La métaphore est constituée de deux éléments : le comparé et le comparant. Le premier est l'objet, la personne ou la chose que l'on compare et le second est ce à quoi on le rapproche. Par exemple, si l'on dit : « Cette femme est une véritable déesse », « femme » est le comparé et « déesse » le comparant.
On trouve ainsi des métaphores dans des expressions du langage courant (« Mon patron est un vrai requin », « Il m'a fait un cadeau royal », « C'est une tête brûlée », « Je suis souvent dans la lune », etc.) ou dans la poésie (Les Fleurs du mal de Baudelaire, par exemple).
Il s'agit d'une figure de style qui consiste à employer un mot ou un groupe de mots pour désigner un autre terme, ou bien même une idée. L'étymologie du mot métaphore est à ce titre intéressante : metaphora signifie « transport » en latin.
Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification.
Contrairement à la comparaison proprement dite, la métaphore ne comporte aucun outil de comparaison, c'est-à-dire aucun élément grammatical, par exemple comme, ainsi que, tel, semblable à, explicitant le rapport comparatif.
Elle consiste à désigner une personne, une créature ou une chose par une autre, établissant dès lors un rapport de similitude, souvent abstrait, entre un comparé (le sujet original) et un comparant (le sujet duquel on le rapproche), sans qu'il y ait de mot ou de conjonction explicitant cette comparaison.
Dans l'expression métaphorique, le sens de la phrase n'est plus la somme des sens des éléments : on parle alors de « sens métaphorique ». Dans nombre de textes, comme dans les poèmes, elle permet ainsi de signifier un paradoxe que des mots non métaphoriques ne peuvent exprimer.
Appelez donc périphrase tout ce qui tourne autour du mot pour le définir et permet une identification, réservez métaphore à certains cas qui transposent entièrement une autre réalité pour nommer la réalité que vous considérez, et dans de nombreux autres cas contentez-vous de « expression imagée ».
Métaphore filée désigne une métaphore que l'auteur construit sur plusieurs lignes sur un même thème ; la métaphore étant une figure de style qui consiste à mettre un mot à la place d'un autre par analogie, ressemblance.
Le mot « euphémisme » vient du grec phêmi (« je parle »), et du préfixe eu ( « bien »), et désigne une figure de style dont le but est d'atténuer le caractère désagréable ou brutal d'une idée. Une manière de « bien parler » qui permet d'évoquer un sujet déplaisant ou tabou sans que cela en ait l'air.
Concrètement, la métaphore est un moyen de comparer une idée, une personne, une chose ou un concept à une autre sans utiliser un mot de comparaison. Vous comme moi utilisons la métaphore tous les jours sans en avoir nécessairement conscience. Ce procédé stylistique permet de recadrer une certaine perspective.
Une figure de style est un procédé qui agit sur la langue et crée un effet de sens ou de sonorité. ♥ La personnification : elle attribue des caractéristiques humaines à un objet, un animal...
Utilisée en épithète ou en expression poétique, la métaphore est sans doute l'un des tours de magie les plus utilisés en littérature. Utilisée à bon escient, elle donne du relief au style. Le devoir du poète par la métaphore est de traduire un sentiment unique, et chaque figure appartient à la subjectivité de l'auteur.
Elle permet de créer une image qui, entre autres, peut mettre en évidence des caractéristiques d'un personnage, d'un lieu ou d'un objet et rendre concret un élément abstrait comme une émotion ou une valeur.
Une métaphore est une figure de style qui rapproche comparé et comparant sans outil de comparaison.
anaphore
1. Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Certaines hyperboles forment des expressions figées utilisées dans le langage courant. ce n'est pas la mer à boire, avoir les yeux plus grands que le ventre, être fort comme un bœuf, mourir de faim, mourir de soif, n'avoir que la peau sur les os, aimer à mourir…
La litote prend souvent la forme d'une double négation. Exemple : « Pour autant, je ne suis pas incapable de faire face à cette existence plus rude » = Pour autant je suis capable de faire face… (Tatiana de Rosnay Rose 2011 – page 43, traduction de l'anglais).
l'euphémisme et la litote qui atténuent l'expression ; Exemple : Va, je ne te hais point. (= Je t'aime.) l'antithèse qui oppose deux mots ou deux groupes de mots de sens contraire. Exemple : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
1) L'antithèse
L'antithèse consiste à rapprocher, au sein du même énoncé, deux pensées, deux expressions, afin de créer un contraste fort. Par exemple, dans Ruy Blas (1838), Victor Hugo évoque « un ver de terre amoureux d'une étoile ».
L'hyperbole est la principale figure de l'exagération. Elle exagère l'expression d'une idée ou d'une réalité -le plus souvent une exagération qui tend vers l'impossible- pour la mettre en relief. Elle fait appel aux superlatifs, accumulations de mots, comparaisons… Son pouvoir évocateur frappe l'imagination du lecteur.