Déroulement. Le commissaire de justice rédige un procès-verbal d'immobilisation et le remet au débiteur. Si le débiteur est absent lors de la saisie, le commissaire de justice doit l'en informer par lettre simple (ou déposée au lieu où il demeure). En général, le véhicule est immobilisé à l'aide d'un sabot.
Le débiteur peut contester la saisie (insaisissabilité du véhicule ou propriété du véhicule ou validité du procès-verbal...) devant le juge de l'exécution du lieu où il demeure. Le jour-même où le juge rend sa décision, une copie de sa décision vous est envoyée (et au débiteur et à l'huissier) par lettre simple.
Le propriétaire se connecte à HistoVec grâce au numéro de plaque d'immatriculation du véhicule concerné, ses données nominatives et des informations figurant sur la carte grise. Il génère ensuite le rapport HistoVec et le partage à l'acheteur potentiel.
Bon à savoir : En l'absence d'un accord avec votre créancier, vous pouvez demander un délai de paiement au juge. En résumé, il est tout à fait possible d'éviter la saisie d'un véhicule par l'huissier. En cas de doute, consulter un avocat en droit de la consommation reste la meilleure solution.
Comment savoir si un véhicule est gagé ? Afin de connaître la situation administrative d'un véhicule et de savoir s'il est gagé ou pas, il suffit de demander un certificat de situation administrative (communément appelé certificat de non-gage).
Seul un commissaire de justice peut saisir un véhicule. Il peut le faire à la demande d'un créancier : Personne à qui l'on doit de l'argent ou la fourniture d'une prestation. Le créancier doit avoir un titre exécutoire : Écrit permettant au créancier d'obtenir le recouvrement forcé de sa créance (saisie des biens).
Mais il existe un moyen infaillible pour ne pas prendre ce risque : ne pas apparaître sur la carte grise. Mieux : immatriculer votre auto au nom d'un enfant est le seul moyen garantissant qu'un Parquetier zélé ne puisse requérir une peine disproportionnée, délirante mais légale.
Quel que soit le motif de saisie, un huissier n'a aucun droit de fouiller votre domicile.
Au terme d'un procès où le créancier veut faire valoir ses droits, le juge rend son verdict qui vaut titre exécutoire. Une autre forme est celle d'un acte notarié. À travers cet acte établi par un notaire, il est considéré, dès lors, comme un titre exécutoire.
Dans les 8 jours, l'huissier doit délivrer au débiteur un commandement de payer. Il indique que le débiteur peut vendre son véhicule à l'amiable dans un délai de 1 mois, avec l'accord du créancier. Passé ce délai, le véhicule sera vendu aux enchères où il risque d'être sous-évalué.
Un particulier peut demander à consulter les informations enregistrées à son sujet dans le fichier. Les professionnels de l'automobile peuvent demander accès au SIV via une demande d'habilitation auprès du ministère de l'Intérieur.
Histovec est une plateforme internet développée par l'Etat et reprenant les informations disponibles dans le SIV (Système d'Immatriculation des Véhicules) géré par le ministère de l'intérieur. Le rapport est disponible sous forme de lien consultable jusqu'à la fin du mois suivant la demande.
COMMENT OBTENIR UN RAPPORT HISTOVEC ? Sur le site https://histovec.interieur.gouv.fr/histovec l'obtention du document est immédiate.
L'huissier de justice n'est pas habilité à saisir la nuit et certains biens nécessaires à la vie courante ne peuvent pas être saisis, tels que les vêtements, appareils de chauffage, ustensiles de cuisine, etc.
Le plus souvent, les titres exécutoires sont des actes notariés ou des jugements délivrés par les juges civils (décisions de justice). Ils permettent au créancier d'obtenir l'exécution forcée de la créance qu'il détient sur le débiteur.
L'huissier frappe à votre porte ou vous ecrit soit parce qu'il agit en vertu d'une décision de justice qui condamne (parfois provisoirement) une personne à payer sa dette ; il s'agit alors de recouvrement judiciaire, soit parce qu'il pratique le recouvrement « amiable » (c'est-à-dire qu'il n'est pas muni d'une décision ...
Si la signification ne peut se faire à votre personne ou si personne ne peut prendre la copie de l'acte, l'huissier peut alors "signifier à votre domicile", dès lors qu'il a vérifié que vous - le destinataire - demeurez bien à l'adresse indiquée sur l'acte (article 656 du code de procédure civile).
Un délai de principe de 2 ans…
Un professionnel ne peut plus vous réclamer le remboursement de vos dettes au bout de 2 ans s'il n'a pas agi contre vous pendant ce délai (art. L. 137-2 du Code de la consommation). On dit alors que les dettes sont “éteintes”.
Réponses aux questions courantes : Un huissier peut-il saisir sans jugement ? Non, une saisie d'huissier est possible uniquement lorsqu'un jugement a été rendu, qu'il a été signifié au débiteur et que ce dernier n'a pas fait appel dans le délai imparti.
L'appel doit se faire par une déclaration auprès du greffier du juge d'instruction. Cette déclaration est signée par le greffier et par le mis en examen ou son avocat. Le mis en examen détenu doit faire appel auprès du greffe de l'établissement pénitentiaire par un formulaire de déclaration d'appel.
Mise sous séquestre d'un bien : l'huissier de justice ne peut saisir que des meubles corporels, qui ont une existence physique. Par exemple, une télévision, un canapé, une voiture. Saisie de créance du débiteur.
Une fois confisqué le véhicule sera attribué au service des domaines qui se chargera soit de le détruire, soit de le vendre. Il peut aussi être attribué aux forces de police ou de gendarmerie. Seul un juge peut donc prononcer une telle sanction qui porte atteinte au patrimoine de l'automobiliste.
Voici les cas qui permettent aux policiers ou aux gendarmes de prendre immédiatement possession de la voiture : Récidive d'excès de vitesse grave (une seconde infraction dans les 3 ans qui suivent la première) Récidive de conduite en état d'ivresse (une seconde infraction dans les 5 ans qui suivent la première)
La confiscation du véhicule est une peine complémentaire. Exemples : privation des droits civiques (droit de vote et éligibilité...), obligation de soins, retrait du permis de conduire. prononcée par un juge à la suite d'une infraction : Acte interdit par la loi et puni d'une sanction pénale grave.