Si un chat fait un cri de douleur, souvent un son strident et soudain, alors là il ne fait aucun doute qu'ils ne sont pas en situation de jeu. Les chats ne se blessent pas en jouant.
Asseyez-vous calmement et laissez-le s'approcher de vous, sans forcer le contact. Venez ainsi le voir 3 ou 4 fois par jour dans sa pièce. Le chat de la maison peut commencer à grogner lorsque vous revenez vers lui car vous sentez « l'intrus ».
En effet, la principale raison pour laquelle vos chats ne s'entendent pas est la peur de ne plus être maître sur leur territoire. Octroyez-leur à chacun un territoire sur lequel ils régneront en maître ! Chacun des chats doit pouvoir profiter de son espace privé sans y croiser l'autre chat.
Jouez la progressivité Ne mettez jamais le nouveau chat en contact direct avec le chat déjà installé. Prévoyez de laisser une pièce à disposition de chaque chat, avec une gamelle et une litière pour chacun. N'établissez le contact qu'au bout de quelques jours, et toujours en votre présence.
Si le chat convalescent a subit un traitement, l'autre chat peut d'une certaine manière ne plus le sentir. Non seulement il ne reconnait pas l'odeur de son congénère, mais en plus il sent possiblement des produits qui fâchent ses narines, et/ ou des phéromones de stress.
Le « transfert » d'agressivité est un comportement typique des chats anxieux et renfermés à la maison, qui ne peuvent rejoindre les autres chats à l'extérieur mais dont ils perçoivent la présence. Ce phénomène est assez courant : une petite provocation suffit à déclencher un comportement violent.
Mieux vaut en plus choisir un deuxième chat qui a bon caractère et qui s'entendait bien avec ses congénères. La cohabitation est plus facile si le nouvel arrivant n'est pas encore adulte car un chaton ne représente aucune menace pour le chat déjà en place.
Il convient ainsi d'aménager des espaces distincts pour les repas, pour la litière , pour le jeu ou le repos . Cela permettra de réduire la cohabitation. Si le problème se produit en extérieur, le mieux est de laisser les chats redéfinir eux-mêmes les limites de leur territoire.
Si votre chat se "bagarre" sans bruit ou presque, il ne s'agit que d'un jeu. Généralement, vous n'observez alors que de gentils saute-mouton et roulés-boulés sans conséquence. Les coups de patte se font sans griffes, et les petits couinements sont plus de la comédie qu'une marque de douleur.
Multiplier litières et griffoirs va grandement améliorer la cohabitation entre vos chats. Avec plusieurs bacs et griffoirs, tous les chats pourront marquer à divers endroits. Ils vont chacun pouvoir sécuriser leur territoire, s'apaiser, mais aussi échanger de l'information entre eux !
Le léchage active une glande de la peau qui produit une pellicule huileuse pour imperméabiliser le poil du chat. Avec sa langue râpeuse, parsemée de petites pellicules, le chat se débarrasse également des nœuds et des poils morts. Avec ses dents de devant, il mordille les débris et autres saletés.
Votre chat comprend le langage paraverbal qui correspond chez l'humain à 93 % de sa communication. Dès lors, il va sans dire que votre matou saisit pratiquement tout ce que vous dites. Il ferait probablement un excellent psychologue ou commercial s'il parlait !
Les chats sont des animaux très territoriaux. C'est pour cette raison qu'ils n'aiment pas partager leur litière. Afin d'éviter de nombreux problèmes, il vaut mieux que vous prévoyiez une litière pour chaque chat ainsi qu'une en plus !
Le fait de dormir ensemble est une démonstration de confiance et d'affection. En général, les chats dorment uniquement avec des personnes avec lesquelles ils ont un fort lien affectif. Il peut s'agir d'autres chats, du chien de la maison ou de personnes de la famille.
Commencez par l'odorat
Vous pourrez ensuite faire la même chose avec votre chaton, pour qu'à son tour il sente la présence de votre petit compagnon. N'oubliez pas de les féliciter, puis de les récompenser, lorsqu'ils se promènent et réalisent la présence d'un autre chat dans la maison.
L'idée est de laisser chacun d'eux s'habituer à la présence de l'autre, notamment par le biais des odeurs. Vous pouvez, par exemple, déposer la caisse du chaton (sans ce dernier) et laisser votre chat la renifler. Ne le forcez pas à le faire ; il l'inspectera de sa propre initiative quand il en aura envie.
On dit habituellement qu'un chat a besoin d'au minimum 100 m² d'espace vital.
Les chats peuvent communiquer par la voix : ronronnements, miaulements, sifflements sont autant de modes de communication pour votre félin. Le répertoire vocal du chat comprendrait 16 vocalises différentes chez l'adulte et 9 chez le chaton.
La seule manière de le punir efficacement est de le prendre sur le fait, quitte à se cacher et lui tomber dessus au moment du comportement indésirable, si possible dans les premières secondes. Parmi les punitions efficaces, on peut taper dans ses mains ou l'effrayer avec un "Pschhh !".
Le quart d'heure de folie du chat est une façon de se défouler ! Votre chat s'excite en général en fin de journée, un peu avant la tombée de la nuit ou juste après, et court partout : c'est le fameux « quart d'heure ».
Il s'agit d'une réaction instinctive tout à fait normale pour un animal aussi attaché à son territoire et ses habitudes qu'est le chat. On devrait donc qualifier cela de réflexe de protection des ressources, lié à l'instinct de préservation, plutôt que de jalousie proprement dite.
Vous pouvez ainsi utiliser des mots brefs comme « viens », « ici » ou l'appeler par son nom. Si vous employez toujours la même tonalité de voix, il comprendra progressivement que le son s'adresse à lui et que vous attendez quelque chose de lui.