Une surveillance par échographie sera effectuée pour s'assurer que le kyste de l'ovaire a bien disparu. Dans le cas contraire, si le kyste persiste au-delà de trois mois, une ablation pourra être envisagée.
La grande majorité des kystes fonctionnels (90 %) disparaissent spontanément en quelques semaines. Un contrôle sera effectué par le gynécologue pour vérifier sa disparition par échographie. Mais le kyste peut se compliquer, indique l'Assurance maladie (Source 1).
En conclusion le kyste fonctionnel disparait spontanément et se complique rarement. En cas de persistance on peut suspecter un kyste organique. Une ponction sous échographie est réalisée quelquefois pour accélérer sa disparition ou éliminer formellement un kyste de nature organique.
Les kystes ovariens fonctionnels sont les plus fréquents et ne sont pas liés à une maladie. Ils surviennent à la suite de l'ovulation (libération d'un ovule par l'ovaire). Ces kystes se résorbent dans la plupart des cas avec le temps, en général en deux mois, sans traitement spécifique.
Le kyste endométriosique et les règles douloureuses
En période de menstruation, il sécrète du sang qui ne peut pas être évacué et finit par se dégrader au sein du kyste endométriosique. Ce mécanisme provoque des douleurs, parfois très intenses, qui vont s'estomper une fois les règles passées.
Cette intervention chirurgicale consiste à extraire le liquide (présent à l'intérieur de la poche, définissant le kyste) à l'aide d'une fine aiguille, effectuée par voie endovaginale (en passant à travers le vagin) et échoguidée (guidée par l'échographie).
La rupture du kyste de l'ovaire
La rupture du kyste se traduit par une douleur de la région pelvienne intense et brutale, qui diminue ensuite. L'échographie abdomino-pelvienne montre la présence de liquide dans le péritoine (membrane de l' abdomen qui enveloppe les organes) ou ascite.
Est-ce que un kyste peut partir tout seul ? La majorité des kystes sébacés disparaissent spontanément, sans traitement. Certains kystes peuvent cependant persister et devenir gênants, voire douloureux. Dans ce cas, ils peuvent être traités par des médicaments ou par une intervention chirurgicale.
Les kystes fonctionnels, qui se développent comme partie du cycle menstruel tendent à être de petite taille (habituellement < 1,5 cm de diamètre), ils se produisent chez la femme avant la ménopause et disparaissent spontanément.
La présence d'un kyste ovarien ne cause généralement pas l'infertilité, cependant, la femme peut avoir des difficultés à tomber enceinte en raison des changements hormonaux qui ont provoqué ce kyste. "Seuls les gros kystes ovariens ou les tumeurs malignes comportent un risque pour la grossesse.
Entre 1970 et 2006, 19 cas de kyste ovarien géant pesant plus de 40 kilos ont été rapportés dans la littérature médicale. Selon les cas, la tumeur ovarienne était un cystéadénome mucineux ou séreux. La tumeur la plus volumineuse pesait précisément 134,7 kg.
Certains kystes produisent des hormones qui perturbent les règles, qui peuvent devenir irrégulières ou plus abondantes que la normale. De légères pertes vaginales peuvent survenir entre les règles. Après la ménopause, ces kystes peuvent provoquer des saignements vaginaux.
S'il s'agit d'un kyste apparent et facilement atteignable, le médecin peut pratiquer une petite incision pour drainer rapidement le contenu de la poche. Cette méthode ne requiert aucune anesthésie. Si les kystes provoquent des douleurs, le médecin peut recommander l'application de compresses tièdes.
Dans certains cas oui, le kyste ovarien peut faire prendre du poids. Cela s'explique par plusieurs facteurs. Le kyste ovarien peut produire des hormones androgènes qui peuvent entraîner une augmentation du poids abdominal, une acné, un hirsutisme, une alopécie, des troubles des règles, un prédiabète.
Les contraceptifs oraux n'ont permis d'éliminer plus rapidement les kystes dans aucun de ces essais. Il n'est donc pas judicieux d'utiliser les pilules contraceptives dans ce but. Attendre deux ou trois mois que les kystes disparaissent d'eux-mêmes représente une meilleure approche.
Mais lorsqu'ils apparaissent, il peut y avoir une envie d'uriner tout le temps, des douleurs pendant les rapports sexuels, des douleurs pelviennes, un ventre gonflé, de la constipation, une sensation de ballonnement même en mangeant peu.
Le but de l'examen est de diagnostiquer une lésion bénigne ne nécessitant pas d'exploration chirurgicale (8). Quand le kyste demande une exploration plus poussée, un examen avec IRM permet de poser plus précisément l'indication opératoire. Par exemple, un kyste fonctionnel nécessite un traitement médicamenteux.
Quels sont les symptômes? La plupart des kystes ne présentent aucun symptôme, mais dans le cas contraire, les symptômes peuvent être les suivants: Irrégularité menstruelle. Douleur abdominale pelvienne constante, qui peut gagner le dos ou les jambes.
Les adultes fibro-kystiques peuvent donc avoir une vie sexuelle parfaitement normale. Par contre, la maladie a un effet sur la viscosité des sécrétions, ce qui peut compromettre la fertilité.
Si le kyste n'est pas infecté, un traitement est rarement nécessaire ; Cependant, selon la taille et l'emplacement du kyste, et s'il est inconfortable, votre dermatologue peut recommander de l'enlever chirurgicalement.
Les symptômes sont une vive douleur pelvienne, d'apparition soudaine, et des nausées. Cette situation est une urgence et nécessite une prise en charge immédiate au bloc opératoire. Les kystes ovariens peuvent aussi se rompre et provoquer un saignement intrapéritonéal causant une douleur pelvienne.
Le praticien introduit l'aiguille jusqu'aux kystes ovariens endométriosique, et commence par drainer les liquides kystiques. Il injecte ensuite une solution d'éthanol à 95% afin de détruire l'épithélium sécrétoire responsable du kyste. Une légère douleur peut se faire ressentir à l'injection.
Est-ce qu'un ovaire peut éclater ? L'ovaire en lui-même ne peut éclater, ce sont les masses anormales présentes à l'intérieur qui sont susceptibles de se rompre. Parmi elles, certains kystes, par exemple, lorsqu'ils sont trop volumineux.
Certains kystes peuvent être le fruit d'une anomalie héréditaire (polykystose rénale), d'une affection cancéreuse (tumeurs malignes), d'une inflammation des tissus, d'une usure des tissus liés à l'âge (kyste synovial) ou encore d'un traumatisme.