De son nom scientifique Arenicola marina, ce ver polychète fait partie de la famille des annélides. En clair, c'est un ver au corps segmenté et pourvu de soie. L'arénicole vit enfouie dans le sable et creuse un tube en forme de U.
Il s'agit d'une esche de moyenne valeur et d'une vie de courte durée hors de son trou dans le sable. Mais elle reste cependant très appréciée par de nombreuses espèces (bars, dorades, tacauds) et les poissons plats qui en sont particulièrement friands. Son intérêt pour le pêcheur est sa facilité à la trouver.
Il existe différents endroits où vous pouvez récolter les vers : fonds sableux des plages, estuaires, embouchures de rivières, étang saumâtre... Pour mettre toutes les chances de votre côté dans la quête des vers, prospectez non loin des zones sur fonds sableux.
L'arénicole se situe sur la partie la plus basse de l'estran, on en trouve d'ailleurs davantage lors des gros coefficients de marée. Généralement on débute la recherche 1h avant la basse mer, jusqu'à ce que l'eau remonte et recouvre la zone propice. Sa détection se matérialise par un tortillon en surface du sable.
Les arénicoles se conservent deux à trois jours, enroulés séparément dans du papier journal. Les vider est une étape obligatoire pour les conserver plus longtemps. Ébroder est l'action de vider un ver. On coupe le bout de la tête puis on presse des doigts de la queue vers la tête afin d'éjecter les viscères et le sang.
Afin de ne pas casser le vers, planter votre fourche à 15-20 cm du tortillon et creuser en une seule fois le plus profondément possible. Rincez-les à l'eau de mer et placez-les dans un seau que vous garnirez de goémons. Au frigo, sans eau au fond de votre seau, vous pourrez les conserver plusieurs jours.
On le connaît sous différentes appellations : chique, bocard, bouzou, buzuc, buzin, ver de vase ou ver noir.
On peut trouver le vers de sable particulièrement au pied des roches ou des digues dans la Méditerranée. Pour la récolte, on peut utiliser deux techniques notamment la récolte à la main et la récolte à la bêche ou à la fourche-pelle et au tamis. La récolte à la main nécessite de ventiler le sable au pied des rochers.
La présence de bibi est habituellement marquée par un petit cratère à la surface du sable. En Languedoc, il est plus fréquent que ces cratères soient causés par les couteaux, il est donc assez difficile de repérer les bons coins à bibi. La plupart des ramasseurs professionnels prospectent les étangs.
Les vers marins
Les arénicoles ou vers noirs constituent aussi d'excellents appâts, notamment pour la pêche sur le fond et de nuit. Leurs effluves sont particulièrement appréciés des poissons plats (sole, plie).
Le meilleur moment de la marée pour attraper tous ces vers vivant dans le sable, peut être aussi déterminant. Comme avec les coquillages,c'est à la fin de la marée descendante et au début de la montante qu'il vont vers la surface du sable, permettant de les ramasser plus facilement.
Deux façons de ramasser du vaseux (tirer du vaseux) : -Avec l'épuisette ramassez la vase, puis secouer fortement de façon à éliminer les particules fines de la vase. Ensuite vider le contenu dans le tamis, ce sera des graviers, de l'herbe, des bouts de branche et toutes sorte de bestioles aquatiques dont les vaseux.
Pensez à prendre un seau avec vous si vous voulez les y installer quelque temps. Mettez-vous en maillot de bain si vous allez dans l'eau. Patientez jusqu'à ce que la vague se retire, puis prélevez du sable avant l'arrivée de la vague suivante. Le crabe va s'extraire du sable et se glisser jusqu'au creux de votre main.
Il suffit de retourner une aiguille avec une cavité à chaque bout pour inverser le sens de l'eschage. L'avantage d'une aiguille avec une cavité à chaque bout est de pouvoir inverser son sens. En commençant à enfiler le ver sur l'hameçon par la tête, ce sera cette partie qui se trouvera au niveau de la pointe.
Récolte : la gravette se trouve dans les fonds sableux, et vaso-sableux. La récolte se fait à la fourche lors des gros coefficients de marée, lorsque la mer se retire au large. PAr contre les zones de récoltes sont dures a repérer, il faut donc au début y aller au hasard pour au final repérer les bons coins.
Le ver marin, ou arénicole, est, en quelque sorte, le champion du monde d'apnée. Il n'a pas de cerveau mais un coeur qui bat la chamade grâce à son sang capable de stocker l'oxygène. Il ne respire qu'à marée haute et retient sa respiration durant les 6 heures de la marée descendante.
Le pain est apprécié de quasiment tous les poissons blancs, sans oublier certains poissons de mer, au premier rang desquels le mulet, qui en est friand.
L'attrape' Daurade !
Le Bibi est un ver à la peau très épaisse qui lui confère une excellente résistance à l'hameçon et le rend sélectif. Il permet ainsi de pêcher les grosses prises et fait particulièrement le régal de beaux sparidés comme les grosses Daurades Royales.
Les crustacés les plus employés comme appât pour la pêche en mer sont principalement les crabes et les crevettes. Les crabes, de par leur carapace, tiennent très bien à l'hameçon et permettent de cibler notamment les espèces dites nobles comme le bar ou loup et la dorade royale.
Dans les maisons, ils résultent le plus souvent de la ponte de mouches. Celles-ci pondent dans des zones humides et dans les matières en décomposition, viandes et excréments. L'asticot éclot entre 8 à 20 h après la ponte, en fonction des conditions de température.
Ce ver très connu des pêcheurs de loup est un ver polychète errant (nomade) de grande taille vivant dans le sable. On le trouve principalement (voire exclusivement) en Méditerranée.
La pompe à vers, pour les vers, mais pas que
Comme son nom l'indique, la pompe à vers sert à récolter les différents vers enfouis dans le sable ou la vase. Mais elle est aussi indiquée pour ramasser les machottes ou callianasses grises par exemple.
Qu'y a-t-il sous la plage ? Un bloc rocheux constitué de différents types de sédiments, de la tourbe, de l'argile, du sable… Sous une plage vendéenne, on a même retrouvé les vestiges d'une forêt !
Les coquillages creusent des trous et s'enfoncent dans le sable. Pour respirer et se nourrir, ils utilisent un long tube, appelé siphon, qui remonte à la surface. Manger du sable. Les vers avalent le sable pour creuser des galeries en U.
Il se trouve partout sur les côtes françaises et de préférence sur les estampes de sables à gros grains. On le repère aux deux trous en forme de huit qui apparaissent sur le sable. Généralement, il s'enfonce à moins de 40-50 cm de profondeur.