Nettoyez la blessure avec un désinfectant. Évitez d'appliquer une crème antibiotique sans le conseil d'un vétérinaire. L'huile qu'elle peut contenir est contre-indiquée sur les plumes.Si l'oiseau saigne, cherchez d'abord la cause. N'utilisez pas de poudre cicatrisante.
Ne forcez pas l'oiseau à boire. En fonction de sa blessure, l'eau pourrait aller directement dans ses poumons. Côté nourriture, apportez-lui sa nourriture favorite comme des boules de graisse. Vous pouvez aussi le nourrir avec des croquettes pour chat ramollies dans de l'eau.
Qui appeler pour un oiseau blessé ? Vous pouvez contacter un vétérinaire ou la Ligue de protection des oiseaux au 05 46 82 12 34 qui vous orientera vers le centre de soins le plus proche de chez vous.
Si l'oiseau n'arrive pas à s'envoler et qu'il n'est pas un jeune, c'est-à-dire qu'il a toutes ses plumes bien développées, alors il semble bien avoir besoin d'aide.
Contactez le centre de soins le plus proche de chez vous ou appelez la LPO qui vous conseillera au 05 46 82 12 34.
La condition la plus importante pour apprivoiser votre oiseau est la confiance. Si votre oiseau ne vous fait pas confiance, il ne se posera jamais sur votre doigt ou ne mangera pas dans votre main. Alors, essayez de gagner la confiance de votre oiseau. Vous pouvez le faire en parlant à votre oiseau d'un ton apaisant.
Disposez des petites soucoupes ou des récipients peu profonds (3 à 4 cm) dont vous changerez régulièrement l'eau à heures régulières pour que les oiseaux prennent l'habitude de venir boire avant que l'eau ne gèle. Pensez à changer l'eau tous les jours pour éviter tout risque de contamination.
Le coup doit être porté avec un objet dur, non tranchant, lourd et adapté à la taille de l'animal. La décapitation, c'est-à-dire la section du cou, doit se faire près de la tête avec une lame tranchante immédiatement après avoir étourdi l'oiseau par un coup sur la tête.
Vous pouvez aider les oiseaux de la nature et favoriser leur survie en les aidant à trouver facilement une alimentation adaptée et à garder un habitat approprié. L'installation d'une mangeoire, d'une baignoire, d'un nichoir sont des gestes simples qui faciliteront grandement la vie des oiseaux de votre jardin.
Si l'oiseau s'est cogné contre une vitre, il est assommé : placez-le dans une boite en carton, dans l'obscurité pendant quelques heures. Essayez de le relâcher à l'extérieur, dans un endroit dégagé, quelques heures plus tard (minimum 6h).
S'il s'agit d'un petit oiseau (moineau, mésange...), prenez-le d'une seule main en lui plaquant les ailes contre le corps et maintenez-le dans le creux de votre main tout en veillant à ne pas trop le serrer pour éviter de l'étouffer. Ne mettez pas d'élastique ou de ruban adhésif autour de son bec.
Si la plume saigne, arrachez-la avec une petite pince, en la tenant à la base. Désinfectez ensuite avec un antiseptique doux ou une solution liquide de chlorure de fer. Si la plaie est importante, l'oiseau doit être emmené chez le vétérinaire aviaire pour une prescription d'antibiotique.
Reconnaître une fracture : les signes d'une fracture
Si l'oiseau peine à se tenir sur un perchoir et que la peau est gonflée d'air, il peut s'agir d'une fracture de la patte, même si les blessures hautes sont peu visibles.
Dans ce cas, on opte pour une alimentation constituée de vers de terre détaillés en tout petits morceaux. Le cas échéant, on peut aussi recourir à un aliment pour chat en pâtée à base de bœuf ou de poulet, mais il faut y ajouter un jaune d'œuf afin qu'elle soit suffisamment riche pour assurer la survie de l'oisillon.
Non, à chaque animal, son menu : les oiseaux raffolent des graines de tournesol alors, mettez leur en. Vous pouvez aussi les mélanger avec d'autres graines comme des cacahuètes, du maïs concassé, du millet, de l'avoine ou encore, pour les jours de fête, des amandes, des noix ou des noisettes !
Pour désinfecter une plaie n'utilisez que la chlorhexidine ou la bétadine diluée. Ce sont des produits sûrs et efficaces. Prenez soin de les utiliser loin de la bouche, des conduits auditifs et des yeux. Appliquez les produits à l'aide de cotons tige ou des petit tampons de gaze.
La plupart du temps, une simple observation de l'oiseau suffit pour déterminer si l'oiseau est mort ou non. Observez donc l'animal, en silence pour ne pas l'effrayer : son bec est-il ouvert ? Pouvez-vous entendre sa respiration ? Son plumage semble-t-il gonflé, comme s'il voulait vous intimider ?
Si l'oiseau est froid, commencez par le réchauffer (entre vos mains ou avec une bouillotte d'eau à 38°C) et essayez de lui faire boire quelques gouttes d'eau très sucrée, afin de lui fournir rapidement de l'énergie.
Un animal incapable de bouger est vraisemblablement malade, affaibli ou blessé. Il est donc nécessaire d'agir au plus vite.
En cas de stress, l'apparence de l'oiseau change aussitôt : son plumage est plus terne, ses ailes restent pendantes, les plumes peuvent se gonfler ou se hérisser sans aucune raison.
L'injection au niveau de l'abdomen n'est pas stressante pour l'oiseau et permet au propriétaire de tenir son animal pour qu'il s'endorme doucement sur lui.
Avec l'index de la main qui tient l'oiseau vous poussez et maintenez le bec ouvert. Une fois le bec maintenu ouvert, on peut administrer de la nourriture à l'aide d'une pince ou d'une seringue. Il est important de pousser la nourriture au fond du gosier.
Si son transfert n'est pas possible dans l'immédiat, et que l'oiseau n'est pas en état de choc, vous pouvez lui mettre à disposition une petite coupelle d'eau ainsi qu'une petite coupelle de nourriture (surtout pas de pain ni de lait) : graines ou riz cuit sans sel pour les oiseaux granivores, vers de terre, croquettes ...
L'ail, l'oignon, l'échalote
Crus ou cuits, l'ail, l'oignon ou l'échalote sont à bannir pour nourrir les pies et tourterelles car leurs composés soufrés peuvent atteindre les globules rouges.