Lorsqu'elle s'infecte localement, la plaie va être rouge, douloureuse, elle gonfle et peut devenir purulente. On peut utiliser des antiseptiques transcutanés sur une compresse stérile. Il est indispensable de surveiller étroitement l'évolution de cette plaie.
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
Quelles sont les complications éventuelles des plaies ? Une plaie ou une excoriation peut être suivie de complications infectieuses. L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Il est mieux d'utiliser un pansement adhésif sur les plaies jusqu'à ce qu'elles soient complètement guéries. Beaucoup de gens n'appliquent un pansement adhésif à leur plaie que durant sa phase critique, c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'elle ait arrêté de saigner.
L'infection d'une plaie se caractérise par un phénomène de prolifération bactérienne. Du fait du développement des germes au sein des exsudats, il est nécessaire de gérer leur absorption en utilisant des pansements à forte capacité d'absorption et à faible indice de relargage.
Les symptômes de la septicémie
La septicémie se traduit par une infection généralisée. Cette infection est responsable d'une fièvre élevée, mais parfois au contraire d'une chute de la température du corps (hypothermie), d'une fatigue majeure, souvent associée à une accélération des rythmes cardiaque et respiratoire.
Souvent bon signe, il est néanmoins possible d'être atteint d'une véritable infection sans qu'une fièvre ne se déclenche. On peut dire d'une maladie qu'elle est apyrétique quand elle ne présente aucun signe de fièvre (sensation de froid, chaud, frissons...).
Le traitement antibiotique prophylactique initial est en général oral, basé sur la sensibilité des germes les plus fréquents précités. L'amoxicilline-acide clavulanique est l'antibiotique de choix lorsqu'il n'y a pas d'allergie connue à la pénicilline.
Pour ce type de plaie, des pansements complexes spécifiques sont utilisés, à savoir : les hydrocolloïdes et les hydrocellulaires (qui absorbent les suintements) ; les alginates (indiqués en cas d'infection).
Le vinaigre est un antiseptique doux.
Néanmoins, il convient bien pour désinfecter les plaies superficielles, d'autant qu'il calme l'irritation locale. On peut augmenter son efficacité en y faisant macérer des plantes antiseptiques (ail, clou de girofle, genièvre, menthe, lavande, romarin, sauge, thym).
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
La solution de Betadine convient au rinçage et à la désinfection des coupures ou piqûres superficielles. Elle prévient et traite les infections des petites et grandes plaies, et réduit le risque de cicatrices. Le médicament ne pique pas, et offre ainsi une bonne tolérance.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Celle-ci peut durer de 2 à 4 jours selon le type de lésion et la gravité de la blessure. Lors de cette phase, la plaie saigne et la coagulation débute. Après quelques heures, une fois que le saignement s'arrête, la plaie reste rouge et vous pouvez ressentir une légère sensation de chaleur autour de la zone.
Balayer à l'aide d'un hémostat ou d'une pince la région située autour de la cavité de l'abcès pour rompre les loculations. Envisager d'utiliser un dispositif d'aspiration rigide et à extrémité émoussée pour extraire le pus des abcès volumineux ou profonds, ce qui permet également de briser les loculations.
Exsudat purulent : épais, opaque, jaune, vert ou brun, il est associé à une infection ou à la présence d'un niveau élevé de bactéries. Il est absent dans les conditions normales.
2- Le lavage à l'eau et au savon (ou au sérum physiologique) Le but de cette étape, absolument fondamentale, est de nettoyer la plaie pour éliminer les corps étrangers (débris et poussières), les germes et les caillots de sang (nids à bactéries). Passez la plaie sous l'eau du robinet ou de la douche.