les moteurs d'avion sont soumis à des températures très faibles en altitude (-55°C en moyenne). Le kérosène présente la particularité de ne pas geler jusqu'à -47°C. Pa ailleurs, le kérosène contient plus d'énergie que les autres carburants, ce qui permet d'en embarquer un moindre poids.
Les 3 chiffres à retenir
✅ Tout type confondu, un avion consomme en moyenne, par passager, 3 litres de carburant pour 100 kilomètres parcourus. ✅ 1 litre de kérosène consommé correspond à 3 kgCO2e. ✅ Un avion émet donc 9 kgCO2e/100km/passager en moyenne.