Lors d'un état de choc, les premiers secours consistent à isoler l'oiseau dans un espace réduit avec uniquement de l'eau et de quoi se nourrir à proximité immédiate mais surtout de le réchauffer.
Le plumage devient plus terne, les plumes sont gonflées ou ébouriffées, le cloaque peut être souillé et les narines obstruées. Les ailes sont souvent pendantes. Une femelle en période de ponte peut présente un plumage ébouriffé sans qu'il y ait lieu de s'inquiéter. Une respiration anormale, saccadée, parfois bruyante.
Utilisez si possible des gants et soyez vigilant aux mouvements de tête de l'oiseau ! », prévient Anne-Laure. Capturez-le avec précautions : « Lancez délicatement un linge sur l'oiseau afin qu'il soit au noir ; cela va le calmer. Les bras tendus, maintenez ensuite les ailes collées au corps et la tête cachée.
Si l'oiseau est froid, commencez par le réchauffer (entre vos mains ou avec une bouillotte d'eau à 38°C) et essayez de lui faire boire quelques gouttes d'eau très sucrée, afin de lui fournir rapidement de l'énergie.
Si votre oiseau halète, qu'il respire le bec ouvert, qu'il a du mal à respirer, qu'il se tient dans le fond de sa cage, immobile avec les ailes écartées du corps, il peut souffrir d'un coup de chaleur et être déshydraté.
Chez les oiseaux dont les voies respiratoires sont fragiles, le complément Ocerespirol de Virbac, à base d'huiles essentielles, est particulièrement indiqué.
Afin de maximiser les chances de survie du petit volatile, il est important de bien supporter sa tête. En prenant soin d'appuyer celle-ci contre vos doigts légèrement écartés, placez délicatement l'oiseau au creux de votre main. Déposez-le ensuite sur un morceau de tissus ou sur des feuilles de journaux froissées.
Nous vous conseillons de contacter directement la ligue de protection des oiseaux (LPO), pour obtenir les coordonnées d'un bénévole proche de chez vous. Voici le numéro de téléphone à composer : 05 46 82 12 34. L'appel est gratuit depuis la France.
Il faut apprendre à avoir les « bons gestes » envers son oiseau pour le mettre en confiance comme le fait de nettoyer son bec par exemple, de lui gratter la tête ou la base du bec, de lui présenter une main avec paume ouverte pour qu'il puisse présenter sa tête : toute cette interaction va favoriser sa confiance en lui ...
Stress et autres hémorragies
Selon lui, les oiseaux, comme d'autres animaux, sont sensibles aux stress psychologiques et un simple changement de cage ou de propriétaire peut en un jour ou deux amener la mort par hémorragie intestinale.
Un oiseau qui dort plus que d'habitude, qui ne se déplace plus, qui n'a plus d'activité exploratoire, qui reste en boule dans le fond de sa cage… doit amener à consulter rapidement un vétérinaire.
A ce stade, l'acariose respiratoire est hautement dangereuse. Soyez attentif au comportement de votre oiseau et emmenez-le chez le vétérinaire si au moins l'un de ces symptômes vous alerte. Vous constatez que votre oiseau respire péniblement ou qu'il fait un bruit de type sifflement asthmatique.
Donnez-lui de la pâtée pour insectivores que l'on peut trouver dans les animaleries (plusieurs fois par jour), des vers de farine ou éventuellement des croquettes pour chat, que vous aurez trempées dans de l'eau tiède pour les ramollir. Evitez à tout prix le pain, le lait et l'eau sucrée, de fausses bonnes idées.
Se gonfler :
Pour effrayer un autre oiseau , il gonfle son plumage pour sembler plus imposant. Dans ce but, les ailes sont soulevées, et le bec grand ouvert. Il émet des cris, et commence à passer à l'attaque.
Un oiseau malade peut rapidement décéder sans une intervention rapide et appropriée. Lorsque votre oiseau somnole trop, s'il est blotti, couché au fond de sa cage… Lorsqu'il respire rapidement, le bec ouvert, en balançant la queue… Ceci constitue une alerte !
Publié: 11 février 2021 à 18h03 Temps de lecture: 2 min Partage : Oui, les oiseaux craignent le froid. Tout comme les hommes et les autres animaux. Eux aussi doivent gérer l'épisode glacial qui traverse notre région ces jours-ci.
N'oubliez pas qu'un oiseau trop chaud va éloigner ses ailes de son corps et pourra se mettre à haleter. Au contraire, un oiseau qui a froid va faire gonfler son plumage.
Dans tous les cas, sachez que les oiseaux ont l'odorat peu développé. Si l'on touche un petit, il ne sera pas rejeté de sa famille. Par contre, toucher un jeune mammifère, c'est le conduire vers une mort certaine car ses parents le rejetteront.
Les oiseaux les plus faciles à apprivoiser sont les psittacidés, comme les calopsittes élégantes, les inséparables et les touis. Mais avec beaucoup de patience, vous pouvez aussi apprivoiser les diamants mandarins, qui sont par nature des oiseaux grégaires peu attirés par l'homme.
Prenez l'oisillon dans la main et tenez-lui la tête prudemment entre votre pouce et votre index. Poussez la seringue dans le bec de l'oisillon et injectez-y la pâtée avec précaution. N'appuyez pas trop sur la seringue et n'injectez pas trop de nourriture dans son bec. Vous pourriez l'étouffer.