Les juges nommés par les évêques sont présidés par un vicaire général, l'abbé Albert Jacquemin. Ils peuvent désormais prononcer des peines d'exclusion de l'Église, allant jusqu'à l'interdiction de donner ou de recevoir des sacrements.
Mais dans l'institution ecclésiastique, le pape, les cardinaux, les archevêques, les évêques, les curés, les prêtres, les diacres, les sous-diacres, qui sont dans la hiérarchie catholique, sont inégaux. Leur rang dépend de l'ancienneté, de l'importance et de la puissance attachée au degré qu'ils occupent.
Au sommet de l'ordre judiciaire, la Cour de cassation, qui est le juge des décisions des juges et peut aussi donner des avis à la demande des juridictions, contribue à l'élaboration de la jurisprudence et est la garante de l'application de la loi par les tribunaux.
L'archevêque de Reims, Éric de Moulins-Beaufort, a été réélu président de la Conférence des évêques de France (CEF), a annoncé jeudi cette instance, réunie en assemblée plénière jusqu'à vendredi à Lourdes.
Le terme d'officialité désigne la fonction ou le tribunal de l'official. Selon les dispositions du code de droit canonique de 1983, il s'agit d'un prêtre, docteur ou licencié en droit canonique, âgé d'au moins trente ans. Il a le pouvoir ordinaire de juger.
Vient alors à l'idée que le prêtre est une sorte de frère aîné, ce qui placerait le prêtre dans une situation ambivalente de frère et de père, le frère aîné pouvant participer à la puissance et à l'autorité du père.
Prêtre et curé
Prêtre : Dans l'Église catholique, celui qui, en vertu de l'ordre du sacerdoce, a le pouvoir de dire la messe et d'administrer les sacrements. Prêtre, c'est donc un état. Curé : Prêtre placé à la tête d'une paroisse, et soumis dans l'exercice de ses fonctions à l'évêque du diocèse.
Concrètement, les évêques, archevêques et autres cardinaux (électeurs du pape) reçoivent le même « traitement » qu'un simple curé, environ 1000 â? ¬ net, soit un peu moins que le smic. Faiblement rémunérés, les évêques ne paient, en revanche, pas de loyer ni de charges, hébergés à l'évêché ou dans les presbytères.
Pendant des siècles, les chefs de l'Eglise catholique ont adopté la tiare papale, couvre-chef doté de trois couronnes d'or et symbolisant le triple pouvoir du pape, spirituel, moral et politique, qui le plaçait au-dessus des rois et des empereurs.
C'est le titre donné aux évêques. Il est aussi employé pour les prêtres qui ont reçu le titre de Prélat de sa Sainteté. Dans ce cas, c'est une appellation honorifique.
Quand il exerce au sein d'une cour d'appel, il est le magistrat qui dirige les poursuites ou l'accusation publique. En pratique, il est le supérieur hiérarchique du procureur de la République dont il coordonne l'action.
Le salaire moyen
Le salaire d'un magistrat débutant commence aux alentours 2 600€ pour évoluer jusqu'à 6 000€ en fin de carrière. Le salaire médian des magistrats était de 4 447 € bruts par mois en 2020.
François Molins est nommé procureur général près de la Cour de cassation en octobre 2018. À ce titre, il co-préside le Conseil supérieur de la magistrature et représente le ministère public à la Cour de justice de la République. En 2020, il se prononce en faveur de l'indépendance des magistrats du parquet.
Cependant, une source indique que le Pape François reçoit également un salaire de 2 500 euros par mois, présenté comme le salaire minimum que les cardinaux et les évêques peuvent recevoir selon les règles de l'Église.
En début de carrière les responsables religieux gagnent 1200€ net par mois, 2200€ en fin de carrière. Le salaire de l'archevêque de Strasbourg peut atteindre jusqu'à 5000€ net.
Avant le concile, on utilise le titre de « père » pour les religieux, et « monsieur le curé », « monsieur l'abbé » ou « monsieur le vicaire » pour les prêtres diocésains – que l'on appelle cependant « père » uniquement dans le cadre du sacrement de réconciliation, avec le fameux « Pardonnez-moi père car j'ai péché ».
D'autres avancent que la kippa se serait développée en opposition au christianisme, qui recommande à l'inverse de se découvrir en entrant dans une église. Il existe une raison plus morale: en portant ce couvre-chef, le croyant arbore un signe d'humilité, montrant la présence de Dieu au-dessus de lui.
La mitre est un couvre-chef réservé aux évêques dans certaines dénominations chrétiennes.
La calotte est une coiffe ronde, portée par les ecclésiastiques dans la liturgie catholique. Elle est également en usage chez les Anglicans. Chez les catholiques, on la nomme parfois de son italien zucchetto (/dzukˈketto/).
Dans la plupart des diocèses, les prêtres sont payés par la caisse diocésaine. Dans les diocèses d'Alsace-Moselle, qui sont régis par le Concordat de 1801 et une ordonnance royale de 1828, les prêtres sont payés par l'État. Actuellement, ils touchent entre 1 300 € pour un vicaire et 2 300 € pour un curé confirmé.
Le «minimum interdiocésain garanti» est de 875 euros par mois. L'Église de France a son «mig». Non pas un vieil avion russe recyclé, mais le «minimum interdiocésain garanti», ce revenu minimum de 875 euros par mois qu'elle assure à chacun des 59.000 prêtres retraités.
Âgé de 48 ans, il devient ainsi le plus jeune évêque de France, et se sent "pleinement de son époque". C'est en la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Lyon, ce dimanche 30 avril à 15h30, que sera ordonné le nouvel évêque auxiliaire de Lyon, Mgr Loïc Lagadec.
Les pasteurs sont des hommes comme les autres ; contrairement aux prêtres, leur fonction ne relève pas du sacré. Dans la religion orthodoxe, un homme déjà marié peut être ordonné prêtre. Les popes peuvent également être mariés. Ils ne peuvent ni divorcer, ni se remarier.
« Il est davantage dans une dimension de service, d'écoute et d'accompagnement, observe Laurent Le Meilleur. Il ne peut en revanche célébrer une messe ou procéder au sacrement des malades ou d'un pardon. » Cela faisant partie des prérogatives du prêtre. Le diacre permanent reste dans la vie active.
« On considère que les relations conjugales sont incompatibles avec ce don, cette consécration totale du prêtre pour l'Église ». L'interdiction du mariage pour les prêtres a été affirmée au XIe siècle, notamment par la réforme grégorienne.