La négation est partielle lorsqu'elle exprime par exemple une limite ou une restriction. Dans ce cas, elle est exprimée à travers les mots « ne ... plus », « ne … jamais », « ne … guère », « rien … ne », « nul …
La négation totale sert à nier l'ensemble de la phrase. Pour ce faire, on utilise la locution adverbiale ne pas. Il n'a pas beaucoup de chance.
Construite en associant l'adverbe « ne » et un mot négatif, elle porte sur un seul élément de la phrase : « Elle ne mange rien » (négation de « Elle mange quelque chose » : la négation porte sur « quelque chose »). « Je n'entends personne » (négation de « J'entends quelqu'un » : la négation porte sur « quelqu'un »).
La négation peut être exprimée par le préfixe « non- ». Le mot non joue le rôle de préfixe négatif lorsqu'il est placé devant certains noms (ou pronoms). Il est alors joint au nom (ou au pronom) par un trait d'union. La négation peut être exprimée par des antonymes.
La conjonction « ni» s'emploie généralement avec la particule de négation « ne », placée avant ou après « ni ». Elle est utilisée pour lier des propositions négatives ou différents termes d'une proposition négative.
La négation ne … plus indique une action ou une situation qui s'arrête. Voici un tableau explicatif. L'action continue. L'action s'arrête.
Les négations sont en deux parties : ne … pas, ne … plus, ne … jamais, ne … rien, ne … personne, ne …
La négation syntaxique. La négation syntaxique consiste à transformer une phrase affirmative en une phrase négative. Elle peut soit utiliser un système de négation à deux éléments (le système corrélatif), soit utiliser un système de négation à un élément.
La négation restrictive, malgré son nom et sa tournure, n'est pas réellement une négation, puisqu'elle vise le seul cas positif. On la forme avec ne… que, ou rien… sinon, rien… sauf (ex. : Il n'aime que les pâtes).
Réponse négative : Non, je ne vais pas à l'école. Question à la forme négative : Vous n'allez pas à l'école ? Réponse affirmative : Si, je vais à l'école. Réponse négative : Non, je ne vais pas à l'école.
On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter. On le trouve également dans les propositions comparatives marquant l'inégalité de même qu'après les locutions conjonctives « avant que » et « à moins que ».
Pour faire la négation de deux éléments ou plus , on utilise « ne…ni… ni ». À la place de « Je n'aime pas le pain et le fromage » on dira : » Je n'aime ni le pain ni le fromage. » ? Notez que les articles partitifs et indifinis disparaissent souvent lors de cette négation.
Nom commun
(Grammaire) Terme qui complète et structure la négation. Le « on est rien » me gène pour le sens, parce qu'en vérité, rien, c'est quelque chose ; dans ne... rien, ne est la négation et rien est le forclusif.
ne … guère (négation de très, beaucoup : plutôt littéraire) Il n'a guère envie de quitter son pays.
Avec les temps de verbe simples, ne (ou n') se place devant le verbe et pas se place après le verbe : Il ne neigera pas demain.
Donc si le verbe est affirmatif, on utilise don't/doesn't et inversement. Exemples : You like chocolate, don't you ? (Tu aimes le chocolat, n'est-ce pas ?) / She plays tennis, doesn't she ? (Elle joue au tennis, n'est-ce pas ?) / We don't need that, do we ? (Nous n'avons pas besoin de ça, n'est-ce pas ?).
Pas et point se suppriment toujours, quand il entre dans la phrase une des expressions négatives aucun, nul, personne, guère, jamais, nullement, nirépété, et les adverbes de comparaison mieux, moins, plus, rien, ne… que, signifiant seulement ou rien autre chose. Exemples : Nul n'aura de l'esprit hors nous et nos amis.
« Ni » et « n'y » ne s'écrivent pas de la même manière, se prononcent de la même façon, mais n'ont rien en commun. « Ni » qui s'écrit en un seul mot est une conjonction de coordination tandis que « n'y » qui s'écrit en deux mots est la forme composée de la négation « ne » et du pronom « y ».
« Mais où est donc Ornicar ? », ou « Mais où est donc Carnior ? » en Belgique, en France, au Liban et au Québec, est une phrase mnémotechnique permettant de retenir les conjonctions de coordination en français (à savoir : mais, ou, et, donc, or, ni, car).
Classique interrogation pour retenir la liste des conjonctions de coordination : Mais, ou (sans l'accent), et, donc, or, ni, car. Mais connaissez-vous Adam ? Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre.
Après le moment nécessaire. On l'a soigné trop tard.
« Sauf si » est suivi de l'indicatif alors que « à moins que » est suivi du subjonctif. Par exemple : Je vais marcher sauf s'il pleut (verbe au présent de l'indicatif). Je vais marcher à moins qu'il pleuve (verbe au présent du subjonctif).
Avant que est suivi du subjonctif. Après que est suivi de l'indicatif.