Souvent, l'oyakata et sa famille occupent le dernier étage. Les lutteurs des divisions inférieures partagent un dortoir, tandis que les sekitori (voir plus bas Catégories) bénéficient d'une chambre individuelle. L'oyakata et sa femme (okami-san) gèrent de nombreuses facettes du quotidien des lutteurs.
Et pourtant les premières traces de sumo féminin « onna sumo » remontent à 500 après notre ère. Au XVIIIème siècle, les femmes pratiquaient également le sumo au sein de maisons closes, lors de combats opposant prostituées et aveugles.
Sumo. Un extraterrestre au pays des sumos : tel est le Mongol Hakuho, 69e sumotori à être élevé au rang suprême de Yokozuna. Si tout ceci ne vous dit rien, retenez plutôt que ce colosse de 1m92 pour 152kg gagne 400.000$ par saison selon ESPN, soit un peu plus de 275.000€.
Atteints d'obésité ils ont parfois du mal à respirer. S'ajoutent à cela les problèmes de diabète liés à leur suralimentation. La durée de vie moyenne d'un sumo n'excède pas les 65 ans… Bien que respecté au Japon, ce sport est devenu « démodé » pour la jeunesse japonaise.
Hakuhô, le plus grand yokozuna de l'histoire du sumo : un précieux regard sur la légende. Pendant les plus de 14 ans du règne du yokozuna Hakuhô, une quantité de record auront été battus : 45 tournois gagnés, 1 187 victoires… rien que ça !
Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko (四股). En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de kiyome no shio (清めの塩).
La corpulence apparaît indispensable car un gros ventre et des jambes fortes et lourdes permettent d'abaisser le poids de gravité et donc rendent plus difficile le fait d'être basculé. Comme les combats sont très brefs, le premier contact, tachiai, devient fondamental.
Ces poids lourds du sport japonais génèrent une réelle frénésie au Japon depuis plus de 1 500 ans. Les sumos sont de réelles célébrités, voire des demi-dieux au pays du Soleil Levant.
Il mesure 2,03 mètres et a été pesé à plus de 363 kg . Il détient le record du monde Guinness de l'athlète le plus lourd.
Ceux sont des anciens lutteurs de haut rang qui tiennent ces lieux. Pour devenir sumo au Japon, il faut commencer dès l'âge de 15 ans. Si vous souhaitez voir un spectacle de sumo au cours de votre voyage au Japon, sachez que chaque année il se tient uniquement 6 tournois dans tout le pays.
Tous ces lutteurs sont rémunérés à titre professionnel par la ligue professionnelle du sumô. Le salaire dépend évidemment du « rang » des athlètes, mais ils ont beaucoup de privilèges, comme le fait de pouvoir se marier, par exemple.
Le rang d'ōzeki, littéralement « grande barrière », existe depuis au moins les années 1750, il était alors le plus haut rang dans le sumo. Le titre de yokozuna, auparavant honorifique, est devenu le plus haut rang du sumo au début des années 1900.
Les conditions de promotion pour devenir yokozuna sont théoriquement les suivantes : être ôzeki, aligner deux yûshô consécutifs ou obtenir une performance équivalente (au moins 38 victoires sur les 3 derniers hon-basho).
Au sein de la culture japonaise, le Sumo est un art martial dans lequel des combattants au gabarit impressionnant pratiquent la lutte lors de combats rituels. Il s'agit de l'un des sports les plus populaires au Japon et du sport de combat national : vieux de plusieurs siècles ce sport bénéficie d'une longue histoire.
Le sumo est un sport national répandu et célèbre au Japon, pourtant il existe d'autres sports plus ou moins traditionnels à découvrir. Si l'on vous parle de sport au Japon, vous penserez probablement au sumo.
Le sumo est un sport professionnel dans lequel gagner des combats est le seul moyen de grimper les échelons et d'obtenir un meilleur salaire. Mais il représente en même temps une tradition qui s'appuie sur des rites et des valeurs spirituelles. Sans cela, la discipline perdrait toute sa raison d'être.
Le sumo mange un sorte de ragoût appelé chanko nabe (ちゃんこ鍋), contenant de la viande, du poisson, des légumes et de tofu, accompagné de riz et de bière à volonté ! Un rikishi (lutteur) en bonne santé mange entre 5 à 10 bols de riz et il boit 6 chopes de bière.
Les sumos ne doivent pas conduire de voiture, plus par tradition que par sécurité à cause de leur poids. Le mawashi (le truc qu'ils portent autour de la taille) fait environ 9 à 14 mètres de long. Seulement les sumos les plus forts peuvent en porter des faits en soie.
Fuji jette alors accidentellement du sel au visage de Yokozuna ce qui aide Hogan à remporter le combat ainsi que le titre.
Une tradition ancrée dans l'histoire
Il existerait même des femmes sumo depuis la création de la discipline, et celles-ci sont mentionnées dans “le deuxième livre le plus ancien de l'histoire du Japon, intitulé Nihon Shoki ['Les Chroniques du Japon']” et datant du VIIIe siècle.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les sports les plus populaires au Japon sont le base-ball, le rugby et le football.
Ainsi, en France, le sport national est le jeu de paume du Moyen Âge jusqu'à la Révolution. Le sport hippique puis le cyclisme s'imposent au XIX e siècle, mais le football devient sport national dès le premier quart du XX e siècle.