Claquement de dents, bruits de salive ou de chewing-gum... Ces sons, insignifiants pour la plupart des Français, sont un supplice pour 15 % d'entre eux. Longtemps ignorée, cette affliction porte un nom : la misophonie, ce qui signifie littéralement "haine du son".
«Cela leur donne l'impression que les sons s'immiscent en eux.» Les chercheurs attribuent ce phénomène aux neurones miroirs du cerveau, qui s'activent lorsqu'une personne effectue une action ou lorsqu'elle voit d'autres individus exécuter des mouvements spécifiques.
Pour l'instant les patients atteints de misophonie n'ont pas d'autres choix que de prendre sur eux lorsqu'ils sont à table.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Les bruits provoqués par la mastication, les reniflements ou les ronflements vous sont insupportables ? Vous souffrez peut-être de misophonie, un trouble qui toucherait 15 à 20 % de la population et qui peut profondément perturber la vie quotidienne.
Il pourrait exister un facteur génétique : les études ont montré que 55% des personnes atteintes de misophonie avaient des antécédents familiaux.
Les sons impliqués dans la misophonie ont le point commun d'être répétitifs, provoquant une réaction aversive immédiate avec une anxiété, une colère et un sentiment de dégoût important, accompagnés d'une envie impulsive de faire cesser ce bruit de manière immédiate afin de soulager ses symptômes.
La misophonie, un trouble psychique peu diagnostiqué
La misophonie est donc une maladie qui affecte de nombreuses personnes et proposant peu de solutions de traitement. Les conséquences psychologiques et physiques de cette maladie provoquent l'isolement et la colère interne des personnes atteintes.
Si la misophonie est un trouble compliqué à traiter et à diagnostiquer, des solutions existent néanmoins pour améliorer le confort de vie de ceux qui en souffrent.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Cela vous dégoûte et peut vous rendre violent ? Vous souffrez alors de misophonie. La misophonie est littéralement la haine du son. Il s'agit d'un trouble neuropsychique dû à la connexion forte entre la région du cerveau qui traite le son et celle qui contrôle la bouche et la gorge.
Selon Charles Spencer, professeur de psychologie expérimentale à Oxford, manger la bouche ouverte permettrait d'en libérer davantage et ils atteindraient ainsi plus facilement le fond de la bouche ainsi que le nez. L'effet des saveurs serait donc plus important sur notre goût, mais aussi sur notre odorat.
À table. Manger la bouche ouverte, saper en buvant ou en mangeant sa soupe et parler la bouche pleine sont tous des comportements hautement irritants.
Les réactions physiques, remarquent les chercheurs, sont en fait similaires à celles qu'une personne va avoir lorsqu'un entend une musique qui lui donne des frissons. Ils pensent par ailleurs que le corps pourrait produire de l'ocytocine, une hormone produite lorsque l'on se sent en sécurité, en confiance.
En plus d'un suivi clinique, les personnes misophones peuvent adopter certains comportements au quotidien pour limiter la gêne : écouter de la musique pour se relaxer. Effectuer des exercices de respiration comme la cohérence cardiaque qui permet de moduler la fréquence cardiaque et ainsi limiter le stress.
Lorsque ces bruits naturels deviennent insupportables s'ils sont produits par autrui, c'est ce que l'on appelle la misophonie. Cette intolérance, terriblement angoissante voire agaçante au moment des repas, par exemple, peut être soignée.
Différents symptômes semblent indiquer une hyperacousie tels que la fatigue, le mal de tête, la sensation d'oreille bouchée. De plus, elle s'accompagne souvent d'acouphènes et peut augmenter l'intensité de ces derniers.
Trouble panique avec agoraphobie
La personne qui présente de l'agoraphobie craint les lieux publics, souvent parce qu'elle a peur de ne pas pouvoir en sortir facilement ou d'y faire une crise. Une personne qui fait de l'agoraphobie peut par exemple être incapable d'aller faire son épicerie ou d'aller voir un concert.
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
Avertissez la personne à laquelle vous parlez que d'autres personnes sont présentes et fermez la porte. Sachez également qu'utiliser le haut-parleur avec le volume à fond pour écouter vos messages est agaçant au plus haut degré. Attention à ne pas parler trop fort au téléphone, surtout au travail.
En effet, la bouche entre-ouverte et le mouvement de succion favorisent l'entrée d'air. Si vous êtes sujets aux gaz, il est conseillé de les éviter.
Afin de déglutir correctement, il faut garder les lèvres, les joues et le menton immobile, ne pas bouger non plus la pointe de la langue, serrer les dents et surtout les molaires qui doivent être en occlusion ainsi qu'appuyer la pointe de la langue sur les papilles palatines situées sur le palais.
La mégalophobie se caractérise par la peur irrationnelle de tout ce qui paraît de grande taille. Les personnes qui en souffrent peuvent être prises de panique à l'idée de se retrouver face à de grands - ou d'anormalement grands - objets.
(Médecine) Peur des aiguilles et des objets pointus.
anthropophobie . Misanthropie; état de celui qui a les hommes en horreur.