Petit test à réaliser vous-même : collez sur votre mur, à l'aide d'un ruban adhésif, une feuille d'aluminium ou de film plastique. Si des gouttes d'eau apparaissent après 48 heures sur la face externe de la feuille, l'humidité est probablement générée par de la condensation.
Si des gouttelettes d'eau et de la buée apparaissent entre le film plastique et le support, c'est que de l'humidité venant de l'extérieur infiltre votre support. En revanche, si c'est la surface extérieure du plastique qui est humide, c'est que votre maison est mal ventilée et que vous avez un problème de condensation.
On distingue 4 principales causes d'humidité : Ventilation insuffisante : l'humidité n'est pas évacuée correctement. Remontées capillaires : l'humidité contenue dans le sol remonte dans le mur. Infiltrations : dues à des fissures locales ou des matériaux qui deviennent poreux (ne sont plus imperméables).
Eliminer les moisissures avec de l'eau de javel diluée à 1 pour 3 volumes d'eau. Rincer et laisser sécher. Utiliser FONGI +, produit curatif/préventif contre les moisissures, à appliquer au rouleau ou au pulvérisateur selon la surface à traiter. Laisser agir au minimum 48h.
Il vous faudra faire appel à un plombier si le problème d'humidité provient d'une fuite, à un couvreur, si ce dernier est causé par des infiltrations d'eau survenues au niveau de votre toiture ou de vos gouttières, ou encore à un maçon si l'isolation de vos murs et façades n'est plus suffisante pour être imperméable ...
Petit test à réaliser vous-même : collez sur votre mur, à l'aide d'un ruban adhésif, une feuille d'aluminium ou de film plastique. Si des gouttes d'eau apparaissent après 48 heures sur la face externe de la feuille, l'humidité est probablement générée par de la condensation.
Un des vices cachés les plus communs est le problème d'humidité. Et vous avez pu passer à côté lors de la visite. En effet, il peut arriver que les traces d'humidité aient été recouvertes par de la peinture ou du lambris. Pensez donc à analyser scrupuleusement les murs et plus particulièrement dans les salles d'eau.
Le phénomène de remontée d'eau par capillarité
En pratique, lorsque les fondations d'un logement sont en contact direct avec le sol, l'eau contenue dans la terre remonte lentement dans les murs par capillarité.
La Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) est probablement le moyen le plus efficace de chasser durablement l'humidité. Son principe est simple : la VMC aspire de l'air dans les pièces humides de la maison et le rejette vers l'extérieur.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, quand il s'agit d'humidité, tout n'est pas que de la responsabilité du propriétaire. Le locataire est lui aussi soumis à certaines responsabilités. Entretenir les locaux : A charge pour le locataire – à qui il a été remis un bien salubre – d'entretenir ce bien.
Pour savoir, il est nécessaire de faire appel à un expert du bâtiment disposant des connaissances pour trouver la ou les causes de l'humidité. Cet expert, indépendant, est généralement un ingénieur en construction, ayant des compétences confirmées dans le domaine de l'humidité et de solides expériences terrain.
Une infiltration d'eau peut provenir des eaux pluviales qui s'infiltrent dans la toiture ou le long des murs, d'une fuite d'eau dans l'étage supérieur d'un logement ou encore de remontées capillaires provenant d'un sol ou d'un sous-sol mettant à mal l'isolation d'un mur.
Tenter d'enfoncer la pointe du tournevis dans le support. Si vous n'y parvenez pas, ou que vous ne faites que rayer la surface, alors votre support est dur. Dans le cas contraire, c'est à dire que l'outil pénètre facilement dans le mur, cela signifie que votre support est tendre.
Le phénomène de remontées capillaires, ou humidité ascensionnelle, fait partie des causes principales d'apport d'humidité dans les parois d'un bâtiment ancien. En effet, de nombreuses maisons anciennes sont bâties avec des murs posés sur le sol, sans barrière pour éviter les remontées d'humidité.
Comment savoir si le mur présente des signes de remontées capillaires ? Observez à l'extérieur comme à l'intérieur du bâtiment. S'il y a des traces d'humidité localisées au pied du mur, formant une vague irrégulière, et variant en fonction des saisons, alors vous êtes en présence d'une remontée capillaire.
Ainsi, si vous dormez dans une pièce humide ou moisie, vous passez un tiers de votre temps à inhaler des particules ou des spores de moisissure. Ces spores sont dangereuses et entraînent des problèmes de santé comme des infections des voies respiratoires, de la toux, de l'asthme et des allergies.
L'apparition de moisissure dans une chambre est étroitement liée à un taux d'humidité trop élevé dans la pièce. Cela se manifeste par la présence de taches noires au niveau des murs. Les vieux bâtiments sont les plus touchés par ce fléau.
Locataire ou propriétaire : qui est responsable ? Vous l'avez compris, le locataire en tant qu'occupant est responsable de ses pratiques. S'il bouche les aérations, ne répare pas les dégâts causés par ses machines, ne chauffe pas son logement ou laisse des moisissures s'étendre sans réagir, ce sera à lui de réparer.
En effet, l'humidité figure parmi les vices cachés de la maison puisqu'elle est difficile à identifier au moment de l'achat. Même si l'on effectue des visites dans la nouvelle maison, le propriétaire peut facilement dissimuler la présence d'humidité en repeignant les murs avant l'arrivée des futurs acheteurs.
Afin de prouver l'existence du vice caché, vous pouvez appuyer votre demande sur des attestations ou sur des devis de réparation. Pour augmenter vos chances de succès, il est malgré tout conseillé de faire procéder à une expertise.
Si le vice a également été caché à votre vendeur lors de son achat, il peut alors se retourner contre son vendeur à lui tant qu'il est possible de prouver que le vice existait déjà au moment des signatures des contrats de vente.