Les premiers signes sont parfaitement anodins : stress, fatigue, agacement, sensation de débordement et comportements nerveux. Ce ne sont pourtant pas des symptômes à négliger. Au fil des semaines ou des mois, ce sentiment d'être dépassée grandit, jusqu'à se manifester par une sensation de vide.
Sortir du burn-out maternel est possible, mais cela prend du temps. Car rappelons-le, cet épuisement, comme la dépression, peuvent devenir de vraies maladies. Une prise en charge médicale, beaucoup d'amour et de bienveillance et surtout beaucoup de temps seront nécessaires pour en guérir.
Burn out maternel ou le syndrome de la maman épuisée
Le burn out maternel peut être défini par un syndrome d'épuisement maternel, vécu par la femme dans son rôle de maman. "Les mères se disent submergées par la fatigue, aussi bien physique que psychologique, inhérente à la gestion du quotidien et de l'enfant.
«L'épuisement maternel peut aller jusqu'au burn out. C'est un état d'épuisement qu'on retrouve chez des personnes qui ont énormément investi leur tâche, d'une façon très émotionnelle et d'une façon très idéalisée, comme dans le burn out professionnel», explique la psychologue.
1) Je me sens émotionnellement vidé(e) par mon travail. 2) Je me sens à bout à la fin de ma journée de travail. 3) Je me sens fatigué(e) lorsque je me lève le matin et que jai à affronter une autre journée de travail. 4) Je peux comprendre facilement ce que mes clients*** ressentent.
Si vous (ou vos enfants) avez des difficultés persistantes de sommeil, n'hésitez pas à appeler votre médecin ou le pédopsychiatre de votre enfant s'il en a un.
Oublier la perfection et lâcher prise !
Pour beaucoup d'entre vous, la première solution est de ne plus chercher à ce que tout soit parfait, et d'accepter enfin de lâcher prise. Que ce soit sur le couple, le travail, le ménage ou la vie quotidienne des enfants, apprendre à lâcher un peu de lest peut être salvateur.
Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Ce repérage peut être réalisé par le médecin traitant, le médecin du travail et l'équipe de santé au travail. Dans l'intérêt du patient et avec son accord, il est indispensable qu'un échange ait lieu entre le médecin du travail et le médecin traitant.
Une personne qui souffre de burn-out est disposée à travailler, mais elle n'en a pas l'énergie. Dans le cas d'une dépression, la personne a de l'énergie, mais elle n'a pas envie de travailler.
Etre au bout du rouleau signifie ne plus avoir de ressources, tant physiquement que psychiquement. Ce n'est pas un état qui s'installe d'un seul coup. Il arrive progressivement, nous fait sentir une fatigue, un stress et un ras-le-bol de plus en plus présents, avant d'arriver au stade où on n'en peut vraiment plus.
L'éloignement familial se produit lorsqu'une personne se distancie intentionnellement d'un membre de sa famille en raison d'une relation négative, ou perçue comme telle. Selon des études, au moins 27 % des adultes vivent une situation d'éloignement familial causée par eux ou un autre membre de la famille.
Le désamour est une conséquence des difficultés rencontrées avec nos enfants, non leur cause (remarquez bien qu'on peut observer la même chose dans le couple). En effet, quand la relation avec l'enfant est difficile, cela génère des émotions désagréables (honte, colère, tristesse, etc).
Il est fréquent qu'un enfant rejette sa mère parce qu'il pense qu'elle préfère son frère ou sa sœur, en raison de situations répétées dans lesquelles la mère félicitait davantage l'autre, donnait des cadeaux à l'un et pas l'autre ou ne faisait pas attention à son enfant.
De façon générale, si l'on a trop tendance à crier sur nos enfants, c'est souvent parce que l'on est par ailleurs soumis(es) à beaucoup de pression. Cela peut être utile de se demander comment réduire notre charge mentale pour éviter le burn-out, et si besoin, ne pas hésiter à se faire accompagner.
La première étape pour le médecin comme pour le patient est de reconnaître le burnout au double sens du terme de « reconnaissance », à savoir de l'identifier et de le nommer comme tel, mais aussi de fournir un premier lieu, un premier moment où le patient puisse se sentir « reconnu » dans sa plainte et ses difficultés.
Le burn-out familial est un mal-être psychologique qui touche un ou plusieurs membres d'une même famille. Phénomène tabou, le burn-out familial existe néanmoins et peut être la source de grandes souffrances. Les cris fusent, les portes claquent, les larmes perlent.
Retourner au travail fait partie du traitement.
Pour cela, la spécialiste décrit plusieurs critères : le patient ne doit plus avoir de troubles du sommeil, il doit avoir récupéré un minimum de 50% de son énergie habituelle et enfin il doit avoir déjà intégré dans son quotidien de nouvelles attitudes.
Pris par la fatigue, le stress du boulot, la charge mentale, le manque de temps pour soi, on a vite fait de rentrer dans un cercle vicieux où la relation à notre enfant se dégrade.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.