L'art pariétal regroupe l'ensemble des œuvres réalisées par l'homme sur les parois des grottes ou des abris rocheux, elles peuvent être gravées, sculptées ou peintes.
Les figurations pariétales sont les peintures et gravures effectuées sur une paroi de grotte.
Le mégalithisme constitue la plus ancienne forme d'architecture monumentale dans l'histoire de l'humanité. À ce titre, il relève également de l'art préhistorique. Même si sa fonction première n'était pas directement « artistique », mais religieuse, le mégalithe est parfois le support privilégié de l'art de son époque.
Se dit du décor (peinture, sculpture, etc.) d'un mur, d'une paroi. (En préhistoire, synonyme : rupestre.) Les peintures et gravures, exécutées sur des parois rocheuses, qui constituent l'art rupestre, ou pariétal, n'ont provoqué la curiosité des savants qu'au xixe s.
L'art rupestre est souvent confondu avec l'art pariétal en fait il s'agit de productions sur les rochers en extérieur. Alors qu'au contraire l'art pariétal se réalisait sur les parois des grottes .
L'art pariétal regroupe l'ensemble des œuvres réalisées par l'homme sur les parois des grottes ou des abris rocheux, elles peuvent être gravées, sculptées ou peintes.
pochoirs : pour obtenir des mains positives ou négatives, les peintres préhistoriques se servaient de leur main en employant la technique du pochoir. Le ruissellement dans les grottes d'une eau riche en calcaire a favorisé la conservation des peintures. Cette eau a fixé les pigments sous un voile fin et transparent.
Ils ont découvert qu'ils broyaient des roches à l'aide de pierres taillées pour obtenir une poudre colorée. Puis qu'ils utilisaient la matière molle enfermée dans les os des animaux (la moelle osseuse) pour obtenir une peinture liquide. Les coquillages servaient à faire le mélange et à conserver la peinture.
En effet, des chercheurs ont découvert en 2018 en Espagne des peintures rupestres datant d'environ 65 000 ans av. J-C qui pourraient être attribuées à Neandertal. Des recherches approfondies vont encore devoir être menées afin d'entériner leurs résultats.
Marc Azèma résume le savoir-faire de l'art des cavernes : « Pour représenter un motif, figuratif ou abstrait, les artistes paléolithiques ont employé la gravure, la peinture ou la sculpture – et dans bien des cas combiné les trois – et profité des possibilités offertes par la texture et la forme des parois et des sols.
Les plus anciennes peintures connues à ce jour se trouvent dans la grotte El Castillo, une grotte en Cantabrie (Espagne), de la période Aurignacienne, peintes il y a environ 40 000 ans. Arrivent ensuite les peintures de la grotte Chauvet en France et elles ont, d'après la plupart des préhistoriens, environ 31 000 ans.
Définition "peinture pariétale"
n.f. Gravure, dessin primitif réalisé sur la paroi d'une caverne ; peinture exécutée par des hommes préhistoriques sur les parois rocheuses de grottes.
« L'art paléolithique est un art animalier, celui des chasseurs de rennes, de chevaux de bisons ou de mammouths selon les périodes et les territoires et un art naturaliste parce qu'il exprime le vivant, observé, mémorisé, appris et transcendé par le cerveau et la main de ces mêmes chasseurs » (p. 123).
Des artistes-sorciers décoraient les parois des grottes pour communiquer avec les esprits de la nature. Les peintures n'étaient donc pas des décorations mais plutôt des signes magiques. Les hommes préhistoriques ont surtout peint des animaux : des aurochs, des chevaux, des cervidés, des lions, des ours, des mammouths…
Jean Clottes et l'art préhistorique.
Cette hypothèse avance que les hommes de la préhistoire peignaient, dessinaient, gravaient ou encore sculptaient pour des raisons strictement esthétiques afin de figurer le beau. Toutefois, toutes les figures pariétales, durant les 30.000 ans qu'a duré cette pratique en Europe, n'ont pas la même qualité esthétique.
Des peintures découvertes en 1970 dans la grotte de Nerja au sud de l'Espagne pourraient constituer la plus vieille oeuvre d'art du monde d'après l'équipe du projet interdisciplinaire pour la conservation des biens d'intérêts culturel selon El Mundo.
Une nouvelle datation indique que les peintures figuratives de la grotte de Lubang Jeriji Saléh, en Indonésie, sont âgées d'au moins 40 000 ans. Dans la grotte de Lubang Jeriji Saléh, un panneau peint datant de 40000 ans.
Découverte en 1994, la grotte Chauvet est la plus vieille grotte ornée au monde.
Dans l'ensemble, on peut dire que l'art préhistorique est caractérisé par le schéma, le symbolisme et l'abstraction. Ce sont des expressions à des fins rituelles ou mythique-religieuses, contrairement à l'art moderne qui vise plutôt l'esthétique.
Ils peignaient ou sculptaient surtout des animaux, mais aussi des hommes et des signes géométriques. Leur peinture était de la poudre de minerai mélangée à de l'eau. Ils se servaient de morceaux de charbon de bois, de pinceaux en poils d'animaux, de tampons d'herbe.
Basé sur les découvertes de grottes ornées en Europe, il était admis que l'art pariétal apparaissait vers – 36 000 ans en Europe à l'Aurignacien puis se développait jusqu'à son apogée au Magdalénien aux environs de – 13 000 ans.
L'Histoire de la sculpture a pour commencement, la fin du paléolithique supérieur, c'est-à-dire entre -30 000 et -10 000 ans av. J. -C., coïncident avec l'Âge du renne (Magdalénien). On ne connaît pas de sculptures antérieures à cette époque.
Mais on a découvert depuis peu, en Afrique, les premiers signes d'une activité artistique à des époques plus reculées : de très nombreux sites datant du paléolithique moyen (entre - 100 000 et - 35 000 ans) comportent des traces d'ocre rouge.
Les techniques de l'art pariétal identifiées dans la grotte peuvent être réparties en deux groupes : les divers procédés de gravures (à l'aide d'un outil, des doigts…) et d'apport de pigment (charbon, hématite, argile de paroi…).