Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais avec les terminaisons de l'imparfait. Par exemple, le verbe aller au futur : J'ir-ai. Le verbe aller au conditionnel : J'ir-ais.
Il s'agit de la forme de conditionnel la plus souvent utilisée. Lorsque le verbe de la subordonnée introduite par "si" est au plus-que-parfait, le verbe de la principale est au conditionnel passé. Si tu avais su, tu ne serais pas venu.
Pour ne pas confondre le futur simple et le conditionnel présent, il faut changer de personne et mettre le verbe à la 3e personne du singulier. Par exemple : Demain, j'irai au cinéma → on passe à la 3e personne du singulier → Demain, il ira au cinéma (et non pas il irait au cinéma.
Le conditionnel est principalement utilisé pour exprimer une condition, une hypothèse, une formule de politesse ou un souhait. Condition : Si j'avais le temps, je lirais une bibliothèque entière ! Hypothèse : Les pertes s'élèveraient à des milliards d'euros.
Pour former le conditionnel présent, on prend généralement l'infinitif et on ajoute –ais, ais, ait, ions, iez, aient. Quand l'infinitif se termine par E, on enlève le E et on ajoute –ais, ais, ait, ions, iez, aient à l'infinitif.
On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge. On emploie le conditionnel présent ("achèterait") lorsque la condition est exprimée à l'imparfait (si Jordan gagnait).
Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
Dans les récits au passé, le conditionnel passé sert à exprimer un fait incertain ou un souhait. Il joue donc le même rôle que le conditionnel présent dans un récit au présent. Elle aurait voulu qu'il soit plus patient. Il n'aurait pas dû s'emporter ainsi.
En général, le conditionnel présent se forme du verbe à l'infinitif + des terminaisons de l'imparfait de l'indicatif -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
Le conditionnel passé se forme avec l'auxiliaire avoir ou être au conditionnel présent, suivi du participe passé du verbe. Le verbe avez songé est au passé composé. Le verbe aura acheté est au futur antérieur. Le verbe eut souri est au passé antérieur.
L'indicatif après si représente l'hypothèse passée qu'il n'est plus possible de réaliser dans le présent. Attention, on peut se dispenser d'employer la conjonction si, on la sous-entend dans ce cas grâce à l'emploi du conditionnel. Exemples : J'aurais su, je ne serais pas venu.
Les phrases avec si doivent respecter la concordance des temps : Pour exprimer une quasi-certitude ou probabilité : Si + présent de l'indicatif → verbe 2 à l'indicatif (présent ou futur simple) ou à l'impératif. Pour exprimer une hypothèse (incertain) : si + imparfait → verbe 2 au conditionnel présent.
1. Le conditionnel présent est employé pour formuler un désir, un souhait. J'aimerais bien faire un voyage cet été.
Notez : Après un conditionnel présent, si le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif, il se met au présent ou à l' imparfait (Je voudrais qu'elle écrive ou Je voudrais qu'elle écrivît).
Le conditionnel peut avoir d'autres valeurs modales que l'hypothèse : il peut exprimer le doute, le regret, le souhait, l'incertitude ou l'atténuation. Exemple : pour ne pas brusquer quelqu'un, il est possible de dire « Tu pourrais ranger ta chambre » au lieu de dire « Range ta chambre ! ».
Il se forme à partir du verbe à l'infinitif + les terminaisons -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont. Pour les verbes dont l'infinitif est en -re, il faut supprimer le "e".
Si est suivi d'un verbe à l'imparfait pour exprimer la(les) condition(s) (ou probabilités) sans laquelle (lesquelles) un événement ou une action ne pourrait se réaliser, puis d'un verbe au conditonnel présent pour lequel les conditions énumérées précédemment sont nécessaires pour sa réalisation concrète.
Ces deux temps ont un point commun : ils présentent les mêmes terminaisons. Prenons par exemple le verbe AIMER. A l'imparfait : j'aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaient. Au conditionnel présent : j'aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient.
Conditionnel : j'aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient. - L'imparfait exprime une action qui dure dans le passé, ou qui est souvent répétée. Il est notamment utilisé pour élaborer des descriptions dans le passé. - Le futur est utilisé pour exprimer le futur.
- au subjonctif: quand le fait est simplement envisagé ou souhaité (Son envie est que tu fasses ce spectacle. Le plus important est que nous gagnions ce soir). - au conditionnel: quand le fait dépend d'une condition - exprimée ou non (La vérité est que tu aurais intérêt à le faire).
Comment se forme le plus-que-parfait ? Le plus-que-parfait se forme avec l'auxiliaire être ou avoir conjugué à l'imparfait suivi du participe passé du verbe conjugué : j'étais parti, j'avais gagné, etc.
au cas où, dans l'hypothèse où, quand, etc., suivies du conditionnel ; à condition que, à moins que, à supposer que, pour peu que, pourvu que, que… (ou) que, soit que…
Les verbes espérer et décider ne sont pas suivis du subjonctif, même s'ils sont employés pour exprimer un sentiment ou un souhait. Exemples : espérer - J'espère qu'il aura (futur) encore des propositions de rôles.
Les temps de l'infinitif
On retrouve deux temps dans ce mode: le présent et le passé. L'infinitif présent sert à exprimer une action verbale sous forme d'un nom. L'infinitif passé permet d'indiquer une notion d'antériorité.