La dysphasie combine des lacunes de vocabulaire, une expression télégraphique et des difficultés de compréhension. Elle touche parfois davantage l'expression, la compréhension, ou les deux. Elle peut être diagnostiquée vers 5-6 ans et nécessite une rééducation orthophonique à long terme.
L'enfant dyslexique commet des erreurs de précision lors de la lecture, confond des lettres ou des syllabes, et éprouve de la difficulté à décoder des mots et la ponctuation. L'enfant dysorthographique fait des fautes de conjugaison, de grammaire et d'orthographe, et peut ajouter ou retirer des syllabes aux mots.
Confondre les lettres au début du CP est une particularité normale du développement du cerveau lorsqu'on commence à lire. Ce n'est pas obligatoirement un signe de dyslexie. Cependant, certains enfants confondent des lettres plus durablement. Cela impacte leurs performances en lecture ou en orthographe.
De même, ils ne confondent pas toujours les b avec les d, ou les p avec les q. Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
Cela se traduit par de nombreuses fautes d'orthographe, l'absence fréquente de conjugaison des verbes et des erreurs grammaticales, rendant les phrases peu cohérentes.
La dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie, la dysgraphie, la dysphasie, la dyscalculie, le TDAH constituent un handicap et de ce fait, il y a lieu de compenser les retentissements de ce handicap pour faciliter son intégration et accessibilité, avec une allocation si nécessaire et des outils tels que matériel ...
Dysorthographie traitement et rééducation :
La dysorthographie ne se guérit jamais totalement. Dysorthographie et dyslexie, c'est pour la vie ! L'objectif est de compenser la dysorthographie au maximum bien qu'elle ne puisse disparaître. Dans un premier temps, le dysorthographique peut être outillé.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité.
La dyslexie est reconnue comme un handicap. Très peu de salariés souffrant de ce trouble se définissent comme personnes handicapées.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Difficulté à différencier des lettres similaires
Dans la plupart des cas, les personnes dyslexiques sont incapables de différencier les lettres qui se ressemblent comme o, e et c ou qui diffèrent dans leur orientation, par exemple, b et p et d et q.
En général, concernant les signes de la dyslexie, les personnes atteintes de dyslexie ont des difficultés à décomposer les mots en sons simples. Elles ont du mal à apprendre comment les sons sont liés aux lettres et aux mots, ce qui entraîne une lecture lente et une mauvaise compréhension de la lecture.
Les causes de l'aphasie
L'aphasie est toujours liée à un dommage au cerveau dans les zones du langage, généralement situées à gauche. Ce dommage résulte le plus souvent d'un accident vasculaire cérébral (AVC), d'une tumeur cérébrale, d'un traumatisme cranio-cérébral (TCC) ou même d'une infection au niveau du cerveau.
La dyslexie est également liée, dans plus de la moitié des cas, à des troubles du langage oral apparus dans la petite enfance3. La dyslexie augmenterait le risque de souffrir d'hyperactivité et de troubles de l'attention (TDAH)4. On peut retrouver des problèmes de mémorisation, de coordination ou de latéralisation.
Plusieurs études suggèrent que la dyslexie est héréditaire.
La probabilité qu'un enfant soit dyslexique monte d'ailleurs à 50 % si l'un de ses parents l'est ou si quelqu'un de la famille présente un trouble de langage.
Qui peut poser le diagnostic de dyslexie ? L'orthophoniste, en 1ère intention fait passer un bilan (batterie de tests orthonormés) au patient et pose un diagnostic. Cette démarche repose sur la réalisation de tests adaptés à l'âge de l'enfant et d'un entretien approfondi avec l'enfant et ses parents.
Quant aux personnes dyslexiques, elles sont souvent plus à l'aise avec les mathématiques et s'épanouissent dans les métiers scientifiques ou technologiques. Exemple de métiers : technicien informatique, gestionnaire de parc informatique, développeur...
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
Trouble du calcul ou Trouble d'apprentissage en mathématique. La dyscalculie est un trouble spécifique des apprentissages touchant la sphère de la numératie : comprendre, utiliser, interpréter ou communiquer à l'aide des nombres.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Ce trouble de l'apprentissage est ainsi favorisé par des facteurs médicaux (la prématurité, la souffrance néo-natale), des facteurs psychologiques ou affectifs (manque de motivation), des facteurs génétiques (à l'origine d'une altération du système cérébral responsable de l'assimilation du langage écrit), des facteurs ...
Si la dysorthographie n'est pas jugée « trop grave », une séance d'une heure par semaine peut suffire. Si le problème n'a pas été diagnostiqué à temps, une prise en charge intensive à raison de deux à trois séances d'une heure par semaine pourra être envisagée.
Revoir régulièrement les étapes nécessaires pour orthographier les mots : découpage syllabiques, morphologie, accords, relecture…). Favoriser les exercices à trous. Ne pas pénaliser l'orthographe. Laisser plus de temps pour l'écriture et la relecture.