Le fez (en berbère : ⴼⴰⵙ , en arabe : فاس / fās, en turc : fes, en grec φέσι / fési) ou tarbouche (en arabe : طربوش, ṭarbūš, en berbère : ⴰⵟⵕⴱⵓⵛ, aṭeṛbuc) est un couvre-chef masculin en feutre, souvent rouge, en forme de cône tronqué, orné d'un gland noir fixé sur le dessus.
La chéchia (arabe : شاشية) est un couvre-chef masculin porté par de nombreux peuples musulmans.
Cousine du béret européen, la chéchia est à l'origine un bonnet en forme de calotte. Elle se porte, rouge en Tunisie, rouge cramoisi en Lybie et noire au Nigeria. Côté économie, la Tunisie se place au premier rang des pays fabricants, exportant le savoir faire tunisien vers tous les pays arabes portant la chéchia.
Également connue sous le nom « Chéchia » ou « Taguiya », la Chachia est un couvre-chef traditionnel qui accompagne le qamis et qui peut servir à maintenir la ghoutra ou le shemagh. Ci-après, petit zoom sur cet accessoire devenu un incontournable de la mode musulmane.
Le port du Fez n'est devenu populaire dans l'empire ottoman qu'au 19e siècle. Ainsi depuis, il a été porté par les sultans et les officiels de l'empire, puis par l'armée et la marine.
Le mot fez provient du turc fes, terme qui provient probablement du nom de la ville de Fès au Maroc, lieu où ce couvre-chef était principalement fabriqué.
Le roi du Maroc, la garde royale, les ministres et les employés du palais portent tous des Fezs et sont les seuls à le faire. À l'origine, le Fez était appelé le Tarbouche, certain disent que ce chapeau est originaire de Grèce, d'autres des Balkans.
Le kufi est un bonnet destiné aux hommes et porté principalement en Afrique de l'Ouest, bien qu'il soit également porté parfois dans d'autres régions d'Afrique, ainsi qu'en Asie. L'équivalent du kufi dans l'archipel des Comores en Afrique de l'Est est le kofia. Il symbolise l'âge et la sagesse.
Posséder son premier bonnet de prière figure un moment personnel intime du Musulman, la marque d'un attachement à sa foi. Il fait souvent l'objet d'un cadeau de la part d'une personne aimée ou respectée et est souvent rempli de souvenirs.
Mettez la tête en bas, glissez tous vos cheveux dans la Chéchia, torsadez et boutonnez. Dites adieu au gouttes d'eau froide qui perlent dans le cou.
Alors pour se prémunir de ces conditions assez particulières du désert notamment du Sahara, le peuple Touareg et aux autres peuplades, enroulent sur leur tête et visage une sorte d'écharpe, de foulard assez long. Ce foulard, c'est le Chèche.
Le turban appelé dastar est quant à lui étroitement associé au sikhisme. Il est communément porté au Rajasthan en Inde. Il est porté par les Turcs de l'Empire ottoman.
Fez traditionnel cousu en feutre
Il vous faut: Une pièce de feutre ronde d'environ 6.6 cm de diamètre. Une pièce de feutre courbe d'après votre tête, la mesure différant de celle du croquis étant alors celle de la largeur de cette pièce. Du fil (coton un peu épais) et une aiguille.
Bien que l'islam, du temps du Mahomet, n'ait été symbolisé par aucune couleur ni emblème, le vert est habituellement associé à l'islam ainsi que le croissant et l'étoile.
L'homme musulman, doit porter des vêtements propres et amples qui couvrent les formes du corps. Cette tenue a pour but de cacher les parties appelées « awra » en arabe. C'est pourquoi, la sunna (la tradition prophétique) nous enseigne que le qamis est le meilleur vêtement pour le musulman.
Porter le Chapeau : Représentation de son Rang Social
Cet attribut a perduré jusqu'au début du XXème siècle ! Aujourd'hui, la différenciation de classes sociales se fait toujours autant ressentir mais, comme dit plus haut, le chapeau perd de plus en plus son intérêt pratique.
À l'origine, le chapeau a pour but de protéger la tête et les oreilles du froid, des intempéries, mais aussi du soleil. Il faudra attendre le XIIe siècle, avant qu'il ne soit envisagé comme partie intégrante de la tenue. Mais, à cette époque, il est réservé uniquement aux hommes.
Calotte tronconique en laine, généralement rouge, qui fut la coiffure traditionnelle des Turcs.
Le fez serait originaire de Grèce, il aurait ensuite été adopté par de nombreux groupes ethniques et religieux dans l'Empire Ottoman du XIXe siècle. Le nom Fez provient par ailleurs de la ville marocaine éponyme Fez.
Ils sont aujourd'hui principalement le fruit d'un métissage entre deux populations primaires, les Turcs Oghouzes de phénotype asiatique et d'ascendance principalement est-asiatique, et les habitants locaux (principalement des Grecs d'Anatolie) de phénotype caucasien et d'ascendance ouest-eurasienne.
Les marges est du Maroc sont plus ou moins occupées par les Turcs de la régence d'Alger (la région de Oujda qui est prise puis perdu en 1672 puis reprise avec le Rif oriental en 1692 jusqu'en 1795).
Cependant, les Ottomans n'interviennent pas militairement dans les années 1540 en raison des troubles marquant la fin de l'ère zianide à Tlemcen. Ils donnent néanmoins l'asile à Abou Hassoun en 1549, après que les Saadiens ont conquis Fès.
Faites des trous dans le carton.
Percez le carton afin de pouvoir attacher les rubans qui maintiendront les ailes sur le dos de la personne qui les portera. Il faudra peut-être tenir les ailes contre le dos de la personne afin de déterminer l'emplacement des trous.