En 2021, une personne est considérée comme pauvre d'après l'Insee, si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois, pour un niveau de vie médian établi à 1 771 euros mensuels pour une personne seule après impôts (allocations sociales comprises).
Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
Pour prendre ce fait en compte, la pauvreté est définie de manière relative : le seuil de pauvreté par unité de consommation correspond ainsi à 60 % du niveau de vie médian. Ainsi, toute personne dont le niveau est de vie est inférieur à 1102 euros par mois est considérée comme pauvre en France en 2019.
Pour calculer leur seuil de pauvreté, on utilise la règle des unités de consommation (UC) : on attribue 1 au premier adulte, 0,5 aux autres personnes âgées de plus de 14 ans et 0,3 aux enfants de moins de 14 ans. Selon cette règle, le seuil de pauvreté de cette famille est de 2 131,50 euros (1 015 × 2,1).
"Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage", souligne l'Insee. En prenant cette définition, l'institut chargé des statistiques considère que les ménages dont le niveau de vie est compris entre 60 et 90% du niveau de vie médian sont "modestes".
Les seuils de faible revenu (SFR)
De façon plus particulière, le seuil est défini comme étant le revenu en deçà duquel une famille est susceptible de dépenser 20 points de pourcentage de plus de son revenu pour la nourriture, le logement et l'habillement que la famille moyenne.
Les personnes seules “sont qualifiées d'aisées au-delà de 2.300 euros, et de riches au-dessus de 3.200 euros par mois”.
Trois événements majeurs peuvent faire basculer des catégories modestes vers la pauvreté : travailler un nombre de mois inférieur dans l'année (précarité de l'emploi), se retrouver au chômage ou le retour d'un enfant au foyer familial.
Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population. Elles sont moins souvent en emploi ou à la retraite que le reste de la population et davantage au chômage ou inactives non retraitées.
Le seuil international de pauvreté de 1,90 dollar, qui reste en vigueur jusqu'à l'automne 2022, résulte de la moyenne des seuils nationaux de pauvreté de 15 pays pauvres dans les années 1990, exprimés en PPA de 2011.
La moitié des individus a un niveau de vie inférieur à 20 300 euros (soit 1 692 euros par mois). Pour une famille composée d'un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans, cela correspond à un revenu disponible de 42 630 euros par an (soit 3 553 euros par mois).
En 2021, une personne est considérée comme pauvre d'après l'Insee, si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois, pour un niveau de vie médian établi à 1 771 euros mensuels pour une personne seule après impôts (allocations sociales comprises).
Selon le rapport de L'Observatoire des inégalités, le "seuil de richesse" se situe à 3.673 € net par mois après impôts pour une personne seule (soit deux fois le revenu médian), 5.500 € pour un couple et 7.713 € pour un couple avec deux enfants.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains.
La plus grande partie des personnes pauvres vivent dans de très grandes villes : 16 % de l'ensemble habitent dans l'agglomération parisienne et 26 % pour les autres agglomérations de plus de 200 000 habitants, soit 42 % du total.
Des communes de l'Ile-de-France comme Grigny dans l'Essonne ou Aubervilliers en Seine-Saint-Denis suivent de près, avec des taux de pauvreté respectifs de 45% et 46%. Il s'agit de zones avec un taux de chômage très élevé et qui accueillent des populations démunies, en partie immigrés, souligne le rapport.
Parmi ces millions de pauvres, près de 2 millions sont des enfants et des adolescents, les familles monoparentales et les plus de 60 ans représentent 12 % des plus démunis.
Personne qui n'a pas ou peu d'argent.
Par exemple, le chômage partiel, les contrats de travail temporaires, l'absence de places de prise en charge extrafamiliale des enfants, ou leur prix excessif engendrent souvent de la pauvreté.
On observe chez les enfants pauvres une forte incidence de bébés de petits poids, d'accidents, d'infections, de troubles de l'ouie et de la vue, d'handicaps per- manents (Starfield et Egbuonu, 1982). Leur taux de mortalité est plus élevé que celui des autres enfants.
Les ménages dont le niveau de vie est compris entre 60 et 90 % du niveau de vie médian sont dits modestes (soit entre 1 028 et 1 542 euros par unité de consommation et par mois).
Le directeur artistique peut travailler dans de grandes entreprises ou encore à son compte dans son propre cabinet. Son salaire moyen est d'environ 6000 euros par mois.
Selon l'Observatoire des inégalités qui fixe le seuil de richesse au niveau du double du revenu médian, « on devient riche à partir de 3 673 euros pour une personne seule, 5 500 euros pour un couple et 7 713 euros pour une famille avec deux enfants » d'après les derniers chiffres publiés.