La pyélonéphrite aiguë peut parfois être grave. En présence des signes de gravité suivants : troubles de la conscience, faiblesse extrême, troubles respiratoires, pâleur, peau marbrée..., une hospitalisation en urgence est indispensable.
La cause d'une pyélonéphrite chronique se trouve souvent dans des pathologies sous-jacentes : des calculs rénaux importants et persistants, des reflux d'urine dans la vessie, une obstruction des voies urinaires, une déformation au niveau du tissu rénal.
La pyélonéphrite aiguë simple évolue en général favorablement et guérit grâce au traitement antibiotique adapté au germe, pris à la dose prescrite et pendant toute la durée indiquée par le médecin. La pyélonéphrite peut parfois se compliquer.
Si des complications apparaissent, ou si la fièvre persiste pendant 72 heures, de nouveaux examens sont réalisés (ECBU de contrôle, uroscanner) et le traitement est adapté. Si la pyélonéphrite est due à la présence d'un calcul dans les voies urinaires, une levée d'obstacle est réalisée en urgence.
Le traitement classique d'une pyélonéphrite (infection bactérienne) est constitué d'antibiotiques (céphalosporines ou fluoroquinolones) pour combattre la bactérie et d'antalgiques pour atténuer la douleur. Le repos et une grande consommation d'eau sont également nécessaires.
Quand faut-il consulter un médecin ? Dès l'apparition des symptômes, notamment une brûlure lorsque vous urinez, vous devriez consulter un médecin. Si vos symptômes ne s'améliorent pas en 72h ou si vos symptômes réapparaissent après le traitement, il est recommandé de consulter à nouveau.
Comment diagnostiquer une pyélonéphrite ? Le diagnostic est évoqué devant les symptômes urinaires fonctionnels associés à de la fièvre et des douleurs du milieu du dos. Pour le confirmer, le médecin réalisera pour commencer un examen des urines appelé bandelette urinaire.
L'infection urinaire n'est pas contagieuse.
Elle est provoquée par la présence de certaines bactéries, notamment l'Escherichia coli au niveau de la vessie.
L'infection des reins ou pyélonéphrite fait partie des infections urinaires, qui touchent 1 française sur 3 au cours de sa vie. Survenant le plus souvent à la suite d'une cystite pas ou mal soignée, elle est source de nombreux désagréments.
La majorité des infections des reins sont causées par des bactéries qui vivent normalement dans le gros intestin. Les bactéries atteignent les reins en passant par les voies urinaires : D'abord, elles s'introduisent dans l'urètre (le canal qui achemine l'urine de la vessie vers l'extérieur de l'organisme)
D'après les recommandations officielles, les antibiotiques les plus souvent préconisés pour la cystite en traitement probabiliste sont : la fosfomycine (MONURIL° en traitement monodose) ; le pivmécillinam (SELEXID ° en traitement sur 5 jours).
L'infection qui récidive malgré l'efficacité initiale du traitement antibiotique doit faire évoquer la présence d'un réservoir bactérien, tel qu'une lithiase, une anomalie anatomique ou fonctionnel surtout si elle est responsable d'une stase urinaire.
La pyélonéphrite obstructive, elle, peut être très grave et nécessite un drainage des urines en urgence. La rétention d'urine purulente risque de détruire le rein et de provoquer une septicémie, autrement dit une infection généralisée qui peut être mortelle.
Les signes de la pyélonéphrite associent les signes d'infection urinaire simple : envies fréquentes (« pollakiurie ») et urgentes d'uriner, brûlures urinaires, à de la fièvre (supérieure à 38°5 C), des douleurs dans le milieu du dos (« fosses lombaires » sous les dernières côtes) d'un seul côté et parfois des frissons.
(infection vésicale), avec des mictions fréquentes et douloureuses. Un rein ou les deux peuvent augmenter de volume et être douloureux, et les médecins peuvent déceler une douleur dans le dos du côté atteint. Les muscles de l'abdomen sont parfois extrêmement contracturés.
Le traitement de la pyélonéphrite repose sur l'antibiothérapie, après avoir réalisé un examen cytobactériologique des urines.
L'amoxicilline est l'antibiotique le plus couramment prescrit en France chez l'enfant et l'adulte. Il est actif contre plusieurs espèces de bactéries responsables d'infections.
Ces douleurs pelviennes sont signe d'une inflammation. Parfois, on parle aussi de plaintes vaginales : irritation ou démangeaisons, augmentation des sécrétions. Il est également question de pression dans le bas ventre : ventre gonflé ou pesanteur. Un symptôme courant est la sensation de brûlure en urinant.
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.
Le plus souvent, E. coli peut provoquer une infection urinaire, qui consiste habituellement en une infection ascendante (c'est-à-dire, du périnée via l'urètre). E. coli peut provoquer une prostatite et une maladie pelvienne inflammatoire.
Le citron possède des vertus antiseptiques et, grâce à sa richesse en vitamine C, immunostimulante. Pour profiter de ces bienfaits tout en boostant l'efficacité de votre traitement, vous pouvez ajouter une cuillérée à café par tasse de jus de citron.